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ConcubineAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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avoir à la foi plusieurs femmes et des concubines (I Rois 11:3; II Chron. 11:21). Lorsque l’épouse était stérile, elle donnait parfois sa servante comme concubine à son mari, et l’enfant qui naissait de cette union était considéré comme l’enfant de la femme libre, la maîtresse de l’esclave (Gen. 16:2; 30:3). Les fils des concubines n’étaient pas des bâtards, mais des enfants légitimes, et ils pouvaient avoir part à l’héritage. — Gen. 49:16-21; comparez avec Genèse 30:3-12.
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Conducteur, noble, princeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CONDUCTEUR, NOBLE, PRINCE
Plusieurs termes hébreux peuvent être traduits diversement par “conducteur”, “noble” et “prince”. Voici ceux qui se rencontrent le plus fréquemment:
Nâghîd, qui signifie “chef”, “conducteur”, “chef de famille”, est utilisé à propos de Saül et de David en rapport avec leur désignation comme rois sur Israël, et Ézéchias en tant que roi de Juda, ces hommes ayant la responsabilité de faire paître le peuple de Jéhovah (I Sam. 9:16; 25:30; II Sam. 5:2; II Rois 20:5). La tribu de Juda fut choisie par Jéhovah pour conduire les douze tribus d’Israël. De Juda sortit la dynastie royale de David. — I Chron. 28:4; Gen. 49:10; Juges 1:2.
En Daniel 9:25 et Ésaïe 55:4, Jésus est désigné comme “Messie et Conducteur” et comme “un conducteur et un commandant pour les groupements nationaux”. Il donna ce conseil à ses disciples: “Ne vous faites pas non plus appeler ‘conducteurs’, car un seul est votre Conducteur [du grec kathêgêtês, guide], le Christ.” (Mat. 23:10). Pour ce qui est de la congrégation chrétienne, seul Jésus Christ est en droit de porter le titre de “Conducteur des véritables chrétiens; tous suivent Christ. Il est vrai que des chrétiens ‘sont à la tête’ dans le service de Dieu, mais ils ne portent pas le titre de “conducteurs” et on ne s’adresse pas à eux en utilisant ce terme. Si leur exemple doit être suivi, c’est uniquement parce qu’ils imitent Christ. — I Cor. 11:1; Héb. 13:7.
Nâdhîb, qui signifie “noble”, “volontaire”, est utilisé en Nombres 21:18 où il est mis en parallèle avec le mot “princes”, à propos des hommes d’Israël qui furent disposés à creuser un puits dans le désert. Il sert aussi à désigner les hommes au cœur bien disposé qui apportèrent volontairement leur contribution à la construction du tabernacle (Ex. 35:5). Tel qu’il est utilisé en Job 12:21, il désigne des hommes ayant une position en vue ou disposant d’un certain pouvoir. — Voir aussi Psaume 83:9-11.
Le mot hébreu ḫorîm, qui signifie “nobles”, “[hommes] libres”, est utilisé à propos de certains hommes influents d’une ville du royaume d’Israël, celui des dix tribus (I Rois 21:8, 11), ainsi que pour parler de Juifs qui détenaient une certaine autorité sous l’Empire perse (Néh. 5:7; 13:17). Un grand nombre des nobles de Juda et de Jérusalem, dont Daniel et ses compagnons, furent emmenés captifs à Babylone par le roi Nébucadnezzar lors de la première captivité en 617 avant notre ère, et d’autres furent égorgés par lui en 607. — Jér. 27:20; 39:6; Dan. 1:3, 6.
Sar, qui peut être traduit par “prince”, “chef”, “conducteur”, “fonctionnaire”, vient d’un verbe qui signifie “dominer”, “avoir l’autorité”. Bien qu’il soit souvent rendu par “prince”, ce terme ne désigne pas nécessairement dans chaque cas le fils d’un roi ou une personne de la famille royale. Les chefs des tribus d’Israël étaient appelés “princes”. (I Chron. 27:22.) Les hommes qui exerçaient une fonction importante sous l’autorité du pharaon d’Égypte et de Nébucadnezzar, le roi de Babylone, portaient également ce titre (Gen. 12:15; Jér. 38:17, 18, 22; Esther 3:12). Un chef d’armée pouvait être aussi appelé un sar (Néh. 2:9). En Daniel 8:11, 25, Jéhovah est appelé le “Prince de l’armée” et le “Prince des princes”. L’archange Michel est “le grand prince, qui défend les fils de ton peuple [celui de Daniel]”. (Dan. 12:1.) En Daniel 10:13, 20, il est question des princes-démons invisibles qui dominaient les Puissances mondiales perse et grecque. — Comparez avec Éphésiens 6:12.
Au Psaume 45, dont les versets 6 et 7 45:6, 7 sont appliqués à Jésus Christ par l’apôtre Paul (Héb. 1:8, 9), nous lisons: “À la place de tes ancêtres il y aura tes fils, que tu établiras comme princes par toute la terre.” (Ps. 45:16). À propos d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, ancêtres du Christ, il est écrit: “C’est dans la foi que tous ceux-là sont morts, sans avoir obtenu l’accomplissement des promesses, mais ils les ont vues de loin et les ont saluées.” (Héb. 11:8-10, 13). Puisque la domination de Christ sous-entend “une administration (...) [pour] réunir de nouveau toutes choses (...), celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre” (Éph. 1:10), il aura non seulement des rois et des prêtre subordonnés dans le ciel (Rév. 20:6), mais aussi des représentants ‘princiers’ sur la terre pour appliquer ses instructions (comparez avec Hébreux 2:5, 8). Le texte d’Ésaïe 32:1, 2, qui fait manifestement partie d’une prophétie messianique, décrit les bienfaits qu’apporteront ces “princes” sous la domination du Royaume.
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CongrégationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CONGRÉGATION
Groupe d’hommes et de femmes unis dans un but particulier ou pour une activité spéciale. Le mot hébreu généralement traduit par “congrégation” dans la Traduction du monde nouveau est qâhâl, qui vient d’une racine signifiant “s’assembler”.
Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot grec rendu par “congrégation” est ekklêsia qui a donné le mot français “église”. Ce terme vient de deux racines grecques: ek, “hors de”, et kalein, “appeler”. Il désigne donc un groupe de personnes qu’on a appelées (hors de chez elles pour se réunir en un certain lieu) ou assemblées officiellement ou non.
LA CONGRÉGATION D’ISRAËL
La nation d’Israël a été appelée une congrégation depuis l’époque de Moïse. Jéhovah veilla à ce que cette congrégation soit dirigée non pas démocratiquement, par le peuple, mais théocratiquement, c’est-à-dire par lui-même. C’est pourquoi il la fit entrer dans l’alliance de la Loi (Ex. 19:3-9; 24:6-8). Comme Moïse était le médiateur de cette alliance, les Israélites pouvaient dire: “Moïse nous imposa comme commandement une loi, possession de la congrégation de Jacob.” (Deut. 33:4). Pour les Israélites, Jéhovah
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