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Résident étrangerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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comme esclave à un immigrant ou à un membre de sa famille, il pouvait être racheté n’importe quand, et il était automatiquement libéré à sa septième année d’esclavage ou au Jubilé. — Lév. 25:47-52; Ex. 21:2; Deut. 15:12.
Seuls les Israélites de naissance avaient une possession héréditaire; toutefois, Jéhovah était le véritable propriétaire du sol, et il pouvait les expulser du pays ou les y ramener selon son bon vouloir. À propos des transactions foncières il a déclaré: “La terre ne devra pas se vendre à perpétuité, car la terre est à moi. Car vous êtes à mon point de vue des résidents étrangers et des immigrants.” — Lév. 25:23.
L’ÉTRANGER
Certaines personnes sont présentées comme des étrangers par rapport à la famille d’Aaron et à la tribu de Lévi. Il pouvait s’agir aussi bien d’Israélites selon la chair que de résidents étrangers ou de qui que ce soit d’autre. La Loi, en effet, avait confié les fonctions sacerdotales à la famille d’Aaron (Ex. 28:1-3), et les autres tâches du temple au reste de la tribu de Lévi (Nomb. 1:49, 50, 53). Ceux qui n’en faisaient pas partie, y compris les Israélites des douze tribus non lévitiques, étaient, dans certains domaines, considérés comme des ‘étrangers’ par rapport à la tribu de Lévi (Ex. 29:33, “un ‘non-Aaronite’, c’est-à-dire un homme qui ne faisait pas partie de la famille d’Aaron” [NW éd. 1984, note en bas de page]; “profane”, TOB; Nomb. 3:38, “c’est-à-dire un non-Lévite” [NW éd. 1984, note en bas de page; “profane”, TOB. Voir aussi Lévitique 22:10; Nombres 3:10). Comme le contexte l’indique, quand il apparaît dans le Pentateuque, le mot hébreu qui est ici traduit par “étranger” désigne le plus souvent quelqu’un qui ne faisait pas partie de la famille d’Aaron ni de la tribu de Lévi, et qui, de ce fait, n’assumait pas de charges sacerdotales ou ministérielles.
L’étranger (au sens de “non-Aaronite”) ne pouvait avoir part au sacrifice d’installation (Ex. 29:33), ni être oint d’huile sainte (Ex. 30:33), ni manger aucune chose sainte (Lév. 22:10). Celui qui ne faisait pas partie de la famille d’Aaron ne pouvait participer à aucune des tâches réservées aux prêtres (Nomb. 3:10; 16:40; 18:7). Même s’il appartenait à une autre tribu d’Israël, celui qui n’était pas Lévite ne pouvait s’approcher du tabernacle pour le dresser ou pour quelque autre raison que ce soit, sinon pour présenter des sacrifices ou consulter les prêtres à la porte de la tente de réunion (Lév. 4:24, 27-29). Si la fille d’un prêtre se mariait avec quelqu’un qui ne faisait pas partie de la famille d’Aaron, ni elle ni son mari ne pouvaient manger la contribution des choses saintes. — Lév. 22:12, 13.
Le terme étranger s’applique aussi à ceux qui adoptaient une attitude hostile ou contraire à la Loi, à ceux qui se détournaient de la Loi. Ainsi, la prostituée est qualifiée de “femme étrangère”. (Prov. 2:16; 5:17; 7:5.) Israël a sombré dans l’idolâtrie en suivant la voie des “étrangers”. — Jér. 2:25; 3:13.
Dans les Écritures hébraïques, le terme “étranger” désigne parfois une personne que l’on ne connaît pas ou qui vient d’ailleurs. — I Rois 3:18; Job 19:15.
Les chrétiens et les étrangers
Les Écritures grecques chrétiennes soulignent avec force que les disciples du Christ doivent aimer les étrangers. L’apôtre Paul écrit: “N’oubliez pas l’hospitalité [gr. philoxénias, l’amour des étrangers], car, grâce à elle, certains, à leur insu, ont accueilli des anges.” (Héb. 13:2). Jésus a montré que si certains témoignaient de l’hospitalité envers ses frères, même envers ceux qui leur étaient étrangers ou inconnus, il considérait que c’était envers lui qu’ils agissaient ainsi (Mat. 25:34-46). Dans une de ses lettres, Jean félicite Gaïus du bien qu’il faisait à des chrétiens qui lui étaient étrangers et qui avaient été envoyés pour visiter sa congrégation. En revanche, il condamne Diotrèphe, qui ne leur témoignait aucun respect. — III Jean 5-10; I Tim. 5:10.
Les chrétiens sont décrits comme des “étrangers” et des “résidents temporaires” parce qu’ils ne font pas partie du présent monde (Jean 15:19; I Pierre 1:1). Ils sont étrangers en ce qu’ils ne se conforment pas aux pratiques du monde hostile à Dieu (I Pierre 2:11). Les chrétiens venant des nations gentiles, qui étaient autrefois “étrangers aux alliances de la promesse”, sans espérance et “sans Dieu dans le monde”, ne sont “plus [grâce à Christ] des étrangers ni des résidents étrangers”, mais des “concitoyens des saints et membres de la maison de Dieu”. — Éph. 2:11, 12, 19.
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RespectAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RESPECT
Considération ou déférence que l’on accorde à une personne jugée digne d’estime; égards justifiés pour quelque chose ou, plus particulièrement, pour quelqu’un ainsi que pour ses qualités, ses actes, sa fonction, sa position ou son autorité. Respecter quelqu’un, c’est l’“honorer”. Dans les langues originales, plusieurs termes emportent l’idée d’honneur, de respect ou de crainte salutaire qu’on accorde à une personne.
LE RESPECT ENVERS JÉHOVAH ET SES REPRÉSENTANTS
Parce qu’il est le Créateur, Jéhovah Dieu est digne du plus grand honneur de la part de toutes ses créatures intelligentes (Rév. 4:11). Un tel honneur requiert de ces dernières qu’elles lui obéissent fidèlement, par amour pour lui et par reconnaissance pour tout ce qu’il a fait en leur faveur (Mal. 1:6; I Jean 5:3). Honorer Dieu signifie également utiliser ses choses de valeur au profit du vrai culte. — Prov. 3:9.
Celui qui s’approprie ce qui appartient au Créateur manque de respect pour les choses sacrées. C’est ce que firent Hophni et Phinéhas, fils du grand prêtre Éli. Ils s’emparaient du meilleur de tous les sacrifices qui étaient faits à Jéhovah. En ne prenant pas de mesures rigoureuses contre ses fils, Éli les honora plus que Jéhovah. — I Sam. 2:12-17, 27-29.
Alors que les hommes montrent qu’ils honorent Jéhovah Dieu en lui obéissant fidèlement et en servant les intérêts de son culte, Dieu honore les humains en les bénissant et en les récompensant (I Sam. 2:30). Ainsi, Jéhovah honora le roi David, qui le servait fidèlement et désirait bâtir un temple pour abriter la sainte arche de l’alliance, en faisant avec lui une alliance pour un royaume. — II Sam. 7:1-16; I Chron. 17:1-14.
Les prophètes, et tout particulièrement Jésus Christ, le Fils de Dieu, méritaient le respect en tant que porte-parole de Jéhovah. Mais au lieu d’honorer ces hommes, les Israélites les maltraitèrent verbalement et physiquement, allant même jusqu’à les faire mourir. L’irrespect des Juifs envers les représentants de Jéhovah atteignit
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