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À qui appartenez-vous ?La Tour de Garde 1965 | 15 mai
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Dieu. Vous pourrez dire comme le psalmiste : “Garde mon âme, car je suis pieux ; sauve ton serviteur, ô mon Dieu ; il met sa confiance en toi. Aie pitié de moi Seigneur [Jéhovah, NW], car je crie vers toi tout le jour.” — Ps. 86:2, 3, AC.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1965 | 15 mai
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Questions de lecteurs
● Dans I Chroniques 2:13-15 (Jé), pourquoi est-il parlé des sept fils de Jessé, alors que dans le premier livre de Samuel, David est mentionné comme le huitième fils ?
Dans I Chroniques 2:13-15 (Jé), le récit biblique dit que “Jessé engendra Éliab son premier-né, Abinadab le second, Shiméa le troisième, Netanéel le quatrième, Raddaï le cinquième, Oçem le sixième, David le septième.” Dans I Samuel 16:10, 11 (Jé), il est écrit : “Jessé fit ainsi passer ses sept fils devant Samuel, mais Samuel dit à Jessé : ‘Yahvé n’a choisi aucun de ceux-là.’ Il demanda à Jessé : ‘En est-ce fini avec tes garçons ?’ et celui-ci répondit : ‘Il reste encore le plus jeune, il est à garder le troupeau.’” Dans le chapitre suivant de I Samuel, au 1Sa 17 verset 12, nous lisons : “David était le fils d’un Éphratéen de Bethléhem de Juda, qui s’appelait Jessé et qui avait huit fils.”
De ces récits il ressort que l’un des fils qui passèrent devant Samuel est mort avant de se marier et d’avoir des enfants, d’où l’omission de son nom dans I Chroniques 2, où l’on trouve la généalogie de Jessé et d’autres Israélites. Il convient de se rappeler que le premier livre de Samuel a été écrit par Samuel, Gad et Nathan, et qu’il fut achevé vers 1077 av. J.-C. Toutefois, le livre des Chroniques a été écrit par le prêtre Esdras vers 460 avant notre ère. Quand il écrivit I Chroniques 2:13-16, Esdras omit le nom du fils de Jessé qui était manifestement mort sans laisser d’enfants.
● Que voulait dire Thomas par les paroles rapportées dans Jean 11:16 (MN) : “Allons-y aussi, que nous mourions avec lui” ?
Juste avant que l’apôtre Thomas prononce ces paroles, Jésus-Christ avait dit que Lazare était mort, et il avait ajouté : “Et je me réjouis, à cause de vous, de ce que je n’étais pas là, afin que vous croyiez. Mais allons à lui.” (Jean 11:15, MN). Thomas dit alors à haute voix : “Allons-y aussi, que nous mourions avec lui.” Par ces mots, Thomas se référait, non pas à Lazare qui était mort, mais à Jésus. Il parlait ainsi parce qu’il croyait que si Jésus allait à Béthanie, en Judée, là où se trouvait Lazare qui était mort, les Juifs le feraient certainement mourir. Thomas connaissait les intentions meurtrières des Juifs hostiles. Cela est indiqué dans le Jn 11 verset huit du même chapitre : “Les disciples lui dirent : ‘Rabbi, tout récemment encore les Judéens cherchaient à te lapider, et tu y vas de nouveau ?’” Les paroles de Thomas se réfèrent donc à Jésus, non pas en ce qui concerne sa mise au poteau par les Romains, mais sa persécution et sa lapidation possibles de la part des Juifs qui s’opposaient à lui. C’est pourquoi Thomas dit aux disciples de Jésus de l’accompagner afin de mourir avec lui.
● Quelle était apparemment la raison pour laquelle l’ange avec qui Jacob lutta toucha ce dernier à “l’emboîture de la hanche, au tendon” de sorte que Jacob traîna la jambe ?
L’ange toucha la cuisse de Jacob sans doute pour que ce dernier ne soit pas exalté à l’excès pour avoir lutté victorieusement corps à corps avec un ange, afin d’obtenir sa bénédiction. L’ange toucha donc Jacob à la cuisse et “l’emboîture de la hanche de Jacob se démit”, et il boita par la suite (Gen. 32:24, 25, 32). Cette infirmité le maintiendrait dans l’humilité, lui montrerait que sa victoire n’était pas due à sa propre force et que l’ange avait une force supérieure à la sienne. Cela nous fait penser à l’“épine dans la chair” de Paul, apôtre de Jésus-Christ, écharde que Dieu refusa de lui ôter, afin qu’il “ne soit pas exalté à l’excès” pour avoir reçu du Seigneur des visions et des révélations surnaturelles et d’autres bénédictions spirituelles. — II Cor. 12:1-7, MN.
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