Prenez bien garde à votre manière de marcher
“ Prenez bien garde que votre manière de marcher soit celle, non des insensés mais des sages, rachetant le temps opportun car les jours sont mauvais. ” — Éph. 5:15, 16, NW.
1. Dans notre intérêt, que faut-il faire aujourd’hui ? Pourquoi la réalité du Royaume doit-elle dominer notre vie alors que nous agissons de la sorte ?
OÙ QUE nous vivions sur la terre, il est de notre intérêt de prendre bien garde à notre manière de marcher, autrement dit à notre conduite. Un fait de la plus haute importance devrait dominer nos pensées alors que “ nous prenons bien garde à notre manière de marcher ”, le fait que le royaume de Dieu règne depuis 1914, soit depuis quarante-cinq ans. Pourquoi ce fait est-il si important ? Parce que l’objectif principal de ce royaume céleste est de veiller à ce que la volonté de Dieu soit faite, comme au ciel, aussi sur la terre (Mat. 6:9, 10, NW). Le présent monde inique approche à grands pas de sa fin dans la plus grande détresse de l’histoire car il ne s’est jamais conduit selon la volonté divine mais s’y est opposé. Le royaume de Dieu appliquera la volonté divine. Il introduira un nouvel ordre composé de “ nouveaux cieux et d’une nouvelle terre ”, où la volonté proclamée de Dieu sera la loi (II Pierre 3:13). En quelque endroit que nous nous trouvions, nul d’entre nous ne peut échapper à ce merveilleux changement. Aussi la sagesse nous dit-elle d’offrir notre obéissance au royaume de Dieu afin de ne pas périr avec ce monde. L’obéissance au royaume de Dieu signifie se mettre en harmonie avec la volonté divine. Sa volonté à cette époque de perplexité universelle est exposée dans sa Parole écrite, la sainte Bible.
2. Que sont les jours actuels et quel conseil de Paul faut-il suivre ?
2 Devant les conditions religieuses et morales du monde et le spectacle des rapports entre nations et individus, nous sommes obligés de dire que les jours actuels sont mauvais. Aussi le conseil que l’apôtre Paul donna aux chrétiens de son temps s’applique-t-il aussi à notre époque : “ Prenez bien garde que votre manière de marcher soit celle, non des insensés mais des sages, rachetant le temps opportun car les jours sont mauvais. C’est pourquoi cessez d’être déraisonnables mais continuez de comprendre quelle est la volonté de Jéhovah. De plus, ne vous enivrez pas de vin, dans lequel il y a de la débauche (cela est aussi une raison pour laquelle un chrétien peut être exclu de l’assemblée de Dieu), mais continuez de vous remplir d’esprit. ” — Éph. 5:15-18, NW ; II Cor. 5:9-13.
3. a) Avant de nous vouer à Dieu, comment avons-nous marché ? b) Depuis notre offrande, comment nous faut-il marcher ? Que faut-il se demander ?
3 Il existe aujourd’hui dans le monde plus d’un demi-million de personnes qui se sont données ou offertes à Jéhovah Dieu par Jésus-Christ et qui ont publiquement symbolisé leur offrande en se faisant immerger dans l’eau, de même que Jésus fut baptisé (Mat. 3:13-17 ; 28:18-20). Dans le passé, avant que nous nous soyons voués à Dieu, nous marchions tous d’une certaine façon. Nous marchions “ selon le système de choses de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, l’esprit (Satan le Diable) qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance ”. Nous marchions “ comme marchent également les nations dans la stérilité de leur esprit, tandis qu’elles sont dans les ténèbres mentalement, et éloignées de la vie qui appartient à Dieu, à cause de l’ignorance qui est en elles, à cause de l’insensibilité de leur cœur. N’ayant plus aucun sens moral, elles se sont livrées à une conduite relâchée pour commettre des impuretés de toute espèce avec la cupidité ”. (Éph. 2:2 ; 4:17-19, NW.) Nous qui nous sommes voués, nous devrions avoir cessé de marcher de cette façon. Par notre offrande à Dieu, nous avons décidé de marcher selon la volonté divine afin de “ marcher avec Dieu ”. (Gen. 5:22-24 ; 6:9.) Comme les temps sont particulièrement mauvais, il est sage et urgent de bien prendre garde à notre façon de marcher. Il est grand temps de nous demander ceci : Sommes-nous allés en arrière pour marcher avec ce monde ou bien marchons-nous d’une manière plus étroite avec Dieu ? Pour répondre à cette question, il faut comprendre quelle est la volonté divine. Il faut pour cela étudier la Parole écrite de Dieu.
4. Selon I Thessaloniciens 4:3-5, 7, quelle est la volonté divine ? Par conséquent, comment Jéhovah diffère-t-il de Priape et de Baal de Peor ?
4 Dans sa Parole on trouve ceci : “ C’est ici ce que Dieu veut, votre sanctification, que vous vous absteniez de la fornication ; que chacun de vous sache posséder son propre vase dans la sanctification et dans l’honneur, non dans l’appétit sexuel plein de convoitise comme font les nations qui ne connaissent pas Dieu... Dieu nous a appelés, non pour nous permettre l’impureté mais en rapport avec la sanctification. ” (I Thess. 4:3-5, 7, NW). Notre “ vase ” est notre corps. Quand nous nous vouons à Dieu, nous offrons notre vase, notre corps à Dieu par la justice de son Fils Jésus-Christ. Jéhovah n’est pas une divinité génésique comme Priape, un faux dieu de la mythologie grecque et romaine. Il ne doit pas non plus être adoré au sein d’orgies sexuelles comme le fut le faux dieu Baal de Peor. — Nomb. 25:1-13.
5. Quelle volonté divine à l’égard de l’organisation place une tâche difficile sur les épaules de ses membres, mais comment ceux-ci sont-ils aidés ?
5 Nous qui nous sommes voués, nous avons été rassemblés au sein d’une organisation théocratique. Dieu veut une organisation pure, un groupement sanctifié pour un usage honorable. Garder cette organisation théocratique pure au sein d’un monde immoral et corrompu et pendant ces jours mauvais est une tâche difficile pour les membres terrestres de ce groupement. Mais l’esprit divin est avec nous pour nous aider, nous sanctifier en vue des desseins de Dieu.
6. Sous ce rapport, sur qui pèse une responsabilité spéciale ? Quelle promesse de rétablissement Dieu a-t-il accomplie par eux ?
6 Une responsabilité personnelle pèse sur chaque membre voué, qui doit apporter son concours pour garder l’organisation pure et sanctifiée pour l’usage de Jéhovah. Mais une responsabilité spéciale pèse sur ceux qui ont été établis surveillants au sein de l’organisation. Depuis le printemps de l’année 1919 en particulier, nous vivons dans les “ temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes ”. (Actes 3:21.) Il y a dix-neuf siècles, aux premiers jours de l’assemblée chrétienne, pendant la vie des douze apôtres de l’Agneau Jésus-Christ, Jéhovah suscita des surveillants fidèles pour proclamer ses jugements et pour donner ses conseils. Ces fidèles surveillants moururent, après quoi se produisit une grande “ apostasie ”, un abandon de la foi apostolique. Aussi à propos des “ temps du rétablissement ”, Jéhovah fit cette promesse : “ Je rétablirai tes juges comme au commencement, et tes conseillers comme dans les premiers temps. Après cela, tu seras appelée ville de justice, cité fidèle. ” (És. 1:26, Da). Par le moyen de surveillants consciencieux que Dieu a installés aujourd’hui sous les ordres de Jésus-Christ, le Juge et admirable Conseiller qu’il a nommé, Jéhovah a accompli sa promesse de rétablissement et il garde son organisation pure, droite et fidèle. — Actes 17:31 ; És. 9:5 9:6, NW.
7. Quelle chose dont ils doivent rendre compte exige que les surveillants prennent particulièrement bien garde à leur manière de marcher ?
7 Aujourd’hui les surveillants de la société du monde nouveau portent une très grande responsabilité. Ils sont placés comme “ modèles du troupeau ”. Outre leur influence comme modèles ou exemples, ils exercent encore une autorité considérable dans l’assemblée organisée locale, dans le circuit, le district, dans le territoire de la filiale ou dans la zone où ils servent. Comme surveillants, ils ont affaire à des vies, à des “ âmes ” vouées à Dieu, de sorte qu’“ ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ”. (I Pierre 5:3 ; Héb. 13:17.) Le genre de compte qu’ils rendront sur ces âmes vouées va déterminer le jugement de Dieu à l’égard des surveillants. Les surveillants prendront particulièrement bien garde à leur manière de marcher dans leur fonction pleine de responsabilité.
EXEMPLES DE LA MANIÈRE DONT IL FAUT MARCHER
8, 9. a) Comment le pouvoir de bons surveillants, exercé en faveur d’une organisation juste, fut-il illustré dans la personne de Josué et dans celle de ses associés ? b) Comment cela se voit-il d’après ce qui arriva à Israël après la mort des surveillants ?
8 Le grand pouvoir que les surveillants qui sont forts moralement et spirituellement exercent en faveur d’une organisation droite et fidèle est illustré dans la personne de Josué, successeur de Moïse, et dans celle des hommes d’âge d’Israël qui lui étaient associés. À propos de leur bonne influence, nous lisons ceci : “ Josué renvoya le peuple, et les enfants d’Israël allèrent chacun dans son héritage pour prendre possession du pays. Le peuple servit (Jéhovah) pendant toute la vie de Josué, et pendant toute la vie des anciens (hommes d’âge, NW) qui survécurent à Josué et qui avaient vu toutes les grandes choses que (Jéhovah) avait faites en faveur d’Israël. ”
9 Les hommes d’âge fidèles d’Israël firent fonction de rempart théocratique contre l’invasion du paganisme dans l’assemblée nationale de Jéhovah. On le voit clairement d’après ce qui arriva à l’assemblée d’Israël après la mort de ces surveillants théocratiques. Une nouvelle génération apparut, qui ne connaissait pas Jéhovah ou tout ce qu’il avait fait pour Israël et qui n’avait pas l’exemple et les conseils vigilants de ces surveillants. Le récit biblique nous dit : “ Les enfants d’Israël firent alors ce qui déplaît à (Jéhovah), et ils servirent les Baals. Ils abandonnèrent (Jéhovah), le Dieu de leurs pères, qui les avait fait sortir du pays d’Égypte, et ils allèrent après d’autres dieux d’entre les dieux des peuples qui les entouraient ; ils se prosternèrent devant eux, et ils irritèrent (Jéhovah). ” Après que Jéhovah eut suscité des juges pieux par le moyen desquels il les délivra des mains de leurs oppresseurs païens, ils oublièrent très vite ce que les juges avaient fait en leur faveur en tant que serviteurs de Dieu : “ Mais ils n’écoutèrent pas même leurs juges, car ils se prostituèrent à d’autres dieux, se prosternèrent devant eux. Ils se détournèrent promptement de la voie qu’avaient suivie leurs pères, et ils n’obéirent point comme eux. ” — Juges 2:6-8, 10-12, 17.
10. À l’exemple de ces surveillants, contre quoi les apôtres du Christ firent-ils office de rempart ?
10 À l’exemple des juges fidèles et des surveillants qui leur étaient associés, les douze apôtres de Jésus-Christ firent fonction de rempart. Tant qu’ils vécurent, les apôtres furent une force d’empêchement vis-à-vis de “ l’apostasie ” de l’assemblée et de la révélation de “ l’homme du péché ”, “ le fils de la perdition ”. Ils veillaient sur l’assemblée. — II Thess. 2:2-12.
11, 12. a) Qu’est-ce qui se développa après la mort des apôtres ? Quels faits montrent que nous en avons été guéris ? b) Néanmoins, pourquoi chacun de nous doit-il prendre bien garde à sa manière de marcher ?
11 Après la mort des douze apôtres et de leurs fidèles compagnons dans la surveillance, l’apostasie, l’abandon de la pure foi et du vrai service chrétiens, se développa rapidement et “ l’homme du péché ” s’empara du contrôle de l’organisation religieuse. Nous avons été guéris de cette “ apostasie ” religieuse et de la domination de la classe de “ l’homme du péché ” de la chrétienté. Nous avons été théocratiquement organisés en une société d’un monde nouveau, qui se compose des témoins de Jéhovah. À nos côtés se tient le Grand Josué, Jésus-Christ, qui nous conduit dans le nouvel ordre des “ nouveaux cieux et d’une nouvelle terre ”. À nos côtés se tient aussi la classe de “ l’esclave fidèle et prudent ” que le Grand Josué a établi sur tous ses biens terrestres depuis l’année 1919.
12 Le Grand Josué et sa classe ointe de l’esclave font office de barrière infranchissable vis-à-vis de toute intrusion de l’esprit d’apostasie et de “ l’homme du péché ” dans la société du monde nouveau (II Pierre 3:13 ; És. 65:17 ; Mat. 24:45-47). Néanmoins, chaque chrétien voué doit écouter le solennel avertissement de Paul, celui de prendre bien garde à sa manière de marcher. Si ce monde et son dieu et chef Satan le Diable ne peuvent plus emmener en captivité l’assemblée tout entière des témoins de Jéhovah, ils cherchent à contaminer l’organisation et à réduire en esclavage autant de membres que possible. Les Israélites, même avec le prophète Moïse en leur sein, nous fournirent un exemple, un avertissement que des individus dans l’organisation peuvent être séduits pour leur perte maintenant, pendant la présence invisible du Christ. Comment cela ?
13. Quel exemple avons-nous chez les Israélites lorsque Moïse était dans la montagne ?
13 C’était peu après que Jéhovah eut proclamé le Décalogue du sommet du Mont Sinaï dans la Péninsule arabique. Alors que Moïse était toujours dans le voisinage, mais hors de leur vue sur le sommet du Mont Sinaï pendant quarante jours, les Israélites firent un veau d’or et se mirent à l’adorer au milieu des cris et de la débauche. Or le premier, le second et le septième des Dix commandements que les Israélites s’étaient engagés de suivre disaient ceci : “ Je suis Jéhovah, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée ni aucune figure de ce qui est en haut dans le ciel, ou de ce qui est en bas sur la terre, ou de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point. Car je suis Jéhovah ton Dieu, un Dieu (exigeant un dévouement exclusif, NW)... Tu ne commettras point d’adultère. ” (Ex. 20:2-5, 14, AC). Mais quand beaucoup d’Israélites virent que les yeux de leur surveillant national Moïse n’étaient pas fixés sur eux, ils se relâchèrent. Moins de quarante jours après la montée de Moïse, nombre d’Israélites étaient prêts à oublier les Dix commandements et à se livrer à l’idolâtrie et aux orgies licencieuses. — Ex. 32:1-35.
14. Quel autre exemple ou avertissement avons-nous chez les Israélites lorsqu’ils campèrent dans les plaines de Moab ?
14 Quarante années plus tard ils se trouvaient dans les plaines de Moab, séparés de Canaan par le Jourdain. Ils étaient sur le point de voir l’accomplissement miraculeux de la promesse de Dieu de les conduire en Terre promise. Cependant des milliers d’individus de la nouvelle génération tournèrent les yeux dans une autre direction, vers les filles païennes de Moab. Dans leur désir de rapports immoraux avec elles, ces Israélites au cœur égoïste voulaient bien suivre ces femmes-pièges, servantes du Diable, pour adorer le faux dieu Baal de Peor. Un chef israélite nommé Zimri eut même l’impudence d’amener la Madianite Cozbi dans le camp sacré d’Israël et dans sa tente. Seul l’acte zélé du sacrificateur Phinées qui exécuta Zimri et Cozbi fit arrêter la plaie qui avait tué vingt-quatre mille Israélites souillés (Nomb. 25:1-9). Moïse était toujours en vie et présent dans le camp mais les Israélites pris par la passion ne s’en souciaient guère. Ils oublièrent la sainteté à laquelle ils étaient appelés. Ils oublièrent les justes commandements de Dieu et se livrèrent à la débauche avec les femmes païennes, même si cela signifiait adorer un faux dieu, Baal de Peor, et exciter la jalousie du vrai Dieu Jéhovah.
15. Comment un apôtre parla-t-il de ces cas comme des exemples ou des avertissements à notre intention ? Quel fait l’exemple des Israélites rend-il certain ?
15 L’apôtre Paul mentionna ces cas historiques d’abandon de la sainteté comme des avertissements à notre intention. Il déclara : “ Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d’eux, selon qu’il est écrit : Le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir. Ne nous livrons point à l’impudicité (fornication, NW), comme quelques-uns d’eux s’y livrèrent, de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. ” (I Cor. 10:6-8). Si un individu voué à Dieu, comme l’était toute la nation d’Israël, laisse son cœur se corrompre, il cherchera à satisfaire le désir de son cœur en toute circonstance, dès qu’une occasion propice se présentera. L’exemple de ces Israélites détruits rend ce fait certain.
16. Bien que nous soyons près de réaliser nos espérances, qu’ont fait quelques membres voués et qu’oublient-ils en agissant de la sorte ?
16 Ainsi de nos jours, bien que nous soyons très près de réaliser nos espérances du Royaume, certains voués relâchent leur vigilance quant à la manière dont ils devraient marcher selon les saintes Écritures. Pour la satisfaction de leurs passions charnelles, ils sont prêts à goûter à l’impureté de ce monde. Ils ne se maîtrisent pas dans la pensée que cela peut signifier non seulement leur perte mais encore l’opprobre sur Jéhovah et le mépris pour son organisation visible. Parce qu’ils ne sont pas à ce moment sous l’observation directe du surveillant de l’assemblée, ils ne prennent pas bien garde à la façon dont ils marchent ou se conduisent. Ils oublient que Jéhovah et ses saints anges regardent et que leur péché les trouvera ou les atteindra immanquablement. — Nomb. 32:23.
17. Comme en quelle présence devrions-nous toujours marcher ? Dans ce but, quelle voie constructive, déterminée, devrions-nous prendre ?
17 Nous devrions toujours marcher non pas simplement comme en la présence des hommes, nos surveillants terrestres, mais comme en la présence de Dieu, car ses yeux sont en tout lieu, observant les méchants et les bons (Prov. 15:3). “ Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. ” (Eccl. 12:16 12:14, NW). Il faut suivre une voie constructive, une voie déterminée, comme celle du psalmiste, quand il déclara : “ Je mets Jéhovah constamment sous mes yeux, car il est à ma droite : je ne chancellerai point. ” (Ps. 16:8, AC). Étant positifs dans ce sens, nous nous efforcerons en tout temps de plaire et d’honorer Jéhovah Dieu par nos paroles et par nos actes, que nous soyons ou non observés directement par nos anciens spirituels ou par notre serviteur ou surveillant d’assemblée.
18. Pourquoi ne devrions-nous jamais être trop sûrs de notre ferme position ? Contre quel malheur faut-il prendre garde ?
18 Nous ne sommes jamais trop près du nouvel ordre des “ nouveaux cieux et (d’) une nouvelle terre ” après Harmaguédon, nous n’avons pas non plus été assez longtemps dans la vérité ou passé par un nombre suffisant de tentations pour pouvoir relâcher notre vigilance sans danger de chute. Parlant des Israélites qui furent sauvés d’Égypte mais qui périrent dans le désert, quelques-uns même dans la quarantième et dernière année, Paul déclara : “ Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine ” et à laquelle des hommes ont succombé (I Cor. 10:11-13). Du plus jeune au plus vieux, du membre moyen de l’assemblée au serviteur ou surveillant d’assemblée, nous ne devons jamais nous appuyer sur nous-mêmes mais prendre bien garde de ne pas tomber d’une manière catastrophique. Quel malheur que d’être exclu de l’organisation de Jéhovah et de subir la destruction éternelle ! — I Cor. 5:9-13.
DES MINISTRES SE SONT PERDUS PAR INCONDUITE
19. La nécessité de la vigilance est soulignée par quel pourcentage de délinquants dans les assemblées des États-Unis ?
19 La nécessité d’une vigilance constante et accompagnée de la prière ressort par les chiffres suivants donnés par le Département de service du siège de la Watch Tower Bible & Tract Society à Brooklyn. Ils ont trait aux membres voués et baptisés appartenant aux milliers d’assemblées des États-Unis. Pour chacune des cinq années de mars 1952 à avril 1957 il y eut en moyenne 500 membres qui furent exclus pour mauvaises actions flagrantes qui ne peuvent être tolérées au sein de l’assemblée de Jéhovah. Cependant, au cours de l’année d’avril 1957 à avril 1958, le nombre s’éleva fortement au-dessus de cette moyenne annuelle de 500, exactement à 1 334 membres délinquants, soit plus de deux fois et demi autant. N’amortissons pas le choc en disant que cela est dû en partie au fait que les assemblées américaines ont accueilli 18 537 nouvelles personnes qui s’associèrent aux activités de témoignage durant ces douze mois. Ce nombre de nouveaux représente moins d’un douzième des 226 797 personnes qui proclamèrent la bonne nouvelle en Amérique en avril 1958, dont environ 65 % sont voués et baptisés. Par conséquent, que représentent 1 334 délinquants par rapport au plus de 147 000 membres voués et baptisés ? Moins de 1 pour cent.
20. Bien que cela représente moins de 1 %, quel avertissement redoutable nous est donné ?
20 Bien que ces 1 334 personnes représentent moins de 1 pour cent, la montée soudaine de ce chiffre révèle que, par rapport aux années précédentes, plus de deux fois autant d’individus n’ont pas pris bien garde et ne se sont pas conduits avec sagesse dans les jours mauvais de 1957-1958. Pour les 3 718 assemblées ou davantage fonctionnant aux États-Unis, environ une assemblée sur trois pourrait être affectée par les 1 334 exclusions. Ainsi le fait que tant d’assemblées ont été affectées et que le nombre des exclusions a doublé en 1957-1958 est un exemple qui doit nous remplir de crainte et nous faire prendre bien garde de ne pas tomber.
21. Comment peut-on mal appliquer Jacques 4:4 concernant l’adoration pure et sans tache et commettre ainsi le péché ?
21 La société du monde nouveau des témoins de Jéhovah doit pratiquer l’adoration pure et sans tache. Le disciple Jacques nous l’a décrite en ces termes : “ Le mode d’adoration pur et sans tache aux yeux de notre Dieu et Père, le voici : prendre soin des orphelins et des veuves dans leur affliction, et se préserver des souillures du monde. Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. ” (Jacq. 1:27, NW ; 4:4). C’est une idée pervertie que de penser qu’on peut se garder des souillures de ce monde en ne participant pas à sa politique, en restant neutre à l’égard de ses conflits, afin de ne pas être un ami de ce monde ni un adultère spirituel, et qu’on peut en même temps commettre l’adultère ou la fornication physiques, péchant ainsi contre son propre corps.
22. Comment peut-on prendre part à l’accomplissement de Matthieu 24:14 et cependant tomber dans un péché semblable à celui de Balaam ?
22 C’est également une idée pervertie que de penser que tant qu’on accomplit l’ordre prophétique de Matthieu 24:14 en passant beaucoup de temps dans le service du champ, on peut se livrer à l’immoralité avec l’autre sexe. Rappelez-vous que le prophète Balaam fut employé par Jéhovah comme porte-parole pour déclarer des prophéties de bénédiction sur la nation d’Israël mais que plus tard il fut tué pour avoir voulu promouvoir le culte phallique et l’immoralité en Israël à la fin des quarante années dans le désert. — Nomb. 23:4 à 24:25 ; 25:1-3 ; 31:1-8, 15, 16 ; Apoc. 2:14.
23. Comment Paul montra-t-il que la moralité chrétienne est une condition requise tout comme celle de la prédication ?
23 Rendre témoignage au royaume de Dieu est effectivement une condition requise pour obtenir la vie éternelle mais la moralité chrétienne est également une condition. Paul s’écria : “ Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! ” Mais quelques phrases plus loin il ajouta : “ Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres... Ne nous livrons point à l’impudicité (fornication, NW), comme quelques-uns d’eux (Israélites) s’y livrèrent, de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. ” — I Cor. 9:16, 27 ; 10:8.
24. En commettant l’immoralité physique, de qui se fait-on l’ami ? Par conséquent, à quelle autre espèce d’immoralité s’identifie-t-elle également ?
24 Que personne ne s’abuse : Commettre l’adultère ou la fornication, c’est se faire un ami du monde. On commet donc par la même occasion un adultère ou une fornication spirituelle. En tout cas, on ne se fait pas un ami de Dieu ou de son assemblée. On imite le monde, on le prend pour modèle. C’est une manifestation de l’esprit du monde. On témoigne d’un amour pour ce monde inique “ car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde ”. (I Jean 2:16.) Par conséquent, l’immoralité démontre que le fornicateur fait partie du monde et qu’il est une personne qui n’a pas sa place dans la société du monde nouveau, celle des témoins de Jéhovah.
25. Par quels deux actes énergiques Jéhovah illustra-t-il ce qu’il faut faire de tels membres immoraux de l’assemblée ?
25 Jéhovah retrancha de son assemblée 23 000 fornicateurs, non en une année mais en un seul jour. Les fornicateurs doivent être exclus de son assemblée. Il retrancha même, pendant la bataille près de Silo, les deux prêtres Hophni et Phinées, fils du souverain sacrificateur Éli, parce qu’ils commettaient l’adultère avec les femmes qui servaient à l’entrée de la tente d’assignation, jetant l’opprobre sur Jéhovah Dieu. — I Sam. 2:12, 22-25 ; 3:13, 14 ; 4:4-11, 17.
26. a) Quelles paroles de Paul montrent qu’il y a d’autres péchés qui nécessitent l’exclusion ? b) Quelle doit être la condition de cœur de celui qui prend conscience de la bassesse de sa faute ? Que doit-il faire ?
26 Il est d’autres péchés que la fornication qui nécessitent l’exclusion. Paul écrivit à l’assemblée : “ Je vous ai écrit de n’avoir pas de relations avec celui qui, tout en portant le nom de frère, serait impudique (fornicateur, NW, Da), cupide, idolâtre, diffamateur, ivrogne, escroc ; avec un tel homme il ne faut pas même prendre de repas... Enlevez le pervers (méchant, NW) du milieu de vous. ” (I Cor. 5:11, 13, Jé). Si quelqu’un commet un péché méritant l’exclusion et prend conscience de la bassesse de sa faute et du grand déplaisir qu’il a causé à Dieu, quelle devrait être sa condition de cœur ? Une condition d’affliction. Il devrait être douloureusement affligé et se repentir. Il devrait confesser son péché non seulement à Dieu, qui en a déjà connaissance pour l’avoir vu, mais aussi à l’organisation visible divine par ses serviteurs locaux théocratiquement nommés. Nous vivons un temps critique où il faut chercher la réconciliation avec Dieu et son peuple par Jésus-Christ et demander miséricorde. En accord avec cela, la Bible donne ce conseil : “ Quelqu’un parmi vous est-il malade (spirituellement) ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur (Jéhovah, NW) ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres... afin que vous soyez guéris. ” (Jacq. 5:14-16). Cette voie d’humilité et de confession de son besoin spirituel aide le pécheur à se réconcilier avec Dieu. Cela l’aide à prendre bien garde par la suite à sa façon de marcher devant Dieu.