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L’œuvre des témoins de Jéhovah — SuisseLa Tour de Garde 1952 | 1er août
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les témoins de Jéhovah travaillaient ensemble dans l’amour et dans l’unité. Il trouva qu’ils étaient entièrement dévoués à Jéhovah Dieu et ils lui ont demandé de transmettre leur amour et leurs salutations à tous leurs compagnons de service travaillant dans les autres parties du monde. C’est pour lui un réel plaisir de le faire par l’intermédiaire de l’Annuaire, mais il eut également l’avantage de transmettre ces salutations personnellement en visitant les différentes assemblées des témoins de Jéhovah tenues au cours de l’année dernière.
Il est aussi intéressant de noter que lors des visites qu’il a rendues en 12 mois aux frères de ces 35 pays, le président de la Société prononça 52 discours publics devant un auditoire qui réunit au total 299 236 personnes. Vraiment, ce fut une grande joie de rencontrer un si grand nombre d’‘ autres brebis ’ durant l’année et d’avoir bénéficié de la chaleureuse communion que l’on trouve seulement parmi ceux qui ont goûté la bonté imméritée de Jéhovah Dieu. Toute l’organisation est imprégnée d’amour et c’est la raison de son accroissement constant, cet accroissement qui honore et glorifie Jéhovah Dieu.
Je suis très reconnaissant envers le Seigneur de pouvoir une nouvelle fois présenter ce rapport au nom de la Société. J’espère qu’il apportera joie et bonheur dans le cœur de tous les témoins de Jéhovah du monde entier et que vous persévérerez tous dans l’amour et dans le service de Jéhovah Dieu, afin d’étendre l’adoration pure et sans tache et de gagner éventuellement la vie éternelle dans le monde nouveau de justice.
Votre frère et compagnon de service travaillant avec vous “ pour dire aux captifs : Sortez ! ”
Signé :
N.-H. Knorr — Président
WATCH TOWER BIBLE & TRACT SOCIETY
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1952 | 1er août
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Questions de lecteurs
● Pourquoi Jéhovah choisit-il le premier roi d’Israël dans la tribu de Benjamin et lui offrit-il l’espoir d’une royauté qui devait rester dans sa maison pour toujours alors qu’une prophétie antérieure avait déjà désigné Juda comme la tribu d’où descendraient les rois ? — R. G., Cuba.
Léa fut la première femme de Jacob et lui donna ses premiers enfants, mais cela eut lieu parce que l’on usa de ruse envers lui. Rachel était celle qu’il aimait et pour laquelle il négocia. Par conséquent, c’est à la descendance de Rachel que devait revenir le droit d’aînesse bien que la postérité que Léa donna à Jacob fût plus âgée (Gen. 29:18-28) : Sara était la femme bien-aimée d’Abraham, et c’est à son enfant Isaac que revint le droit d’aînesse quoiqu’Ismaël, le fils qu’Abraham eut d’Agar, fût l’aîné. Il en fut de même pour Joseph, la postérité de Rachel. Toutefois Joseph, contrairement à ses fils Manassé et Éphraïm, ne devint pas chef de tribu en Israël. Manassé était l’aîné, mais la main divine fit reposer sur Éphraïm la meilleure bénédiction. Voici ce que Jéhovah déclara à son sujet : “ Et Éphraïm est mon premier-né ” (Gen. 48:8-20 ; Jér. 31:9). Mais la tribu d’Éphraïm par suite de ses transgressions se retrancha elle-même de cette position privilégiée, et voici ce que le psalmiste déclare à propos de la mesure que prit Jéhovah : “ Cependant il rejeta la tente de Joseph, et il ne choisit point la tribu d’Éphraïm ; il préféra la tribu de Juda. ” — Ps. 78:9, 67, 68.
Par l’élimination de Joseph, à cause de la défaillance d’Éphraïm, l’autre postérité de Rachel, Benjamin, devait avoir son occasion. Celle-ci se présenta quand Saül fut oint comme roi ; en effet ce dernier était Benjamite. Le premier livre de Samuel (13:13) parle de la possibilité d’un établissement pour toujours du règne de Saül. N’oublions pas pourtant que le mot hébreu traduit ici par l’expression “ pour toujours ” est ôlam. Comme l’expliquèrent de précédents numéros de La Tour de Garde et le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ”, ce terme hébreu signifie une période dont la durée est cachée, indéterminée, pas nécessairement éternelle. Jéhovah, il est vrai, savait d’avance que le règne ne demeurerait pas dans la maison de Benjamin, mais c’est la voie présomptueuse et infidèle suivie par Saül qui fit perdre à celui-ci la royauté pour sa maison et pour sa tribu. Le simple exercice de la prescience de Jéhovah n’a pas forcé Saül à agir d’une manière répréhensible. C’est de sa propre initiative que Saül viola les commandements formels de Jéhovah Dieu ; il est donc entièrement responsable de ces transgressions par la connaissance de ses péchés.
La descendance favorisée de Rachel ayant eu sa chance, les fils aînés de Léa allaient se trouver sur les rangs pour la bénédiction qu’est la royauté. Avant Juda, il y avait Ruben, Siméon et Lévi. Tous les trois furent éliminés par les faits que mentionna Jacob quand il bénit ses fils (Gen. 49:3-7). En outre, les Lévites agirent plus tard avec une fidélité remarquable et en furent récompensés : on leur donna la bénédiction qu’est la prêtrise, ce qui empêchait n’importe lequel d’entre eux de devenir roi. Juda était donc le suivant à se présenter sur les rangs et la prophétie de la Genèse (49:8-12) révèle qu’il réussirait à obtenir la royauté et à devenir l’ancêtre humain de Jésus-Christ, le Roi qui régnerait pour toujours. Bien entendu, dans toutes ces choses Jéhovah n’était pas obligé de se conformer à la coutume générale relative aux privilèges des premiers-nés et du droit d’aînesse. Il aurait pu choisir n’importe qui, dès le début, sans avoir à éliminer ceux qui étaient les premiers sur les rangs d’après les règles humaines.
● Les versets 4 et 5 du chapitre 26 des Proverbes semblent exprimer des pensées contradictoires. Quelle est l’explication ? — T. L., Caroline du Nord.
Selon la version Crampon les deux versets sont conçus comme suit : “ Ne réponds pas à l’insensé selon sa folie, de peur de lui ressembler toi-même. Réponds à l’insensé selon sa folie, de peur qu’il ne se regarde comme sage. ” Ou selon la version Liénart : “ Ne réponds pas à l’insensé selon sa folie, — de peur de lui être assimilé toi aussi. Réponds à l’insensé selon sa folie, — de peur qu’il ne soit sage à ses yeux. ” L’avertissement donné dans chaque cas fournit la clef qui permet d’établir un rapport entre ces conseils apparemment contradictoires. C’est la différence entre ces mises en garde qui détermine la signification qu’il faut donner à ces conseils relatifs aux insensés.
Si vous répondez à un insensé selon sa folie, en ce sens que votre réponse concorde avec elle, vous vous mettez au même niveau que lui. Les déductions et les raisonnements de l’insensé sont faux et votre réponse ne devrait pas corroborer ses points de vue. L’insensé peut montrer sa folie par sa manière de raisonner peu digne, susceptible d’engendrer des querelles, et par laquelle il manifeste son penchant pour les disputes de mots qu’un chrétien doit éviter. Vous ne lui répondrez donc pas selon sa folie, partageant ses vues extravagantes ou adoptant ses méthodes d’argumenter insensées et dégradantes. Pourquoi ? “ De peur de lui ressembler toi-même. ” Mais vous pouvez lui répondre sans vous rendre semblable à lui, et selon le Pr 26 verset 5, voici pourquoi : “ De peur qu’il ne se regarde comme sage. ” Si vous ne relevez pas la folie de l’insensé pour la réfuter, il deviendrait à coup sûr sage à ses yeux. Pour éviter cela, répondez-lui en vous servant de ses affirmations insensées que vous analyserez en démontrant combien elles sont ridicules et inacceptables quand on les examine logiquement. Vous montrerez ainsi que les arguments et les principes de l’insensé mènent à des conclusions différentes de ses assertions. En renversant les rôles on peut tourner contre lui sa propre folie, à condition d’analyser ses dires avec sagesse et de s’en servir contre sa fausse position. Ce faisant, on répondra à l’insensé selon sa folie en empêchant qu’il devienne “ sage à ses yeux ”.
● Comment peut-on dire que Paul devint le douzième apôtre, alors que Matthias avait été choisi par tirage au sort ? — M. W., Floride.
La nuit où il fut trahi et arrêté, Jésus dit aux onze fidèles apôtres : “ Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis. ” (Jean 15:16). Les douze apôtres primitifs furent choisis et nommés directement par Jésus et non par tirage au sort comme dans le cas de Matthias. Lorsque Pierre cherchait une personne capable d’occuper la place de Judas infidèle, il pensait aux paroles suivantes du Psaume 109:8 : “ Qu’un autre prenne sa charge ! ” Mais en tirant au sort pour trouver ce remplaçant
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