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District juridictionnelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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chef sur tout le district juridictionnel de Babylone, peut-être le district principal qui comprenait la ville même de Babylone (Dan. 2:48). Schadrach, Méschach et Abednégo, ses trois compagnons hébreux, reçurent également des fonctions administratives dans ce district (Dan. 2:49; 3:12). Il semble qu’Élam constituait un autre district juridictionnel de Babylone (Dan. 8:2). C’est peut-être parce qu’ils avaient vécu dans le district juridictionnel de Babylone que les Juifs qui revinrent d’exil furent appelés “fils du district juridictionnel” (Esdras 2:1; Néh. 7:6), à moins que cette expression ne les désigne en tant qu’habitants de Juda, district juridictionnel de la Puissance médo-perse. — Néh. 1:3.
Pendant le règne d’Assuérus (Xerxès Ier) tout au moins, l’Empire médo-perse comptait 127 districts juridictionnels, depuis l’Inde jusqu’à l’Éthiopie, immense territoire dans lequel étaient dispersés les Juifs (Esther 1:1; 3:8; 4:3; 8:17; 9:2, 30). Le pays de Juda, soumis à son gouverneur et à des chefs subalternes, était l’un de ces districts juridictionnels (Néh. 1:3; 11:3). Il semble cependant que Juda faisait partie d’une division politique plus grande encore, laquelle était dirigée par un fonctionnaire supérieur du gouvernement central. Apparemment, ce fonctionnaire transmettait au roi les plaintes graves relatives aux districts soumis à sa juridiction, puis il attendait de recevoir l’autorisation du roi pour agir. D’autres fonctionnaires subalternes pouvaient également réclamer qu’une enquête fût faite au sujet des activités d’un district juridictionnel (Esdras 4:8-23; 5:3-17). Avec la permission du roi, les districts juridictionnels pouvaient recevoir des fonds du trésor royal; les décrets du roi étaient transmis par des courriers dans toutes les parties de l’empire (Esdras 6:6-12; Esther 1:22; 3:12-15; 8:10-14). Tous les habitants des districts juridictionnels étaient ainsi informés des lois et des décrets du gouvernement central. — Comparez avec Esther 4:11.
Ce système antique de districts juridictionnels rendait souvent plus pénible le sort des peuples vassaux. C’est ce que reconnut le sage rédacteur de l’Ecclésiaste, en ces termes: “Si tu vois l’oppression de l’homme peu fortuné et la suppression par la violence du jugement et de la justice dans un district juridictionnel, ne soit pas stupéfait de la chose, car quelqu’un qui est plus élevé que l’élevé veille, et il y a ceux qui sont élevés au-dessus d’eux.” (Eccl. 5:8). Il n’était pas étonnant que les personnes d’humble condition fussent opprimées lorsque des dirigeants subalternes étaient eux-même surveillés par des fonctionnaires de rang plus élevé qui, pour la plupart, recherchaient leur avantage personnel aux dépens de leurs sujets.
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DivanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DIVAN
Voir LIT.
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DivertissementsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DIVERTISSEMENTS
{Article non traduit.}
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DivinationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DIVINATION
Du latin divus, “qui appartient à dieu”, indiquant par là que le message reçu émane des dieux. La “divination” désigne généralement l’art de découvrir ce qui est caché, et particulièrement ce qui a trait aux événements à venir, au moyen de puissances occultes spirites.
ORIGINE
Babylone, pays des Chaldéens, a été le berceau de la divination; de là, les pratiques occultes se sont répandues sur toute la terre par suite de la migration des hommes (Gen. 11:8, 9). De la partie exhumée de la bibliothèque d’Assurbanipal, un quart, dit-on est composé de tablettes divinatoires destinées à l’interprétation de tous les phénomènes observés dans le ciel et sur la terre, ainsi que des événements fortuits de la vie quotidienne. C’est après avoir recours à la divination que Nébucadnezzar décida d’attaquer Jérusalem; il est dit à ce sujet: “Il a secoué les flèches. Il a interrogé au moyen des téraphim; il a examiné le foie. Dans sa droite s’est trouvée la divination touchant Jérusalem.” — Ézéch. 21:21, 22.
L’examen du foie pour en tirer des présages était fondé sur la croyance selon laquelle cet organe était le siège de la vitalité, des émotions et de l’affection. Le sixième du sang de l’homme se trouve dans le foie. Les différences constatées dans ses lobes, ses canaux, ses appendices, ses veines, ses sillons et ses taches étaient interprétées comme autant de signes et de présages envoyés par les dieux (voir ASTROLOGUES). De nombreux foies en argiles ont été découverts, les plus anciens à Babylone; ils contenaient des augures et des textes cunéiformes utilisés par les devins. Les prêtres assyriens de l’Antiquité étaient appelés baru, nom qui signifie “inspecteur” ou “celui qui voit”, à cause de l’importance que leur religion diseuse de bonne aventure accordait à l’examen du foie.
CONDAMNÉE PAR LA BIBLE
Toutes les formes de divination, quel que soit le nom qu’on leur donne, sont en complète opposition avec la Sainte Bible. Par l’intermédiaire de Moïse, Jéhovah a fermement et maintes fois mis en garde les Israélites contre les pratiques divinatoires des autres nations (Deut. 18:9-12; Lév. 19:26, 31). Les faiseurs de rêve de la divination étaient condamnés, même si leurs signes prophétiques et leurs présages se vérifient (Deut. 13:1-5; Jér. 23:32; Zach. 10:2). L’hostilité marquée de la Bible contre les devins ressort du décret ordonnant leur mise à mort certaine. — Ex. 22:18; Lév. 20:27.
Quand les hommes se détournent de Jéhovah et s’éloignent de Celui-là seul qui connaît la fin dès le commencement, ils succombent facilement à l’influence démoniaque spirite dont la prétention est de révéler l’avenir. Nous en avons un exemple frappant en la personne de Saül qui commença par se détourner vers Jéhovah pour connaître les événements à venir, mais qui, après avoir été coupé de toute relation avec Dieu pour cause d’infidélité, eut recours aux démons pour suppléer à la direction divine qui lui faisait défaut. — I Sam. 28:6, 7; I Chron. 10:13, 14.
Par conséquent, la différence est très nette entre la vérité révélée de Dieu et les information obtenues par le moyen de la divination. Ceux qui recourent à cette pratique sont souvent pris de convulsions violentes provoquées par des forces démoniaques invisibles. Ils entrent parfois en transe sous l’influence d’une musique surnaturelle et de certaines drogues. Le mot grec pour divination vient du verbe mainesthai,
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