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La sagesse de DieuLa Tour de Garde 1963 | 15 janvier
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elles mettent bas ? Comptes-tu les mois pendant lesquels elles portent, et connais-tu l’époque où elles enfantent ? Elles se courbent, laissent échapper leur progéniture, et sont délivrées de leurs douleurs. Leurs petits prennent de la vigueur et grandissent en plein air, ils s’éloignent et ne reviennent plus auprès d’elles. ” — Job 39:4-7 39:1-4, NW.
L’homme peut-il tenir un registre où sont consignés fidèlement tous ces événements, exercer une tendre sollicitude sur toutes ces créatures, les chèvres sauvages et les biches, comme les préserver des dangers qui les menacent pendant le temps de l’enfantement ? Les chèvres sauvages et les biches se perpétuent d’âge en âge, mais ce n’est pas par les soins de l’homme. Si même celui-ci connaissait le moment où elles vont mettre bas, pourrait-il aller vers elles comme il le fait pour les animaux domestiques ?
Il est même difficile à l’homme d’approcher les chèvres des montagnes pour les observer à l’état sauvage. “ Les montagnes élevées sont pour les boucs sauvages ”, dit le psalmiste (Ps. 104:18). À un moment donné, Saül pourchassa David “ jusque sur les rochers des boucs sauvages ”. (I Sam. 24:2.) Les rochers isolés qui dominent la mer Morte, dans le désert d’Engaddi, ont dû être des lieux fréquentés par les boucs sauvages. Mais en quelque endroit que ceux-ci vivent, l’homme ne trouve pas facile de les approcher comme le montre un voyageur suisse, Johann Burckhardt, dans ses Travels in Syria : “ Comme nous approchions du sommet de la montagne (Ste-Catherine, attenant au mont Sinaï), nous vîmes à quelque distance un petit troupeau de boucs de montagnes paissant parmi les rochers. Un de nos Arabes nous laissa et, par une route très sinueuse, s’efforça de passer sous le vent de ces bêtes et de s’approcher d’assez près pour tirer sur elles ; il nous enjoignit de rester à leur vue et de nous asseoir afin de ne pas les effrayer. Il était à peine arrivé à un bon endroit derrière un rocher que les boucs prirent subitement la fuite ; ils ne pouvaient avoir vu l’Arabe ; mais, le vent ayant changé, ils avaient senti son odeur. ”
Il en est de la biche, femelle du cerf, comme de la chèvre de montagnes : elle se tire d’affaire sans le secours de l’homme. Grâce à l’instinct dont Dieu l’a dotée, quand elle sait que le moment est venu de mettre bas, elle se retire dans la forêt, cache ses petits et en prend soin. Les faons “ prennent ” vite “ de la vigueur ”, “ s’éloignent et ne reviennent plus auprès d’elle(s) ”. Ils se débrouillent tout seuls, Dieu veillant sur eux.
Les questions de Dieu à Job devraient nous pousser à l’adorer, à nous confier en lui et à étudier, non seulement son Livre de la nature, mais encore sa Parole écrite, le Livre de la sagesse vivifiante. Alors notre reconnaissance pour sa bonté sera plus grande : “ Chantez à Jéhovah un cantique d’actions de grâces (...) Il couvre les cieux de nuages, et prépare la pluie pour la terre ; il fait croître l’herbe sur les montagnes. Il donne la nourriture aux troupeaux, aux petits du corbeau qui crient vers lui. ” “ Jéhovah est bon envers tous, et sa miséricorde s’étend sur toutes ses créatures (œuvres, NW). ” — Ps. 147:7-9 ; 145:9, AC.
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Sa véritéLa Tour de Garde 1963 | 15 janvier
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Sa vérité
Le célèbre savant et inventeur italien, Alessandro Volta, déclara un jour à Silvio Pellico : “ J’ai été profondément troublé d’entendre les hommes éminents de la science déclarer que l’Évangile et Dieu étaient bons seulement pour les gens du peuple (...) J’ai considéré soigneusement l’Évangile aussi bien que la nature (...) Je sens que le Créateur est toujours l’ami de l’homme misérable en dépit de ses péchés. Je dois vivre, rempli d’un immense amour pour lui. ” Il dit : “ J’ai trouvé sa vérité toute puissante. ” — La Bibbia nel giudizio di illustri Italiani, d’Augusto Jahier.
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