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OrnementsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ne représente-t-elle pas la bénédiction et la faveur divines, mais plutôt ses propres prétentions ainsi que la puissance et les richesses qu’elle retire de sa prostitution. — Rév. 17:3-5, 16; 18:7-20.
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Ornements, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ORNEMENTS, II
{Article non traduit.}
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OrpahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ORPAH
(peut-être “au cou [raide]”, “nuage de pluie” ou “gazelle”).
Moabite, femme de Kilion et, comme Ruth, belle-fille de Naomi (voir Ruth 1:3-5 et 4:10). Après la mort des maris de Naomi, d’Orpah et de Ruth, les trois femmes, veuves sans enfants, entreprirent le voyage de Moab à Bethléhem. En cours de route, Naomi supplia ses belles-filles de rentrer chacune à la maison de sa mère et de se remarier en Moab. Mais elles ne cessaient de lui répondre: “Non, mais avec toi nous retournerons vers ton peuple.” Orpah s’était montrée bonne envers sa belle-mère, pour laquelle elle avait manifestement une profonde affection (Ruth 1:8-10). C’est peut-être aussi parce qu’elle avait goûté les joies que procurait la vie au sein d’une famille israélite qu’elle désirait rester avec Naomi. Toutefois, celle-ci montrait maintenant à ces deux femmes moabites que si elles la suivaient en Juda, elles resteraient très probablement veuves pour le reste de leur vie, puisque leur belle-mère ne pouvait guère espérer se remarier et élever des fils. Et même dans ce cas, Orpah et Ruth ne voudraient pas attendre que ses fils soient devenus assez grands pour s’unir à elles comme beaux-frères. Devant une telle perspective, le prix qu’Orpah accordait à ses relations avec Naomi et son affection pour elle ne suffirent pas pour la décider à rester. Aussi, après avoir versé bien des larmes, elle prit congé de Naomi et de Ruth et retourna “vers son peuple et vers ses dieux”. — Ruth 1:3-15.
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OrphelinAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ORPHELIN
{Article non traduit.}
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Orphelin de pèreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ORPHELIN DE PÈRE
Sans homme à la maison pour subvenir à leurs besoins et défendre leurs intérêts, l’orphelin de père et la veuve pouvaient facilement être victimes de l’oppression ou en butte aux difficultés. Aussi la Loi prévoyait-elle leur protection, non seulement en garantissant la justice à l’orphelin de père, à la veuve et au résident étranger, mais aussi en leur assurant des moyens de subsistance (Ex. 22:22-24; Deut. 24:17). Les pauvres pouvaient recueillir les glanures des champs de céréales, des oliviers et des vignes (Deut. 24:19-21). Ils étaient tout spécialement invités à participer à la munificente fête annuelle de la Récolte (fête des Huttes), durant laquelle ils pouvaient profiter des festins qui accompagnaient cette célébration (Deut. 16:9-14). Tous les trois ans, les Israélites déposaient aux portes de leurs propres villes la dîme spéciale composée des produits qu’ils consommaient habituellement à Jérusalem. L’orphelin de père avait droit à une portion de cette dîme. — Deut. 14:28, 29; 26:12, 13.
Comme il est facile de ne pas se soucier de cette catégorie d’individus affligés et sans défense, Jéhovah se servit de l’expression “l’orphelin de père” pour montrer dans quelle mesure Israël pratiquait la justice ou s’en détournait. Quand la nation était en bonne santé spirituelle, l’orphelin de père n’était pas abandonné, mais lorsqu’on faisait dévier la justice dans le pays, il était immanquablement négligé, ce qui était un symptôme de corruption au niveau national (Ps. 82:3; 94:6; És. 1:17, 23; Jér. 7:5-7; 22:3; Ézéch. 22:7; Zach. 7:9-11; Mal. 3:5). Jéhovah maudit ceux qui oppriment les orphelins de père (Deut. 27:19; És. 10:1, 2). Il se décrit lui-même comme leur Rédempteur (Prov. 23:10, 11), leur Aide (Ps. 10:14) et leur Père (Ps. 68:5). Il est Celui qui exécute le jugement pour eux (Deut. 10:17, 18), leur fait miséricorde (Osée 14:3), les soulage (Ps. 146:9) et les garde en vie. — Jér. 49:11.
Une des marques distinctives des vrais chrétiens est la sollicitude dont ils font preuve à l’égard de ceux qui sont affligés par la perte d’un époux ou d’un père. — Jacq. 1:27.
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OrteilAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ORTEIL
Dans la Bible, les mots hébreu et araméen qui désignent le doigt s’appliquent parfois à l’orteil (II Sam. 21:20; I Chron. 20:6; Dan. 2:41, 42). À d’autres endroits, c’est le mot hébreu pour “pouce” qui sert à désigner l’“orteil”. — Ex. 29:20; Lév. 8:23, 24; 14:14, 17, 25, 28.
Comme les orteils jouent un rôle important dans l’équilibre et la direction du corps durant la marche, les Écritures en font mention aussi bien au sens littéral que symbolique. Pour rendre les captifs ennemis inaptes au combat, on leur coupait parfois les pouces et les gros orteils. — Juges 1:6, 7.
Quand il installa la prêtrise en Israël, Moïse prit une partie du sang du bélier d’installation et en mit sur l’oreille droite, le pouce droit et le gros orteil droit d’Aaron et de ses fils (Lév. 8:23, 24). Le sang du sacrifice sur le membre principal de leur pied droit (le meilleur) signifiait qu’ils devaient faire de leur mieux pour bien diriger leur course et marcher sans dévier dans l’accomplissement de leurs responsabilités sacerdotales en rapport avec les sacrifices. Quand il était sur la terre, Jésus Christ, le Grand Prêtre par excellence, accomplit ce type prophétique (Mat. 16:21-23). Ses sous-prêtres, ses frères engendrés de l’esprit, doivent bien suivre ses traces. — Héb. 7:26; I Pierre 2:5, 8; Rév. 20:6.
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OrtieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ORTIE
Ce terme s’applique à une variété de plantes dont les feuilles dentées sont généralement couvertes d’une multitude de poils piquants qui renferment un liquide irritant. Quand on les touche, leurs pointes se brisent et forment à la cassure du poil une arête vive qui pénètre sous la peau et introduit le liquide dans la plaie. On connaît l’existence d’au moins quatre variétés d’ortie en Palestine, dont la plus courante est l’ortie romaine qui atteint fréquemment 1,80 mètre de haut et que l’on trouve particulièrement dans les ruines.
Les termes hébreux ḥaroul (Prov. 24:31; Soph. 2:9) et qimmôsh (És. 34:13; Osée 9:6) s’appliquent à des plantes qui poussent dans les champs laissés en friche ou dans les ruines. En Job 30:7, le mot ḥaroul évoque l’idée d’une plante de haute taille. Un autre mot hébreu, sirpadh (“épine”, Sg; “ortie”, Jé, Os; “ortie brûlante”, MN), est mis en contraste avec le myrte (És. 55:13). Bien que le terme “ortie” s’accorde avec le contexte des passages des Écritures cités plus haut, une grande incertitude demeure quant à la signification exacte de ces mots dans la langue d’origine. C’est d’autant plus vrai qu’en Proverbes 24:31 une forme du mot qimmôsh (“ronces”, Sg; “mauvaises herbes”, MN) est citée parallèlement à ḥaroul. Aussi certains biblistes pensent-ils que qimmôsh désigne les mauvaises herbes en général; d’autres supposent que ḥaroul est un terme générique qui s’applique aux broussailles.
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