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Protestation contre la lapidation d’une Salle du RoyaumeLa Tour de Garde 1953 | 1er décembre
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l’américaine inculqueront à leurs enfants ce principe fondamental de liberté. ”
La lapidation de la Salle du Royaume d’Easton a incité un homme d’affaires juif à offrir une récompense de 100 dollars pour tout renseignement permettant l’arrestation des personnes responsables. Poursuivant son reportage sur l’incident et cette offre, l’Express d’Easton dit encore :
“ Des débris de vitres étaient répandus à l’intérieur de la salle et les éclats mettaient les fidèles en danger. Beaucoup de personnes ont exprimé leur indignation contre ces voies de fait. M. Malkin a dit qu’il offrait la récompense uniquement “ dans l’intérêt de la préservation des droits de l’homme et des libertés. Des outrages de ce genre contre des minorités ne doivent pas rester impunis ”, a-t-il déclaré. “ L’avenir de la sécurité de l’Amérique est fondé sur le maintien de la liberté individuelle et celle des minorités. Si une telle chose peut arriver aux témoins de Jéhovah, elle pourrait également arriver à n’importe quelle église ou groupement religieux. Si ceux qui ont perpétré cet attentat sont arrêtés et punis, ce sera la meilleure chose qui soit jamais arrivée à Easton. ”
Il est évident que M. Malkin est au courant de l’histoire mondiale récente. Comment cela ? Parce que l’un des tout premiers groupements à être supprimé par Adolf Hitler était celui des témoins de Jéhovah.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1953 | 1er décembre
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preuve d’ignorance du récit biblique, car les hommes de couleur ne descendaient pas de Canaan maudit.
Il semble, par conséquent, que Canaan s’est probablement livré à certains abus ou a fait montre de perversité sur la personne de Noé, son grand-père ; que, de plus, Cham en a été témoin sans intervenir. Au lieu de cela il raconta ce qui était arrivé à son père. Sem et Japhet s’efforcèrent de couvrir cet opprobre. C’est pourquoi ils furent bénis ; Canaan, le présumé coupable, fut maudit, et quant à Cham, l’observateur fautif et bavard, il n’en fut tenu aucun compte mais il souffrit par suite du déshonneur qui retomba sur ses descendants. Telle est l’opinion raisonnable de nombreux érudits en matière biblique, bien que le très court récit contenu dans les saintes Écritures ne nous donne pas tous les détails. Dieu n’est pas contraint de justifier envers nous sa manière d’agir dans de telles situations en mentionnant toutes les particularités qui, dans ce cas, jetteraient quelque lumière sur le rôle joué par Canaan. Le point important y est relaté, c’est-à-dire que Jéhovah fit prononcer la prophétie par Noé et la réalisa.
● Où se trouve le commandement de haïr notre ennemi, tel que nous le lisons dans Matthieu 5:43 ? — A. H., Angleterre.
Dans le sermon sur la montagne Jésus s’exprima ainsi : “ Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu dois aimer ton prochain et haïr ton ennemi. Cependant, je vous dis : Continuez à aimer vos ennemis et à prier pour ceux qui vous persécutent ; afin que vous puissiez prouver que vous êtes des fils de votre Père qui est dans les cieux, puisqu’il fait lever son soleil sur les hommes méchants et sur les bons et qu’il fait pleuvoir sur les hommes justes et sur les injustes. ” — Mat. 5:43-45, NW.
Selon Jésus, les Juifs auraient entendu dire : “ Tu dois aimer ton prochain et haïr ton ennemi ”, cependant il ne déclara pas que cette maxime provenait de la loi de Moïse. La première partie, celle relative à l’amour du prochain, faisait partie de la Loi (Lév. 19:18). La deuxième partie ayant trait à la haine de l’ennemi n’émanait pas de la Loi. En réalité, ces paroles étaient en contradiction avec la Loi disant : “ Lorsque tu viens à rencontrer le bœuf de ton ennemi — ou son âne — qui vaguent, tu dois les lui ramener. Quand tu vois l’âne de celui qui te déteste tombé sous son faix, cesse de te tenir à l’écart de ton ennemi. Tu dois, en compagnie de son maître, venir en aide à l’animal. ” (Ex. 23:4, 5, Jé). Les Écritures hébraïques défendaient toute joie maligne lorsqu’un ennemi était atteint par le malheur, elles ordonnaient même qu’on l’assistât dans ses difficultés : “ Si ton ennemi a faim, donne-lui du pain à manger ; s’il a soif, donne-lui de l’eau à boire. ” — Job 31:29 ; Prov. 24:17 ; 25:21.
L’ordre de haïr son ennemi avait été ajouté par ceux qui enseignaient la tradition, et cette adjonction qui rendait nulle la Parole de Dieu était ce que Jésus condamna. Puisqu’il avait été ordonné aux Israélites d’aimer leur prochain, les maîtres juifs en déduisirent qu’en opposition à ce commandement ils devaient haïr leurs ennemis. Pour eux un “ ami ” ou “ prochain ” était un membre de la race juive, car ils considéraient tous les autres comme leurs ennemis naturels. Pour mettre fin à cette idée erronée chez un légiste de son temps, Jésus utilisa une illustration. Il parla d’un homme qui avait été dépouillé de ses habits, battu et laissé à demi mort. Un sacrificateur juif et un Lévite passèrent près de cet homme souffrant sans s’arrêter, puis, un Samaritain méprisé suivant ce chemin eut compassion de lui, lava ses plaies, le conduisit à une hôtellerie et paya afin qu’il y fût soigné. Ce Samaritain non juif fut désigné comme étant le véritable prochain du blessé, et non pas le prêtre juif et le Lévite (Luc 10:25-37). En considérant la compréhension traditionnelle limitant le vocable “ prochain ” à un Juif et vu la haine connue et l’animosité des Juifs envers les gentils, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi ils en vinrent à ajouter à la loi divine “ tu dois aimer ton prochain ” les mots “ et haïr ton ennemi ”.
Ainsi Jésus les réprimanda et leur indiqua qu’ils ne devaient pas aimer seulement leur prochain, mais aussi leurs ennemis. Le terme “ amour ” utilisé ici (grec : agape) signifie amour moral ou social, un amour fondé sur une volonté bien déterminée agissant selon des principes, le devoir et la décence. Il s’agit davantage de ce qui est juste, raisonnable, plutôt que de cet amour (grec : philéo) qui s’exprime par un attachement et une inclination sentimentaux, personnels, dont on pense généralement qu’ils viennent du cœur. En observant des principes équitables nous témoignerons cet amour moral envers tous les hommes, même envers ceux qui nous persécutent. Nous ne permettrons pas que des inimitiés personnelles nous incitent à renoncer à l’amour ou à une conduite fondée sur de justes principes, mais nous voulons les suivre dans nos rapports avec tous les hommes. Nous voulons même prier pour que s’ouvrent les yeux de ceux qui nous persécutent par ignorance, afin qu’ils discernent la vérité relative au monde nouveau de Jéhovah.
Nous ne prierons toutefois pas pour ceux que Jéhovah a condamnés, ceux sur lesquels il a prononcé un jugement définitif. Agir de la sorte serait violer les commandements de Jéhovah (Jér. 7:16 ; 11:14). Aimer des gens connus pour être des ennemis déclarés de Jéhovah déplairait à Dieu : “ Doit-on secourir le méchant, et aimes-tu ceux qui haïssent Jéhovah ? À cause de cela, Jéhovah est irrité contre toi. ” (II Chron. 19:2, Cr 1905). Nous ne haïssons pas les hommes qui sont nos ennemis pour des raisons personnelles, mais nous considérons ceux qui ont manifesté leur haine envers Dieu comme nos ennemis parce qu’ils sont les ennemis de Dieu. “ Ne dois-je pas, Jéhovah, haïr ceux qui te haïssent, avoir en horreur ceux qui s’élèvent contre toi ? Oui, je les hais d’une haine complète, je les regarde comme mes propres ennemis. ” (Ps. 15:4 ; 139:21, 22, Cr 1905). Mais en aucun cas nous ne rendrons “ le mal pour le mal ” mais laisserons la vengeance à Jéhovah. — Deut. 32:35 ; Rom. 12:17, 19.
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