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MemphisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de Dieu (voir II Rois 2:23; Ésaïe 22:12). Tant pour le royaume du Nord que pour celui du Sud (Israël et Juda), l’Égypte, représentée ici par Memphis et Tahpanès, s’avéra être un vain espoir; dans le même temps, du reste, elle était prête à exploiter égoïstement le peuple qui avait conclu une alliance avec Dieu. — Osée 7:11; És. 30:1-3; II Rois 23:31-35.
Memphis était un centre religieux et culturel de l’Égypte; toutefois, au huitième siècle avant notre ère, Ésaïe annonça que la sagesse orgueilleuse des princes (qui étaient peut-être aussi prêtres) de Noph (Memphis) serait inutile et que l’Égypte errerait (És. 19:13). Ses conseillers entretenaient apparemment au sein du peuple égyptien un sentiment de fausse sécurité vis-à-vis de l’agressive puissance assyrienne.
À Memphis, on a mis au jour plusieurs chroniques qui concernent le règne du monarque éthiopien Tirhacah sur l’Égypte. Celui-ci survécut au combat qui l’opposa en Canaan au roi assyrien Sennachérib (732 av. n. è.) (II Rois 19:9), mais le fils de ce dernier, Ésar-Haddon, détruisit ultérieurement l’armée égyptienne et la força à se replier sur Memphis. Dans son propre récit de la bataille qui s’ensuivit, Ésar-Haddon déclare: “Memphis, la cité royale [de Tirhacah], en une demi-journée, avec mines, tunnels, assauts, je l’assiégeai, la capturai, la détruisis, la dévastai, la brûlai par le feu.” Quelques années plus tard, les forces égyptiennes semblent avoir repris Memphis et massacré la garnison assyrienne. Mais Assurbanipal, fils d’Ésar-Haddon, entra en Égypte et obligea ceux qui s’étaient emparés du pouvoir à fuir Memphis et à remonter le Nil (en direction du sud).
Avec le déclin de l’Assyrie, dans la dernière partie du septième siècle, Memphis fut de nouveau et entièrement soumise à l’Égypte. Après la désolation du pays de Juda par le roi babylonien Nébucadnezzar, en 607 avant notre ère, des réfugiés juifs s’enfuirent en Égypte et s’établirent à Memphis et dans d’autres villes (Jér. 44:1). Par l’intermédiaire de ses prophètes Jérémie et Ézéchiel, Jéhovah les condamna au désastre; il annonça que Nébucadnezzar frapperait l’Égypte et son pharaon Hophra (Apriès) d’un coup dévastateur et que Memphis (Noph) subirait l’attaque de plein fouet (Jér. 44:11-14, 29, 30; 46:13, 14, 19; Ézéch. 30:10-13). Confiants, les assaillants babyloniens de Memphis monteraient contre la ville en plein jour. — Ézéch. 30:16.
En 525 avant notre ère, Memphis subit une défaite cuisante de la main du roi perse Cambyse et devint, du coup, le siège d’une satrapie. La ville ne se remit jamais vraiment des suites de cette conquête. Avec la montée d’Alexandrie, sous les Ptolémées, elle déclina régulièrement et, au septième siècle de notre ère, elle n’était plus qu’un vaste amas de ruines.
Les grands cimetières qui occupent en partie le site de l’ancienne Memphis témoignent de la place importante que cette ville a tenue jadis; on y compte une vingtaine de pyramides ou tombes royales monumentales. La prophétie d’Osée, prononcée au huitième siècle avant notre ère contre l’infidèle Israël, fait sans doute référence au rôle de premier plan que jouait Memphis en tant que lieu d’inhumation des rois. Elle dit en effet: “L’Égypte les rassemblera; Memphis les ensevelira.” (Osée 9:6). Parmi les pyramides découvertes à Sakkara, juste au nord-ouest de Memphis, il y a celle, à degrés, qui fut construite par le roi Djoser (IIIe dynastie) et que l’on considère comme la plus ancienne construction de pierre autoportante. Plus loin, à l’ouest-nord-ouest de Memphis, se trouvent les pyramides de Gizeh, bien plus impressionnantes, et le grand Sphinx. Aujourd’hui, ces tombes et autres édifices de pierre sont les derniers vestiges du glorieux passé religieux de Memphis. Conformément à la prophétie, la ville est devenue “un objet de stupéfaction”. — Jér. 46:19.
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MémucanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉMUCAN
{Article non traduit.}
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MénahemAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉNAHEM
(“consolateur”).
Fils de Gadi et roi d’Israël pendant dix ans (vers 791-780 av. n. è.). Quand il apprit que Schallum avait assassiné le roi Zacharie, Ménahem monta de Tirzah à Samarie, où il tua l’assassin. Après quoi, il prit le pouvoir. C’est selon toute vraisemblance vers le début de son règne que Ménahem abattit Tiphsah “et tout ce qui s’y trouvait, ainsi que son territoire depuis Tirzah, parce qu’elle n’avait pas ouvert”. Comme la ville s’était apparemment montrée peu disposée à lui ouvrir ses portes (LXX, Vg, Sy), il infligea à ses habitants un traitement brutal: “Il éventra toutes ses femmes enceintes.” — II Rois 15:10, 13-17.
Ménahem fit ce qui était mauvais aux yeux de Jéhovah. Il encouragea le culte du veau, au lieu de s’écarter des péchés de Jéroboam, le premier roi du royaume des dix tribus. Pendant son règne, Pul (Tiglath-Piléser III), roi assyrien, envahit Israël et Ménahem dut lui payer “mille talents d’argent”. Il se procura cette somme en levant un impôt de 50 sicles d’argent sur “tous les hommes puissants et vaillants” d’Israël. Puisqu’un talent d’argent valait à peu près 3 000 sicles, il dut percevoir l’impôt auprès de 60 000 personnes environ. Ménahem donna l’argent au roi assyrien “pour que ses mains fussent avec lui afin d’affermir le royaume en sa propre main”. Après qu’il eut reçu les talents, Pul se retira du pays. — II Rois 15:19, 20.
Ménahem figure sur une inscription de Tiglath-Piléser III sous l’appellation de “Ménahem le Samarien” (Minehimmou Samarina). Il est mentionné avec le roi syrien Rezin (Rasounnou) et le roi Hiram (Hiroumou) de Tyr (à ne pas confondre avec le roi Hiram, contemporain de David), sur une liste de souverains de qui le monarque assyrien déclare avoir reçu un tribut. Ménahem mourut vers 780 avant notre ère et son fils Pécaïah lui succéda sur le trône d’Israël. — II Rois 15:22.
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Mendiant, mendicitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MENDIANT, MENDICITÉ
La mendicité est une pratique apparemment très ancienne dans les pays orientaux. Il est donc tout à fait remarquable qu’entre le moment où Israël fut constitué en nation et celui où il fut emmené en captivité à Babylone, les Écritures hébraïques ne disent nulle part qu’une forme quelconque de mendicité ait existé ou constitué un problème particulier parmi ce peuple. Lorsqu’ils furent libérés de l’esclavage égyptien et comme ils s’apprêtaient à quitter le pays, les Israélites “demandèrent [forme du verbe hébreu shâʼal] aux Égyptiens des objets d’argent, et des objets d’or, et des manteaux (...); et ils dépouillèrent les Égyptiens”. (Ex. 12:35, 36.) C’était en réalité ce que Dieu leur avait demandé de faire et avait annoncé. Cette démarche semble avoir été considérée
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