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BarabbasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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avant l’occupation de la Palestine par les Romaines. C’est ce qui explique pourquoi Pilate déclara aux Juifs: “Vous avez une coutume, que je vous relâche quelqu’un à la Pâque.” — Jean 18:39.
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BarachieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BARACHIE
(Jah bénit).
Le père d’un certain Zacharie qui fut assassiné “entre le sanctuaire et l’autel”. — Mat. 23:35; Luc 11:50, 51.
Les mots “fils de Barachie” ne se trouvent pas dans le récit de Luc et le Codex Sinaiticus les omet dans celui de Matthieu. Certains biblistes pensent qu’ils ont pu être ajoutés au texte par un “correcteur” qui confondait ce Zacharie avec le prophète du même nom, “fils de Bérékiah”. (Zach. 1:1.) Mais il n’y a aucune preuve que ce dernier ait été assassiné. On a également suggéré que Jéhoïada, le père d’un Zacharie qui fut assassiné, portait deux noms différents, comme c’est le cas pour d’autres personnages de la Bible (comparez Matthieu 9:9 avec Marc 2:14; Matthieu 10:2, 3). Or, la signification du nom de Barachie est très proche de celle de Jéhoïada qui veut dire “Jéhovah connaît”.
Il est également admis que Jésus parlait ici de Zacharie, “fils de Jéhoïada, le prêtre”. (II Chron. 24:20-22.) C’est la conclusion la plus logique, car, le livre des Chroniques étant le dernier livre inscrit sur la liste du canon juif traditionnel, Abel était ainsi le premier et Zacharie le dernier des hommes droits mentionnés dans les Écritures hébraïques et ayant été assassinés. Selon II Chroniques 24:21, Zacharie fut mis à mort “dans la cour de la maison de Jéhovah”. L’autel de l’holocauste était situé dans la cour intérieure, hors du sanctuaire et face à l’entrée de celui-ci. Cela correspondrait au lieu où Jésus situa l’événement, “entre le sanctuaire et l’autel”.
Dans les deux cas, celui d’Abel et celui de Zacharie, il fut prophétisé qu’il faudrait rendre des comptes pour le sang versé (Gen. 4:10; II Chron. 24:22). En outre, il existe une grande similitude entre les circonstances et les événements du temps de Zacharie, fils de Jéhoïada, et ceux que connut la génération des hommes à qui Jésus adressa ces paroles. Au moment de sa mort, Zacharie déclara: “Que Jéhovah y veille et le redemande!” Ses paroles prophétiques ne tardèrent pas à se réaliser. Une petite troupe de Syriens montèrent contre le pays. Jéhovah livra les puissantes forces militaires de Juda en leur main, et ils dépouillèrent et supprimèrent tous les princes de Juda. Les Syriens exécutèrent des actes de jugement sur Joas et le laissèrent en proie à de nombreuses maladies. Par la suite, il fut assassiné par ses serviteurs (II Chron. 24:23-25). Après avoir parlé de la dette de sang dont s’étaient chargés ceux à qui il s’adressait, Jésus déclara: “Tout cela viendra sur cette génération.” (Mat. 23:36). La prophétie de Jésus se réalisa sur une grande échelle à l’égard de Jérusalem et de la Judée dans les années 70 à 73 de notre ère.
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BarakAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BARAK
(éclair).
Fils d’Abinoam, de Kédesch, dans le territoire de Nephtali. Vers le commencement de l’époque des juges, les Israélites ayant abandonné le culte pur, Dieu permit qu’ils soient opprimés pendant vingt ans par Jabin, roi de Canaan. Ils appelèrent alors à l’aide Jéhovah qui établit Barak comme chef sur eux (Juges 4:1-3). Tandis que les oppresseurs cananéens étaient fortement armées, “on ne voyait ni bouclier ni lance chez quarante milliers en Israël”. (Juges 5:8.) Cependant, dans les jours de Barak, Jéhovah donna à Israël la victoire sur ses ennemis et ce triomphe ne tomba pas dans l’oubli (Ps. 83:9). Les deux récits de ces événements (au chapitre 4 du livre des Juges et dans le chant triomphant de Déborah et de Barak, au chapitre 5) se complètent et brossent un tableau vivant de ce qui se passa alors.
La prophétesse Déborah, qui juge Israël en ce temps-là, incite Barak à prendre l’initiative de libérer son peuple. Barak accepte, mais à la condition que Déborah l’accompagne. Elle acquiesce, tout en l’informant que Jéhovah vendra Siséra, le chef des armées de Jabin, dans la main d’une femme. — Juges 4:4-9.
Barak recrute 10 000 hommes de Nephtali, de Zabulon et d’autres tribus d’Israël (Juges 5:9-18) et gravit le mont Tabor. À cette nouvelle, Siséra et ses troupes, équipés de 900 chars armées de faux de fer, s’avancent vers les Israélites dans la vallée du Kischon, le long de cet ouadi à sec (région connue généralement sous le nom de plaine d’Esdrelon, proche également de Méguiddo). Avec Barak à sa tête, l’armée Israélite, bien qu’insuffisamment équipée, descend courageusement du mont Tabor, prête à combattre les Cananéens supérieurement armés. Cependant, le Kischon devient brusquement un torrent dévastateur qui immobilise les chars de l’ennemi. En vérité, “du ciel ont combattu les étoiles, de leurs orbites elles ont combattu contre Siséra. Le torrent de Kischon les a emportés”. Barak et ses hommes poursuivent l’avantage acquis. “Tout le camp tomba sous le tranchant de l’épée. Il n’en resta pas même un seul.” — Juges 5:20-22; 4:10-16.
Quant à Siséra, il abandonne son char et son armée aux abois, s’enfuit et trouve refuge dans la tente de Jaël, femme de Héber, un Kénite qui est en paix avec Jabin. Jaël offre l’hospitalité à Siséra, mais pendant son sommeil, elle le tue en lui transperçant les tempes avec un piquet de tente, le faisant pénétrer jusque dans le sol. Quand Barak arrive, Jaël l’invite à entrer dans la tente où il voit que la parole de Jéhovah s’est accomplie: Siséra a bel et bien été vendu dans la main d’une femme (Juges 4:17-22; 5:24-27). Après cela, la main des Israélites victorieux “se faisait de plus en plus dure contre Jabin, roi de Canaan, jusqu’à ce qu’ils eussent retranché Jabin”. Dès lors, cette région d’Israël “connut le calme pendant quarante ans”. — Juges 4:23, 24; 5:31.
Barak est peut-être le “Bedan” de I Samuel 12:11 (si on se fie à la LXX et à la Peschitto, version syriaque). Barak est cité parmi les hommes fidèles, des exemples, “qui, grâce à la foi, ont mis à bas des royaumes, (...) sont devenus vaillants à la guerre, ont mis en déroute les armées des étrangers”. — Héb. 11:32-34.
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BARAKEL
{Article non traduit.}
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BarbareAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BARBARE
(gr. barbaros).
La répétition “bar bar” fait penser au bégaiement, au babillage ou aux paroles inintelligibles. C’est pourquoi, à l’origine, les
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