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Respectez le caractère sacré du sangLa Tour de Garde 1962 | 15 janvier
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chrétiens l’abstention du sang, ils songèrent également au sang humain.
18. Qu’est-ce qui prouve que transfuser du sang c’est alimenter avec du sang ?
18 Il importe peu que le sang soit absorbé par les veines au lieu de la bouche. Et l’argument que ce n’est pas la même chose que l’alimentation par voie intraveineuse n’a pas non plus de valeur. Il est de fait que la transfusion nourrit ou entretient la vie du corps. C’est ce que confirme un passage du livre Hemorrhage and Transfusion (Hémorragie et transfusion), dans lequel l’auteur, George W. Crile, cite une lettre de Denis, médecin français et un des premiers chercheurs dans le domaine de la transfusion. Voici ce que dit cette lettre : “ Faire une transfusion, ce n’est rien d’autre qu’alimenter par un chemin plus court qu’à l’ordinaire, c’est-à-dire placer dans les veines du sang tout fait au lieu de prendre de la nourriture qui ne devient du sang qu’après plusieurs changements. ”
19, 20. a) Étant donné les nouveaux procédés de la thérapeutique médicale, comment peut-on déterminer s’il faut accepter ou refuser un traitement impliquant l’emploi du sang ? b) Quel bel exemple David a-t-il donné sous ce rapport, témoignant ainsi de son respect pour le caractère sacré du sang ?
19 Étant donné l’accent mis sur l’usage du sang dans le monde médical, on recommande constamment de nouveaux traitements qui impliquent l’emploi du sang. Mais qu’il s’agisse de sang total ou d’une fraction sanguine, que ce soit du sang prélevé de son propre corps ou prélevé d’un autre sujet, que le sang soit administré sous forme de transfusion ou de piqûre, la loi divine garde toute sa valeur. Dieu ne permet pas à l’homme d’utiliser le sang comme les autres matières. Dieu lui demande de respecter le caractère sacré du sang.
20 Quel bel exemple de respect de la loi en question fut celui que donna le roi David, homme craignant Dieu ! Avant l’époque de l’expulsion hors du pays des ennemis du peuple de Dieu, les Philistins avaient une garnison à Bethléhem. Un jour “ David eut un désir, et il dit : Qui me fera boire de l’eau de la citerne qui est à la porte de Bethléhem ? ” En effet, David aurait voulu que les Philistins fussent partis et qu’il pût sans danger se rendre à la citerne de Bethléhem pour y boire de son eau. En entendant ce désir, “ trois hommes (vaillants) passèrent au travers du camp des Philistins, et puisèrent de l’eau de la citerne qui est à la porte de Bethléhem. Ils l’apportèrent et la présentèrent à David. ” Ce que ces hommes lui apportaient n’était rien d’autre que de l’eau, mais ils étaient allés la chercher au péril de leur vie. David ne l’ignorait pas. Aussi refusa-t-il de la boire. “ Il la répandit devant l’Éternel (Jéhovah). Il dit : Loin de moi, ô Éternel, la pensée de faire cela ! Boirais-je le sang de ces hommes qui sont allés au péril de leur vie ? Et il ne voulut pas la boire. ” (I Chron. 11:16-19 ; II Sam. 23:15-17). David respectait la loi divine. S’il s’abstenait du sang animal, il se gardait évidemment de consommer du sang humain, faute bien plus grave. Il se garda même de rien faire qui ressemblât à une transgression de la loi divine. C’était un homme selon le cœur de Dieu. C’est par une obéissance semblable, venue du cœur, que les chrétiens actuels s’abstiennent de tout abus du sang. Par amour pour Dieu, ils témoignent du respect pour le caractère sacré du sang.
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Employez la vie d’une manière conforme à la volonté divineLa Tour de Garde 1962 | 15 janvier
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Employez la vie d’une manière conforme à la volonté divine
1. a) La volonté de qui dicte l’usage à faire du sang ? Quelles pratiques défend-il ? b) Quel événement du temps de Caïn et d’Abel indiqua à quel usage légitime pouvait servir le sang répandu ?
IL N’EST qu’une seule manière d’employer légitimement le sang, c’est de l’employer d’une manière conforme à la volonté divine. Il est interdit de manger du sang. Dieu ne donne pas le droit de l’administrer sous forme de traitement médical destiné à conserver la vie. En dehors de sa fonction vitale dans le corps de la créature qui en est le propriétaire, il n’y a qu’un seul usage du sang qui soit permis par Dieu. Cet emploi fut indiqué aux jours de Caïn et d’Abel. Il est écrit : “ Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. Au bout de quelque temps, Caïn fit à l’Éternel (Jéhovah) une offrande des fruits de la terre ; et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Éternel (Jéhovah) porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. ” (Gen. 4:2-5). L’offrande de Caïn consista en produits végétaux privés d’âme. Mais le sacrifice d’Abel représentait une vie et exigea une effusion de sang. En agréant l’offrande d’Abel, Jéhovah indiqua pour la première fois qu’un sacrifice devait nécessairement comporter une effusion de sang. Mais Caïn refusa de se laisser diriger par Dieu en ce domaine. Au contraire, Caïn tua son frère Abel, le seul homme qui employât la vie, la sienne et celle de son troupeau, d’une manière conforme à la volonté divine.
2. Quel fut le seul usage légitime du sang répandu permis par Dieu ? À qui le fit-il savoir et comment ?
2 Les fidèles serviteurs de Dieu savaient que c’était la volonté divine que le sang des animaux fût répandu en sacrifice. Noé, Abraham et d’autres hommes firent un tel usage du sang, comme cela est dit dans la Bible (Gen. 8:20 ; 22:13). Quand leurs descendants, c’est-à-dire les Israélites, se rassemblèrent au pied du mont Sinaï, où ils furent organisés en nation, Jéhovah leur dit en termes très clairs qu’il n’y a qu’un seul usage auquel peut servir le sang répandu. Dieu leur déclara : “ Je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes ; car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme. ” (Lév. 17:11, Da). Puisque le sang est si intimement lié aux phénomènes vitaux et que le péché entraîne la perte de la vie, Dieu exige comme sacrifice propitiatoire pour le péché ce qui représente la vie, à savoir le sang. Il est écrit : “ Sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. ” — Héb. 9:22.
3. Quelle grande victime préfigurèrent les victimes animales et de quelle façon son sang bénéficie-t-il à l’humanité ?
3 Les victimes animales préfigurèrent toutes une grande Victime, capable d’effacer le pêché d’une manière permanente et d’offrir aux serviteurs de Dieu l’occasion d’obtenir la vie éternelle. Cette victime ne fut pas prise parmi les
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