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MèreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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âge d’être sevrés, capables d’avoir une certaine connaissance, donc de louer Jéhovah et de recevoir une formation au temple. — Mat. 21:15, 16; I Sam. 1:23, 24; 2:11.
Il s’établissait des liens très étroits entre la mère et ses enfants parce qu’elle s’occupait presque exclusivement d’eux jusqu’au moment où, après le sevrage, le père commençait à intervenir davantage dans leur éducation. Chacun reconnaissait l’importance du rôle de la mère au sein de la maisonnée. On lui devait le respect, même lorsqu’elle était âgée (Ex. 20:12; 21:15, 17; Prov. 23:22; Deut. 5:16; 21:18-21; 27:16). Bien entendu, son rôle était subordonné à celui de son mari à qui elle devait toujours accorder le respect et l’obéissance. Pendant son enfance, Jésus était soumis à Joseph, son père adoptif, et à Marie, sa mère. — Luc 2:51, 52.
Lorsqu’un homme avait plusieurs femmes, ses fils distinguaient leur véritable mère des autres épouses de leur père en l’appelant “mère”. Pour faire la distinction entre ses demi-frères et ses frères à part entière, on utilisait l’expression “fils de ma mère”. — Juges 8:19; Gen. 43:29.
La mère devait enseigner à ses enfants les préceptes et les commandements de leur père, et veiller à ce qu’ils les respectent (Prov. 1:8; 6:20; 31:1). C’est elle qui dirigeait la maisonnée sous l’autorité de son mari. Elle était très occupée à élever dans la bonne voie les enfants qu’elle mettait au monde, ce qui la protégeait dans une grande mesure de la tentation de bavarder ou de se mêler des affaires d’autrui. Elle était protégée aussi longtemps qu’elle marchait dans la foi (I Tim. 5:9-14; 2:15). Une bonne mère préparait à manger, tissait et faisait des vêtements, aussi bien pour ses enfants que pour les autres membres de sa maisonnée. Son mari et ses fils pouvaient alors la louer en public. — Prov. 31:15, 19, 21, 28.
AU SENS FIGURÉ
En Juges 5:7, le mot “mère” est utilisé pour désigner une femme qui vient en aide à son prochain, qui en prend soin. De son côté, Paul emploie l’image d’une “mère [qui] entoure de soins les enfants qu’elle nourrit” pour illustrer la douceur dont il fait preuve envers ses ‘enfants spirituels’, ceux à qui il a fait connaître la vérité divine (I Thess. 2:7). Les chrétiennes sont comme des mères et des sœurs pour leurs frères dans la foi, puisqu’elles sont en relations spirituelles très étroites avec eux. Elles doivent donc être traitées comme telles par leurs compagnons chrétiens, c’est-à-dire avec respect et en toute chasteté (Marc 3:35; I Tim. 5:1, 2). Les épouses chrétiennes qui suivent le bon exemple de Sara, la femme d’Abraham, sont appelées les “enfants” de celle-ci (I Pierre 3:6). Puisque l’homme a été formé “de la poussière du sol”, la terre peut être assimilée, au sens figuré, à sa “mère”. (Gen. 2:7; Job 1:21.) La Bible parle d’une ville comme d’une mère, dont les enfants sont les habitants (II Sam. 20:19). Quant à Jérusalem, le siège du gouvernement, elle représentait toute la nation, et, de ce fait, tous les Israélites étaient considérés comme ses enfants (Gal. 4:25, 26; Ézéch. 23:4, 25; voir Psaume 137:8, 9). De même, on disait d’une grande ville qu’elle était la mère des “localités de sa dépendance” qui l’entouraient ou, littéralement, de ses “filles”. (Ézéch. 16:46, 48, 53, 55; voir aussi les notes en bas de page de la New World Translation, édition de 1960.) Babylone la Grande, “la grande ville”, est appelée “la mère des prostituées et des choses immondes de la terre”. — Rév. 17:5.
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MérèdAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉRÈD
{Article non traduit.}
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MérémothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉRÉMOTH
{Article non traduit.}
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Mer en métal fonduAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MER EN MÉTAL FONDU
(ou Mer de cuivre).
Une fois le temple construit, sous le règne de Salomon, une “mer en métal fondu” remplaça le bassin de cuivre transportable qui était utilisé dans l’ancien tabernacle (Ex. 30:17-21; I Rois 7:23, 40, 44). Fabriquée par Hiram, un homme de mère juive et de père phénicien, cette cuve fut de toute évidence appelée “mer” en raison de la grande quantité d’eau qu’elle pouvait contenir. En effet, ce récipient qui était également de cuivre mesurait “dix coudées [4,4 mètres] d’un bord à l’autre bord, circulaire tout autour; et sa hauteur était de cinq coudées [2,2 mètres], et il fallait un cordeau de trente coudées [13,4 mètres] pour en faire le tour”. — I Rois 7:23.
SA CIRCONFÉRENCE
La longueur de la circonférence fut manifestement arrondie à trente coudées, car elle devait être plus précisément de 31,4 coudées. À ce sujet, un commentaire biblique déclare ce qui suit: “Jusqu’à l’époque d’Archimède [troisième siècle avant notre ère], on mesurait toujours la circonférence d’un cercle en se servant de lignes droites de la dimension de son rayon; il est donc normal que Hiram ait décrit la mer comme ayant un tour de trente coudées. Effectivement, en employant la seule technique d’alors pour la mesurer, c’est-à-dire en reportant six fois le rayon ou demi-diamètre de cinq coudées le long du périmètre, ou ‘bord’, on trouve bien les trente coudées rapportées. Ce passage avait simplement pour but de donner les dimensions de la mer en des termes compréhensibles par tous. La longueur de la circonférence fut par conséquent calculée selon la méthode couramment utilisée par tous les ouvriers compétents de l’époque, tels que Hiram. Bien sûr, ce dernier devait parfaitement savoir que le périmètre de l’hexagone ainsi obtenu étant de trente coudées, la circonférence réelle devait être un peu plus longue.” Il ressort donc de ce commentaire qu’on utilisait habituellement le rapport de trois contre un (la circonférence étant évaluée au triple du diamètre) pour mesurer une circonférence, mesure que chacun considérait comme une simple approximation.
LE MÉTAL UTILISÉ
La mer de cuivre, décorée avec “des ornements en forme de courges”, avait à sa base douze représentations de taureaux qui, par groupes de trois, étaient tournés vers le nord, le sud, l’est et l’ouest. Son bord avait la forme d’une fleur de lis. L’épaisseur de cet énorme récipient étant “d’un palme [quelque 7,4 centimètres]”, il devait peser environ 27 tonnes (I Rois 7:24-26). Cette quantité considérable de cuivre provenait des réserves que le roi David avait constituées lors de ses conquêtes en Syrie (I Chron. 18:6-8). C’est dans la région du Jourdain que le coulage fut effectué dans des moules d’argile, coulage qui représentait un travail exceptionnel. — I Rois 7:44-46.
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