-
Sara, femme de foi et d’une grande beautéLa Tour de Garde 1954 | 15 avril
-
-
c’était Isaac et non Ismaël, le fils d’Agar. Ses intérêts étaient primordiaux et devaient être sauvegardés. — Gen. 21:8-12.
Sara mourut, âgée de 127 ans, après avoir vu son fils grandir et atteindre environ quarante ans. Comme elle est citée par l’apôtre Paul, dans son épître aux Hébreux, chapitre 11, nous pouvons espérer en toute confiance qu’elle ressuscitera bientôt après Harmaguédon. — Héb. 11:11, 39, 40 ; Apoc. 11:15-18.
Sara était une femme de foi et d’une grande beauté qui apprécia convenablement les relations unissant une femme à son époux, et qui, dans sa vieillesse, donna un fils à son mari. Dans tout cela, elle était une figure très appropriée de la “ femme ” de Jéhovah Dieu, son organisation universelle qu’il trouve très belle. Avant de donner naissance à la postérité promise, Jésus-Christ, et au Royaume, cette “ femme ” a aussi été stérile pendant longtemps. Tous ceux qui feront partie de l’organisation de Dieu, ainsi que ceux qui viennent sous sa domination et reçoivent ses bénédictions, doivent, à l’instar de Sara, exercer une foi réelle dans les promesses de Jéhovah et être soumis au plus grand Abraham, Jéhovah Dieu. — És. 54:1 ; 66:7, 8 ; Gal. 4:22-31.
-
-
Questions de lecteursLa Tour de Garde 1954 | 15 avril
-
-
Questions de lecteurs
● Dans les Actes 14:14 il est fait mention des “ apôtres Barnabas et Paul ”. Pourquoi Barnabas, qui n’était pas un des douze apôtres, est-il appelé ici apôtre ? — H. B., Zone du Canal de Panama.
“ Apôtre ” signifie envoyé ou ambassadeur. Dans les Actes 14:14 Barnabas est désigné comme étant un apôtre parce qu’il accomplissait un voyage missionnaire avec Paul ; l’assemblée chrétienne d’Antioche, instruite à cet effet par le saint esprit, l’avait envoyé (Actes 13:1-4). Dans II Corinthiens 8:23 Paul parle de “ nos frères ” et dit qu’ils sont des “ apôtres des églises ” ou “ des assemblées ” (Botte, Da), le mot “ apôtre ” signifiant ici “ délégué, envoyé ” (Jé, La). Ils étaient envoyés par les assemblées comme leurs représentants et à leurs frais. Dans Philippiens 2:25 l’apôtre Paul parle d’Épaphrodite comme étant leur messager (Botte), envoyé (La), apôtre (GV). Il est parlé de Jésus-Christ comme étant l’apôtre de Dieu, parce qu’il lui avait confié une mission terrestre. — Héb. 3:1.
Cette explication nous montre qu’il n’y a pas de contradiction (comme certains le pensaient) entre les textes d’Actes 9:26, 27 et de Galates 1:17-19. Dans les Actes il est dit qu’à l’époque où Paul vint à Jérusalem et chercha à se joindre aux disciples, ceux-ci le craignaient car ils n’avaient pas de preuve certaine de sa conversion, et qu’alors “ Barnabas, l’ayant pris avec lui, le conduisit vers les apôtres ” et leur parla en détail de sa conversion et de la conduite chrétienne qu’il eut ensuite à Damas. En parlant, dans son épître aux Galates, du voyage qu’il fit à Jérusalem trois années après son retour à Damas d’un voyage qui l’avait conduit en Arabie, Paul dit : “ Je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je demeurai quinze jours chez lui. Mais je ne vis aucun autre des apôtres, si ce n’est Jacques, le frère du Seigneur. ” Céphas ou Pierre fut donc le seul des douze apôtres que Paul vit lors de son voyage à Jérusalem. Cela ne conteste toutefois pas le fait qu’à cette époque Barnabas “ le conduisit vers les apôtres ”. Il n’est pas dit que Barnabas l’a conduit vers les douze apôtres ou auprès du comité des douze. Pierre était le seul des douze que Paul rencontra à ce moment-là. Les autres apôtres qu’il peut avoir vus n’étaient que des envoyés ou délégués. Dans ce sens Jacques, le frère du Seigneur, pouvait être appelé apôtre comme Paul semble le nommer.
● Qu’entend-on par “ nouer les liens des pléiades ” ou “ détacher les cordages de l’Orion ” ou “ faire paraître en leur temps les signes du zodiaque ” ou “ conduire la Grande Ourse avec ses petits ”, ainsi que le mentionne Job 38:31, 32 ? — W. S., New-York.
Il y a des gens qui attribuent à ces constellations ou à ces groupes d’étoiles des propriétés surprenantes et qui émettent sur Job 38:31, 32 des interprétations personnelles qui frappent d’étonnement leurs auditeurs. Leurs opinions ne sont pas toujours saines, au point de vue de l’astronomie, et considérées à la lumière de la Bible, elles ne reposent sur aucun fondement. Pourquoi ? Parce que nous ne savons pas à quelles étoiles ou groupes d’étoiles ces versets font allusion. Les expressions Pléiades, Orion et Grande Ourse ne sont pas des noms figurant dans la Bible. Quelques traductions semblent donner aux signes du zodiaque le nom de Grande Ourse. Des traducteurs anglais ont simplement repris tels quels ces noms païens donnés aux constellations ou groupes d’étoiles et les ont introduits dans leurs versions en lieu et place des noms primitifs, contenus dans les Écritures hébraïques, où figurent les noms de Kimah, Kesil, Mazzaroth et Ayisch. À l’heure actuelle, nous ne savons pas exactement à quelles étoiles ou groupes d’étoiles ces noms se rapportent. Il est dès lors inutile de se laisser aller à des spéculations infructueuses. Nous ferons remarquer en passant que les Pléiades ne peuvent plus être considérées comme étant le centre de l’univers et nous serions mal avisés d’essayer de placer le trône de Dieu à un endroit déterminé de l’univers. Si nous devions admettre les Pléiades comme étant le siège de son trône, nous serions tentés de vouer à ce groupe d’étoiles un culte injustifié. — Deut. 4:19 ; II Chron. 2:6 ; 6:18.
II n’est pas nécessaire que nous connaissions les groupes d’étoiles auxquels se rapportent les paroles originales de Job 38:31, 32 pour comprendre la leçon qui nous est donnée dans le cas qui nous occupe. Jéhovah pose ici quelques questions pour prouver combien Job, en tant qu’homme, est insignifiant comparé à son Créateur. Job peut-il dominer le ciel ? Peut-il conduire les corps célestes visibles ? Peut-il nouer les liens d’un groupe d’étoiles de manière qu’il reste une constellation durable ? Ou bien peut-il détacher les cordages de ce groupe d’étoiles de manière qu’il se disperse pour ne plus constituer une constellation fixe ? Ou bien encore peut-il faire monter ce groupe au moment voulu ou conduire cette constellation dans la course céleste qui lui est prescrite ? Non, il ne le pouvait pas et devait l’admettre et reconnaître en même temps le pouvoir suprême de Jéhovah, le Dieu tout-puissant. Il devait reconnaître que Jéhovah règne sur toutes les créatures de l’univers et qu’il peut disposer pour son plaisir de toute la création animée et inanimée. Aucune créature douée de raison dans les cieux et sur la terre n’a le droit de critiquer un de ses actes, quel qu’il soit. Telle est la leçon que nous donne Job 38:31, 32.
Cette leçon s’applique particulièrement au peuple de Jéhovah de ce jour. Dans le drame prophétique de Job, celui-ci représente les fidèles disciples du Christ sur cette terre à la fin de l’ordre de choses actuel, et cela surtout à partir de l’année 1918. Il représente le reste des membres oints du corps du Christ, tels qu’ils étaient à cette époque, accablés, captifs de l’organisation de Satan, avant tout de la chrétienté babylonienne. Ils ne pouvaient comprendre pourquoi Jéhovah permettait cette détresse, infligée par ce monde et surtout par la chrétienté. Ils ne distinguaient pas clairement les desseins de Jéhovah à leur égard, et il était donc indiqué que Dieu se révélât spécialement à eux comme étant le Très-Haut de l’univers et leur montrât que le grand litige embrasse sa domination universelle sur toute la création animée et inanimée. À partir de l’année 1918, Jéhovah a mis ces points en évidence. Il a rétabli son peuple et lui a donné un état réjouissant, en redonnant à sa chair, théocratiquement parlant, la condition des jours de sa jeunesse. Il a ouvert ses yeux, afin qu’il puisse voir son rang suprême, sa souveraineté universelle, l’objet du litige, en présence de toute la création. Son peuple reconnaît que Dieu possède la toute-puissance dans les cieux et sur la terre, qu’il peut disposer de n’importe qui comme bon lui semble et que personne n’a le droit de se plaindre, de l’interroger, même si la créature ne comprend pas, à ce moment-là, pourquoi Dieu permet certaines afflictions. Grâce à Dieu, le peuple de Jéhovah comprend maintenant l’objet du litige et sait pourquoi il tolère les souffrances dans le présent ordre de choses !
-