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Paroles de sagesse pour notre époqueLa Tour de Garde 1958 | 1er avril
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dessein qui s’y cache, mais il reste en étroite relation avec la sagesse pour avoir la capacité et l’intelligence d’utiliser cette connaissance en harmonie avec Dieu. “ La sagesse est en face de l’homme intelligent, mais les yeux de l’insensé sont à l’extrémité de la terre. ” (Prov. 17:24). L’insensé montre si peu de discernement que ses yeux pourraient être aussi bien très loin de lui, aussi loin que l’extrémité de la terre.
22. Comment l’insensé diffère-t-il de l’homme intelligent ? Comment Salomon, malgré toute sa sagesse, se tourna-t-il vers la stupidité ?
22 L’insensé ne garde pas Dieu présent à son esprit ou à sa vue ; l’homme intelligent le fait. Il n’est pas seulement sage en craignant Jéhovah ; il est intelligent. Il agit en harmonie avec sa crainte de Dieu. C’est Dieu lui-même qui a dit : “ Voici, la crainte (de Jéhovah), c’est la sagesse ; s’éloigner du mal, c’est l’intelligence. ” (Job 28:28). L’homme intelligent ne repoussera pas une réprimande pour s’en moquer ensuite : “ Frappe le moqueur, afin que l’inexpérimenté devienne avisé ; corrige l’homme intelligent, afin qu’il discerne la connaissance. ” (Prov. 19:25, NW). Une simple réprimande, non un coup violent, suffit à l’homme intelligent. En dépit de toute sa sagesse, il peut lui arriver de ne pas agir d’une façon avisée ou correcte. C’est pour cette raison qu’il peut avoir besoin de temps à autre d’une réprimande qui le ramène à l’intelligence. Dans sa vieillesse le roi Salomon n’écouta pas la simple réprimande. Malgré toute la sagesse dont Dieu l’avait pourvu, il se tourna vers la stupidité. Pourquoi ? Parce qu’il renonça à l’intelligence. De quelle façon ? En laissant s’obscurcir sa vision et son clair sentiment de ses relations avec Jéhovah Dieu ; il devint comme la bête. “ L’homme qui est en honneur, et qui n’a pas d’intelligence, est semblable aux bêtes que l’on égorge. ” — Ps. 49:21 49:20, NW.
23. Quelle action fit perdre à Salomon son intelligence ? Comment peut-on apprécier la hauteur de la sagesse d’où il a déchu ?
23 Salomon perdit son intelligence quand il renonça à ses relations avec Jéhovah pour se mettre sous le joug d’autres dieux, les divinités des nombreuses femmes païennes qu’il avait épousées. “ (Jéhovah) fut irrité contre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur de (Jéhovah), le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois. Il lui avait à cet égard défendu d’aller après d’autres dieux ; mais Salomon n’observa point les ordres de (Jéhovah). ” (I Rois 11:9, 10). La hauteur de la sagesse d’où déchut Salomon pour mourir dans la défaveur divine peut s’apprécier quand on lit les écrits que ce roi composa sous l’inspiration, en tant que témoin de Jéhovah.
24. Pourquoi ne faut-il jamais se moquer des choses de Dieu ? Pourquoi nous efforcerons-nous de faire de la connaissance, de la sagesse et de l’intelligence une partie de nous-mêmes ?
24 Ne nous moquons jamais des choses de Dieu. On n’obtiendra jamais de cette façon la connaissance vivifiante du vrai Dieu. Celui qui comprend le lien l’unissant à son Créateur et sa totale dépendance vis-à-vis de Dieu parviendra sans peine à le connaître. “ Le moqueur cherche la sagesse et ne la trouve pas, mais pour l’homme intelligent la science est chose facile. ” (Prov. 14:6). Voyant par conséquent de quelle façon il faut faire aller de pair la connaissance, la sagesse et l’intelligence et à quel point elles sont nécessaires pour la vie et une conduite droite, nous nous efforcerons d’en faire une partie intégrante de notre personne. Nous en ferons des parents, des membres de notre famille spirituelle. “ Dis à la sagesse : Tu es ma sœur ! et appelle l’intelligence ton amie. ” — Prov. 7:4.
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La fausse religion engendre le fanatismeLa Tour de Garde 1958 | 1er avril
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La fausse religion engendre le fanatisme
LA BIBLE montre clairement que la fausse religion ou fausse adoration engendre le fanatisme. Sous ce rapport, un exemple moderne s’est présenté au Panama ; c’est un ministre de Jéhovah à plein temps, du nom de José, qui en fit l’expérience.
Cela arriva le 5 novembre 1956 ; un groupe de quatre témoins de Jéhovah, José y compris, se rendaient à pied à un petit village pour y prêcher. En route, ils s’arrêtèrent chez une de leurs connaissances pour rendre témoignage. Cette personne, une certaine Madame Gonzalez, appartenait à la secte des Évangélistes, et, comme elle croyait fermement à la guérison divine, la discussion se concentra sur cette question. Comme la discussion se poursuivait, son mari, M. Gonzalez, rentra des champs avec sa machette, couteau à longue lame servant à tous usages, serra la main des visiteurs et s’assit pour écouter. À un certain moment, la femme déclara que son pasteur affirmait que les témoins de Jéhovah enseignent une fausse religion. Cette déclaration excita immédiatement son mari qui se mit à insulter les témoins, disant qu’ils étaient des ivrognes et que leur film sur la société du monde nouveau montrait qu’ils ne valaient pas mieux que les gens de ce monde.
Gonzalez leur demanda de sortir tout de suite, et, comme ils se levaient pour partir, l’un des témoins, José, s’efforça de raisonner avec lui. À ce moment-là, Gonzalez fit une remarque ; le témoin, ne l’ayant pas bien comprise, lui demanda ce qu’il avait dit. Cela fit entrer Gonzalez en fureur. Levant son grand coutelas, il se mit à répéter : “ Oui, vous ou moi, vous ou moi ”, tandis que le témoin allait à reculons. Comme José cherchait à ramasser un bâton pour se défendre, Gonzalez fit tourner son couteau, lui faisant une profonde entaille au côté gauche du visage, lui tranchant presque l’oreille.
Tandis que José sortait en courant de la maison, Gonzalez à sa poursuite, les trois autres témoins se dispersèrent. José descendit la route en courant jusqu’à ce qu’il fût épuisé, puis il appela au secours. Une femme sortit d’une maison proche, le fit entrer et lui donna un mouchoir pour couvrir sa blessure. Son mari aida José jusqu’à la grand-route où, heureusement, un petit autobus, conduit par une personne de bonne volonté, vint à passer. Il mena le blessé jusqu’au poste de secours le plus proche. Quant ils y arrivèrent, ils le trouvèrent fermé car c’était jour férié. Il n’y avait rien à faire, semblait-il, que d’attendre un autobus qui emmènerait Joué à la ville de Colon.
En attendant, José était allongé sur le sol, la tête reposant sur les genoux d’un ami, le sang lui sortant par le nez et la bouche. Des voisins apportèrent de la glace et des serviettes pour essayer de l’arrêter. Au bout d’une heure environ, une voiture de la police survint et emmena José et son compagnon de bonne volonté à l’hôpital Amador Guerrera de Colon. Dans l’intervalle, la police arrêtait Gonzalez.
Quant au reste de la famille Gonzalez, tous désapprouvèrent cet acte fanatique et exprimèrent un profond chagrin pour ce qui s’était passé. Sa femme, lui rendant visite en prison, ne le trouva aucunement repentant. Fanatiquement, il essayait de se justifier sous prétexte que Pierre avait employé une épée pour défendre Jésus. En cela il oubliait que celui que Pierre frappa appartenait à la populace armée venue pour emmener Jésus, le Fils innocent de Dieu. Et encore que, même dans de telles conditions de provocation, Jésus réprimanda fermement Pierre pour avoir recouru à l’épée littérale. Comme le fanatisme rend les personnes aveugles !
Le ministre à plein temps, José, se rétablit complètement de sa blessure ; il jouit de nouveau de ses privilèges dans le ministère. Par suite de cet incident, il a de nombreuses occasions de rendre témoignage au nom et au royaume de Jéhovah dans le voisinage ; de faire remarquer aussi que Jésus a dit à ses disciples qu’ils devaient s’attendre à de telles persécutions. D’autre part, Mme Gonzalez raconte que d’autres personnes sont venues lui dire qu’elles ne songeraient jamais à devenir évangélistes, puisqu’on leur enseigne à tuer. En vérité, la fausse religion rend les gens fanatiques et les fanatiques non seulement font du tort aux autres mais nuisent à leur propre cause.
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