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“ Ce sont des versets qu’il nous faut ”La Tour de Garde 1960 | 15 octobre
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“ Ce sont des versets qu’il nous faut ”
“ VOICI une expérience que vous serez heureux, j’en suis sûr, d’entendre raconter. Comme Jésus l’a dit : “ Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. ”
“ Mme O..., après avoir entendu parler de la vérité, ne toléra pas que ses enfants fréquentassent plus longtemps l’école catholique, car elles étaient obligées de suivre tous les rites et les enseignements catholiques. Des démarches furent entreprises par l’intermédiaire du service juridique de la Société pour faire inscrire les fillettes à l’école protestante anglaise. Cela était nécessaire parce que Mme O... était séparée de son mari, lequel était fortement opposé à sa nouvelle religion et au transfert de ses enfants à l’église protestante.
“ Finalement, l’inscription se fit sans le consentement du père et on crut que tout irait bien ainsi. Une semaine avant l’ouverture de l’école, en septembre, M. O... rendit visite à sa femme et la discussion s’engagea au sujet des enfants. M. O... s’opposa encore fermement à leur retrait de l’église catholique et menaça de faire faire tout simplement les bagages aux fillettes et de les emmener avec lui.
“ Il pria instamment sa femme de se rendre une dernière fois chez les pères jésuites, qui la convaincraient, il en était sûr, qu’elle était en train de conduire toute la famille hors de la bonne religion. Elle consentit à l’accompagner, mais elle affirma d’avance à son mari sa certitude que les Jésuites seraient incapables de lui prouver par les Écritures qu’elle ne professait pas la vraie religion, celle des témoins de Jéhovah. Elle lui annonça aussi qu’ils lui diraient probablement quelque chose de ce genre : “ Ma chère petite dame, ne savez-vous pas que l’église catholique a été établie il y a deux mille ans et que ce Russell était un bandit ? ”, etc (...)
“ Ils prirent rendez-vous avec les pères jésuites (appartenant à la branche que l’on prétend spécialisée dans les Écritures), et, après avoir été introduits, le mari dit au prêtre qu’il aimerait le voir expliquer à sa femme, à l’aide des Écritures, pourquoi elle devrait se repentir et redevenir une bonne catholique. Les premières paroles du prêtre furent celles-ci : “ Ma chère petite dame, ne savez-vous pas que l’église catholique a été établie il y a 2 000 ans et que ce Russell (...) ? “ Non, non ! ”, interrompit M. O..., “ ce n’est pas du tout cela qu’il nous faut, ce sont des versets. ” “ Eh bien ! ” répliqua le prêtre, “ ce n’est pas ma partie, je suis spécialisé dans la théologie. Il vous faut voir “ Père ” un tel, à l’étage supérieur. ”
“ Ils se rendirent auprès du “ Père ” un tel, et M. O... expliqua la situation à ce second prêtre. Les premiers mots prononcés par ce dernier décidèrent du changement qui s’opéra dans l’opinion que se faisait M. O... sur l’église catholique, car le prêtre dit : “ Ma chère petite dame, ne savez-vous pas que l’église catholique est établie depuis 2 000 ans ? ”, etc.
“ M. O... bondit de sa chaise, saisit la main de sa femme, et s’élança au dehors, criant derrière lui : “ Je regrette, vous n’avez pas ce qu’il nous faut. ”
“ Dès ce moment-là, M. O... est devenu beaucoup plus raisonnable. Il a accepté le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” et “ La vérité vous affranchira ” en français ainsi qu’un exemplaire des saintes Écritures, qu’il est en train de lire. Il a aussi permis à sa femme d’inscrire l’une des enfants à l’église protestante.
“ Mme O... fut baptisée lors de l’Assemblée de la volonté divine à New-York.
“ Dans l’intervalle, sœur O... ayant pris position pour la vérité, sa sœur, Mme G..., étudie maintenant et fait de rapides progrès.
“ M. G... a également décidé d’envoyer ses enfants à l’église protestante. Des dispositions ont été prises pour qu’une étude soit faite avec lui.
“ C’est une véritable joie pour nous de travailler ici et de voir ces personnes françaises rejeter le joug du système catholique et trouver le vrai bonheur et l’espérance dans la société du monde nouveau. Nous remercions Jéhovah de l’accroissement qu’il donne à mesure que ces brebis perdues sont trouvées. ” — D’un ministre pionnier dans Québec.
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Exacte dans les moindres détailsLa Tour de Garde 1960 | 15 octobre
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Exacte dans les moindres détails
ÉCRIVANT dans The Bible as History, Werner Keller cite un exemple de ce qui, affirme-t-il, “ montre à quel point la Bible est exacte même dans les moindres détails ”. L’écrivain Keller mentionne tout d’abord un extrait de The Romance of the Last Crusade, du commandant britannique Vivian Gilbert : “ Pendant la Première Guerre mondiale, le chef de brigade de l’armée d’Allenby en Palestine cherchait un soir, à la clarté d’une bougie, un nom dans sa Bible. Sa brigade avait reçu l’ordre de s’emparer d’un village qui se trouvait sur une proéminence rocheuse de l’autre côté d’une profonde vallée. Il s’appelait Micmasch et ce nom lui paraissait familier.
“ Finalement, il le trouva dans le premier livre de Samuel, au chapitre 13 et lut : “ Saül, son fils Jonathan, et le peuple qui se trouvait avec eux, avaient pris position à Guéba de Benjamin, et les Philistins campaient à Micmasch. ” Le récit se poursuit montrant comment Jonathan et le jeune homme qui portait ses armes parvinrent pendant la nuit jusqu’au poste des Philistins de l’autre côté, et comment ils franchirent deux rochers escarpés : “ Il y avait une dent de rocher d’un côté et une dent de rocher de l’autre côté, l’une portant le nom de Botsets et l’autre celui de Séné. ” (I Sam. 14:4). Ils escaladèrent le rocher et tombèrent sur la garnison qui se trouvait “ sur l’espace d’environ la moitié d’un arpent de terre ”. Le gros de l’armée ennemie réveillé par la mêlée se crut cerné par les troupes de Saül et “ la multitude s’écoulait, s’en allait, et ils s’entretuaient ”. — I Sam. 14:14-16, Da.
Racontant en peu de mots le reste de l’histoire, l’écrivain Keller dit : “ Saül attaqua avec toutes ses forces et battit l’ennemi (...) Le chef de brigade pensa que l’étroit passage à travers les rochers devait encore exister, entre les deux éperons, ainsi que “ la moitié d’un arpent de terre ” qui lui succédait. Il réveilla le commandant et relut avec lui les versets. Des patrouilles furent envoyées sur les lieux. Elles trouvèrent le passage, faiblement défendu par les Turcs, qui conduisait aux deux rochers, manifestement Botsets et Séné.
“ Au sommet, près de Micmasch, ils virent en effet, à la clarté de la lune, un terrain plat. Le général de brigade modifia son plan d’attaque. Au lieu d’engager toute sa brigade, il n’envoya qu’une compagnie à travers le passage, à la faveur de l’obscurité. Les quelques Turcs qu’elle rencontra furent mis hors de combat sans le moindre bruit, les rochers furent escaladés et, peu de temps avant l’aube, la compagnie occupait une position sur “ la moitié d’un arpent de terre ”. Les Turcs se réveillèrent et prirent la fuite en désordre, se croyant encerclés par l’armée d’Allenby (...) “ Et ainsi ”, conclut le commandant Gilbert, “ après des milliers d’années, les troupes britanniques suivirent avec succès la tactique de Saül et de Jonathan. ”
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