Le surveillant d’un troupeau heureux
“Jéhovah est mon pasteur ; je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me mène près des eaux rafraîchissantes. Il restaure mon âme, il me conduit dans les droits sentiers, à cause de son nom.” — Ps 23:1-3, AC.
1, 2. a) Qui est le Surveillant de l’univers, et pourquoi est-ce une récompense que de se tenir en sa présence ? b) Quelles preuves avons-nous que les créatures intelligentes de Jéhovah sont heureuses ?
LE VRAI Dieu Jéhovah est le Surveillant le plus célèbre de tout l’univers. Il est le Berger de son troupeau. Ceux qui ont le privilège d’être en la présence de Dieu sont heureux ; en effet, Jéhovah n’est-il pas appelé dans les saintes Écritures le “Dieu heureux” ? — I Tim. 1:11.
2 Les Écritures abondent en preuves attestant que les créatures intelligentes placées sous la direction de Jéhovah sont heureuses. La Bible parle des fils célestes qui se réjouissaient devant Jéhovah, “éclataient en chants d’allégresse”, étaient “remplis de joie” et “heureux”. (Job 38:7 ; Rév. 19:7-9 ; Prov. 8:30.) Sur terre, ‘les brebis de son pâturage, les hommes,’ sont également ‘heureuses’. “Heureux le peuple dont Jéhovah est le Dieu !” s’exclame le psalmiste. “Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, qui met son espoir en Jéhovah, son Dieu ! Jéhovah a fait le ciel et la terre.” (Ézéch. 34:31 ; Ps. 144:15 ; 146:5, 6 ; AC). Oui, le vrai bonheur existe en ce vingtième siècle décourageant, mais il est le lot de ceux qui appartiennent au troupeau heureux de Jéhovah Dieu. Si vous êtes membre de ce troupeau, vous savez alors ce qu’est le bonheur.
3, 4. a) Qu’a fait Jéhovah pour le bonheur de son peuple, et pourquoi ? b) Pourquoi l’étude de la Bible est-elle vitale pour le bonheur du troupeau ?
3 Jéhovah désire que son peuple soit heureux ; en effet, que serait la vie sans le bonheur ? Dieu sait que sans la joie qu’engendre le bonheur, la vie elle-même serait fastidieuse, monotone et vide de sens ; elle consisterait à errer seul jusqu’à la fin du voyage. Aussi, afin de procurer à son troupeau dont il est le Surveillant une vie active et bien remplie, Jéhovah a fait en sorte que celui-ci connaisse continuellement le bonheur.
4 Il a d’abord suscité une source intarissable destinée à nourrir et à abreuver son troupeau. Pour que les brebis de Dieu soient heureuses, il leur faut une bonne nourriture et une boisson adéquate. En qualité de berger, le psalmiste déclara : “Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme.” (Ps. 23:2, 3). Jéhovah a pourvu au boire et au manger grâce à sa Parole écrite, la sainte Bible. Une étude approfondie de cette Parole est donc d’une importance vitale pour le troupeau de Dieu ; non seulement parce que cela lui procurera le bonheur et la santé spirituelle, mais encore, une telle étude lui vaudra la vie éternelle. Rien d’étonnant à ce que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, ait fait cette déclaration au peuple juif de son temps : “Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et la gardent !” “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels.” Car “l’homme doit vivre, non seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Jéhovah”. (Luc 11:28 ; Mat. 5:3 ; 4:4.) Pour vivre dans le bonheur, les brebis de Dieu doivent continuellement puiser à cette réserve divine.
5. En quoi la Bible est-elle indispensable pour l’homme de Dieu, et en quels termes l’affirme-t-elle ?
5 La Parole de Dieu est également une lumière dont on a grandement besoin dans cet âge de ténèbres. C’est d’ailleurs ce qu’un psalmiste déclara à Dieu en disant : “Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier.” (Ps 119:105). Être perdu dans les ténèbres constitue une cause d’épouvante et de chagrin pour une brebis. Grâce à la vérité de la Bible faisant fonction de lampe, Jéhovah guide ses brebis et leur procure le bonheur. Voici ce que Jéhovah déclara au commandant Josué, qui était sur le point de conduire les enfants d’Israël dans la Terre promise : “Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras.” (Josué 1:8). Si nous désirons avoir du succès dans nos entreprises et réussir, non seulement nous devons posséder la Bible, mais encore il nous faut suivre le conseil que notre grand Surveillant, Jéhovah, donna à Josué. Si nous observons ce sage conseil, alors nous connaîtrons le bonheur. Un psalmiste s’exprima en ces termes : “Heureux ceux qui sont irréprochables dans leur voie, qui marchent selon la loi de Jéhovah ! Heureux ceux qui gardent ses enseignements.” (Ps. 119:1, 2, AC). Le troupeau de Dieu trouve le bonheur à connaître la Bible et à vivre selon ses principes.
6. De quelle autre façon les Écritures sont-elles une bénédiction venant de Jéhovah ?
6 En qualité de Berger de son troupeau, Jéhovah a fait rédiger sa Parole dans un dessein bien plus noble encore, à savoir que ses créatures terrestres puissent le connaître lui, leur Berger céleste. Sans la Bible, les brebis de Dieu ne connaîtraient pas leur Dieu-Berger, Jéhovah. Sans la connaissance de Jéhovah il ne peut y avoir non plus de bonheur durable. Car Jéhovah est “la source de la vie” et celle de la joie. La joie est un fruit de son esprit (Ps. 36:10 36:9, NW ; Gal. 5:22). C’est lorsque les brebis sont séparées de leur berger qu’elles deviennent craintives et malheureuses. Remarquez comment les psalmistes associent la nécessité de connaître Jéhovah au bonheur véritable. Le récit inspiré déclare : “Heureux l’homme qui met en lui son refuge !” “Heureux le peuple qui connaît les joyeuses acclamations, qui marche à la clarté de ta face, Jéhovah !” “Heureux l’homme qui craint Jéhovah.” “Heureux ceux qui habitent ta maison !” “Heureux les hommes qui ont en toi leur force.” (Ps. 34:9 ; 89:16 34:8 ; 89:15, NW ; 128:1 ; 84:5, 6 ; AC 84:4, 5, NW). En conséquence, ceux qui recherchent le bonheur doivent tourner leurs regards vers les cieux s’ils veulent trouver la joie que donne Jéhovah.
7. a) Comment le psalmiste exprime-t-il la joie qui vient de la connaissance de Jéhovah ? b) Quel est le seul endroit où l’on puisse trouver le bonheur et la sérénité ?
7 Le contentement et la joie paisible qui proviennent de la connaissance du Surveillant céleste Jéhovah, David les a exprimés pour nous dans son vingt-troisième Psaume Ps 23 (AC), qui est d’une beauté remarquable. “Jéhovah est mon pasteur ; je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me mène près des eaux rafraîchissantes. Il restaure mon âme, il me conduit dans les droits sentiers, à cause de son nom. Même quand je marche dans une vallée d’ombre de mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table en face de mes ennemis ; tu répands l’huile sur ma tête ; ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de Jéhovah pour de longs jours.” Qu’elles sont belles ces paroles du psalmiste exprimant les bienfaits, le réconfort et la joie paisible que reçoit celui qui connaît Jéhovah ! Dans les paroles de David, il n’est pas question de bêlements déchirants semblables à ceux des brebis perdues. Le bêlement de ces dernières dénote la détresse, l’égarement et la solitude loin du troupeau. C’est un cri poignant qui exprime le sentiment d’avoir perdu la protection et les soins affectueux du berger. Loin de Jéhovah, il n’y a pas de bonheur possible. C’est seulement auprès de Dieu et de son troupeau que l’on peut trouver le bonheur et la sérénité dont parle David dans le Psaume vingt-trois.
8. Qui Jéhovah a-t-il désigné pour prendre soin du troupeau, et quelle vérité fondamentale doivent-ils toujours garder présente à l’esprit ?
8 Pour que son troupeau terrestre ne s’égare pas et ne soit pas malheureux, Jéhovah a nommé des hommes à des fonctions de surveillant et de berger. À ces hommes incombe la tâche de prendre soin du troupeau de Dieu. David, roi de l’ancien Israël, fut l’un de ces surveillants. Bien qu’il fût berger du peuple de Dieu, il comprit qu’il y avait un Surveillant et Berger au-dessus de lui, à qui il devait rendre des comptes. David écrivit à ce sujet, au Psaume seize, verset huit (AC) : “Je mets Jéhovah constamment sous mes yeux.” Tout comme le berger marche en tête du troupeau, de même le roi David était heureux de placer devant lui son Dieu Jéhovah. Un autre Israélite déclara : “Prête l’oreille, berger d’Israël, toi qui conduis Joseph comme un troupeau !” (Ps. 80:2 80:1, NW). David garda toujours présente à l’esprit cette vérité fondamentale ; cela l’aida à être un excellent surveillant, un digne exemple pour le troupeau de Dieu.
9. Lorsque les surveillants se laissent guider par Jéhovah, qu’en résulte-t-il pour eux et pour le troupeau, et que déclara le psalmiste à ce sujet ?
9 Lorsque les surveillants se laissent diriger par leur Surveillant céleste, ils sont bénis et le troupeau est heureux. Voici ce que David dit dans le Psaume 144:13-15 (AC), au sujet des hommes matérialistes : “Que nos brebis, dans nos campagnes, se multiplient par milliers et par myriades ! Que nos génisses soient fécondes ! Qu’il n’y ait à nos murailles ni brèche, ni issue ! Qu’aucun cri d’alarme ne retentisse dans nos places publiques ! Heureux le peuple qui jouit de ces biens !” Puis, établissant un contraste, David ajoute : “Heureux le peuple dont Jéhovah est le Dieu !” Ainsi, les surveillants attachés aux choses spirituelles sont une bénédiction venant de Jéhovah. Ils sont une source de vrai bonheur pour le troupeau de Dieu.
GARDONS LE TROUPEAU HEUREUX
10. a) Qui a montré l’exemple pour ce qui est de témoigner de l’amour envers les brebis, et comment ? b) De quelle façon particulière les surveillants imiteront-ils Jéhovah sous ce rapport ?
10 Rien n’est plus important pour le bonheur du troupeau que l’amour. Pour ce qui est d’exercer l’amour, Jéhovah nous a montré l’exemple. L’apôtre Jean, l’une des brebis de Dieu, écrivit : “Celui qui n’aime pas n’est pas venu à connaître Dieu, parce que Dieu est amour. En ceci l’amour de Dieu a été manifesté dans notre cas, parce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous acquérions la vie par lui. L’amour, à cet égard, c’est, non pas que nous avons aimé Dieu, mais que lui nous a aimés et a envoyé son Fils comme sacrifice propitiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si c’est ainsi que Dieu nous a aimés, alors nous sommes dans l’obligation de nous aimer les uns les autres.” (Jean 4:8-11). Les surveillants sont dans l’obligation de suivre l’exemple céleste qui consiste à témoigner de l’amour. Tout comme Dieu, ils doivent être les premiers à manifester la qualité d’amour. Jean déclara : “Pour nous, nous aimons, parce qu’il nous a aimés le premier.” (I Jean 4:19). Les brebis sont heureuses, quand elles ont le sentiment d’être aimées, même par ceux qui les connaissent bien.
11. a) Pourquoi est-il essentiel d’aimer le troupeau ? b) Comment l’amour aide-t-il le berger ?
11 Pourquoi l’amour est-il si important ? Parce que “l’amour édifie”, c’est “un parfait lien d’union”. “L’amour ne fait jamais défaut.” (I Cor. 8:1 ; 13:4-8 ; Col. 3:14). L’amour rend le surveillant abordable, aimable, doux, bon et patient. L’amour l’empêche de traiter durement les brebis. Cette qualité l’aide à discerner les besoins spirituels du troupeau. Rien n’est plus sensible et perspicace que le véritable amour ; il permet de discerner, comme par instinct, les sentiments d’autrui. Oui, l’amour sincère perçoit rapidement les choses. Grâce à l’amour, le berger sait quand les brebis sont affamées. Le berger aimant voit que les brebis ont soif. L’amour permettra au berger de discerner qu’une brebis est blessée ou malade. Lorsqu’une brebis s’égare, le berger sera le premier à s’en rendre compte, parce qu’il aime ses brebis. C’est l’amour qui suscite en lui tout ce qu’il y a de bon et de généreux. L’amour qui vient d’en haut, de Dieu, par l’entremise du “berger accompli”, Jésus-Christ, et des surveillants nommés pour veiller sur les brebis, unifie le troupeau de Dieu et lui procure le bonheur. Le berger se souviendra toujours que la seule chose qui surpasse le fait d’être aimé est d’aimer autrui, et que l’amour ne fait jamais défaut.
12. Comment un berger aimant est-il une bénédiction pour le troupeau ?
12 Un surveillant aimant est une réelle bénédiction pour la congrégation. Les brebis sentent qu’il les aime dans la façon dont il leur parle et dans les rapports qu’il entretient avec elles. Ses paroles sont aimables et visent à l’encouragement. Les brebis se sentent attirées vers lui. Elles savent qu’il prend soin d’elles et veille sur leurs intérêts. Elles n’hésitent pas à lui confier leurs problèmes, parce qu’elles savent qu’il les aidera aimablement. Elles sont certaines de son amour, car l’amour ne peut être déguisé. C’est une huile adoucissante, qui rend l’obéissance et les fardeaux pesants plus légers. L’amour pacifie. Il est étonnant de constater qu’il y a peu de plaintes mais beaucoup de joies dans l’amour. Le surveillant est conscient de ce fait. C’est pourquoi il aime son prochain, à l’exemple de ses Surveillants célestes, Jéhovah et Jésus-Christ.
13. Quel fait prouve que Jésus aimait le troupeau, et quelle image donna-t-il attestant l’amour du berger ?
13 Jéhovah Dieu manifeste son amour à l’égard des brebis par l’intermédiaire de Jésus-Christ, son “berger accompli”. Au cours de son séjour ici-bas, Jésus veilla sur la vie de ses brebis et celles-ci étaient conscientes des soins qu’il leur prodiguait. On lui amena des pécheurs de toutes sortes et de tous milieux sociaux, des pauvres, des malades, des opprimés et des ignorants. Le Berger accompli ne se croyait pas trop important pour prendre ces brebis dans ses bras et les encourager à rester sur le chemin de la vie. Le fait qu’il était abordable aida les pécheurs à sortir de leur condition d’abaissement pour marcher vers le salut (Jean 10:11 ; Luc 7:36-50). L’écrivain biblique Luc nous dit que “tous les percepteurs d’impôts et les pécheurs s’approchaient de lui pour l’entendre. Et les Pharisiens et les scribes murmuraient, disant : ‘Cet homme accueille les pécheurs et mange avec eux.’” Puis Jésus leur présenta cette incomparable image, disant : “Quel est l’homme d’entre vous qui, ayant cent brebis et en perdant une, ne laisse pas les quatre-vingt-dix-neuf dans le désert pour s’en aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée ? Et quand il l’a retrouvée, il la met sur ses épaules et se réjouit. Et quand il revient chez lui, il assemble ses amis et ses voisins et leur dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, parce que j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.’ C’est ainsi, je vous le dis, qu’il y aura plus de joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentir.” (Luc 15:1-7). Quel excellent exemple d’amour et de compréhension Jésus laissa-t-il à tous les surveillants ! La plus grande sagesse consiste à bien l’imiter.
NOURRITURE ET BONHEUR
14, 15. a) Quel est un des principaux devoirs du berger, et pourquoi ? b) Quelle est la meilleure façon de consoler les brebis qui gémissent ?
14 Le bonheur dépend souvent de la bonne nourriture. Quel berger ignore que des brebis affamées deviennent insoumises et irritables ? Par contre, lorsqu’on leur donne du bon fourrage, elles sont tout de suite mieux disposées. Elles cessent de manifester leur mécontentement et deviennent plus calmes, détendues et heureuses. Ainsi, l’un des principaux devoirs du surveillant consiste à veiller à ce que les brebis soient bien nourries.
15 Lorsque les brebis gémissent, la meilleure chose à faire est de les conduire dans les verts pâturages de la Parole de Dieu, et de leur enseigner quelques-unes de ses vérités encourageantes, édifiantes et rafraîchissantes. Axez votre discussion sur l’espérance que Dieu donne, faisant ressortir la véracité de ses promesses (Tite 1:2). Si l’esprit contrit ou le cœur blessé est nourri de la Parole de Jéhovah, le bonheur et le véritable contentement reviendront. C’est ce que souligne ce proverbe : “Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui possède l’intelligence ! Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la possèdent sont heureux.” (Prov. 3:13, 18). À mesure que les brebis de Dieu acquerront cette compréhension, elles éprouveront le bonheur. Mais il incombe aux surveillants de leur montrer la voie à suivre.
16. Selon Jésus, qu’est-ce qui apporte le bonheur ?
16 Toutefois, le bonheur ne vient pas seulement de ce qu’on lit ou de ce que l’on écoute ; Jésus a dit : “Il y a plus de bonheur à donner qu’il y en a à recevoir.” (Actes 20:35). Le vrai bonheur n’est pas pour celui qui se contente d’écouter, mais pour celui qui fait la volonté de Dieu. Le bonheur durable provient de l’obéissance à la Parole de Dieu. Le disciple chrétien Luc nota particulièrement ces paroles du Berger accompli : “Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et la gardent !” (Luc 11:28). Ainsi, écouter et garder la Parole de Dieu unifie et engendre le bonheur.
L’ATTENTION PERSONNELLE
17. a) Pourquoi le troupeau mérite-t-il l’attention personnelle du berger ? b) De quelle façon le berger peut-il contribuer au bonheur des brebis ?
17 Le troupeau de Dieu n’est pas constitué de fiches, de classeurs et de statistiques, mais il s’agit d’une organisation composée de créatures vivantes et précieuses, dont la vie est vouée à la louange du Dieu vivant. C’est la raison pour laquelle ces créatures nécessitent la plus grande attention, c’est-à-dire une attention personnelle. Il existe un danger constant pour le surveillant de se laisser trop accaparer par le côté administratif de sa fonction, au point qu’il ne lui reste que peu, ou même pas du tout de temps pour s’occuper des brebis. Chaque membre du troupeau doit se sentir l’objet des soins affectueux du berger. Le surveillant chrétien Paul écrivit : “N’oubliez pas de faire le bien et de partager avec d’autres, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.” (Héb. 13:16). Travailler de temps à autre dans le ministère du champ avec les brebis aura plus d’effet que de nombreux sermons. Le petit encouragement que vous leur donnerez personnellement les édifiera. C’est une façon de montrer que vous prenez soin d’elles. Cette façon de se mêler à elles, de les féliciter pour leurs efforts et leurs progrès, contribue grandement au bonheur des brebis et à leur croissance spirituelle.
18. Comment le berger peut-il apporter la joie à une brebis hospitalisée ?
18 Les brebis sont souvent malades et ont besoin de leur berger. La mission de ce dernier est de “consoler tous les affligés”. (És. 61:2.) Cela veut dire qu’il doit leur rendre visite personnellement. Sa présence même sera une joie et un stimulant pour la brebis malade. Le surveillant peut tenir la brebis au courant des dernières activités de la congrégation, conduire avec elle une étude biblique, discuter d’un nouveau sermon ou lui parler de la dernière assemblée du peuple du Seigneur, lui relatant le programme, les instructions reçues, la façon dont celles-ci ont été accueillies et comment l’assemblée a encouragé et édifié les frères. Surveillants, maintenez l’intérêt que la brebis malade porte à Jéhovah et à son organisation. Montrez-lui comment elle peut et doit contribuer au bonheur du troupeau en restant ferme, en priant et en s’intéressant au troupeau. Réconfortez ceux qui sont affligés. — II Cor. 1:3-7.
19. De quelles autres façons le surveillant peut-il encore manifester de la compassion à l’égard des malades, et quelle sera sa récompense ?
19 Tous les malades ne se trouvent pas à l’hôpital ; nombre d’entre eux sont chez eux et ils ont également besoin des soins attentifs du surveillant. Il est étonnant de constater tout le bonheur qui découle d’une lettre ou d’une simple carte exprimant des vœux de prompt rétablissement. Lorsqu’une personne est malade et seule au monde, une carte, une visite ou un appel téléphonique sont peu de choses et font beaucoup de bien. Il est très réconfortant pour un malade d’entendre le surveillant lui dire : “Tu nous as manqué aux réunions ; nous te souhaitons un prompt rétablissement.” En outre, cela a une grande importance aux yeux du Propriétaire des brebis, Jéhovah. Voici ce qu’il rappelle au surveillant : “Celui qui méprise son prochain commet un péché, mais heureux celui qui a pitié des misérables !” (Prov. 14:21). Non seulement une attention particulière accordée aux affligés les rend plus heureux, mais cela augmente la joie du surveillant compatissant.
20. En accordant une attention personnelle au troupeau, qu’est-ce que le surveillant jugera nécessaire de faire de temps à autre, à l’égard de qui, et de quelle façon ?
20 Donner des conseils fait également partie de l’attention personnelle. De temps à autre, les membres du troupeau, jeunes et âgés, ont personnellement besoin de conseils bibliques. Le surveillant parlera aux jeunes de l’attitude convenable du chrétien à l’égard de ceux de l’autre sexe. Il peut les conseiller au sujet des mauvaises fréquentations, de l’intérêt qu’ils portent au ministère, de la nécessité d’être proprement vêtus et d’avoir un langage pur. Les personnes plus âgées ont aussi besoin des sages remarques du berger. Il leur faut écouter ces paroles de sagesse, car le surveillant a souci de leur vie. Il se peut que ces frères se relâchent dans le ministère, dans l’assistance aux réunions, dans la formation de leurs enfants ou dans la bonne conduite. Le surveillant est là pour les aider. Il doit rendre des comptes au sujet de votre vie, aussi soyez reconnaissant de l’attention qu’il vous manifeste.
21, 22. a) Qu’est-ce qui prouve qu’il est utile de rechercher les brebis égarées ? b) Pourquoi peut-on dire que le surveillant est une bénédiction venant de Jéhovah ?
21 Un jour, Jésus donna personnellement à l’apôtre Pierre ces conseils et ces instructions : “Nourris mes agneaux”, “pais mes petites brebis” et “nourris mes petites brebis”. (Jean 21:15-17.) C’était là une expérience émouvante pour Pierre, expérience qu’il n’oublia sans doute jamais. Parce que Pierre s’était égaré du troupeau de Dieu et du Berger accompli, Jésus vint à son secours. Maintenant qu’il était surveillant, Pierre ne rechercherait-il pas à son tour les brebis perdues ? Il ne fait pas de doute que Pierre fut reconnaissant d’avoir été secouru, témoin sa vie de fidèle berger. Des années plus tard, Pierre encouragea les aînés de la congrégation chrétienne en ces termes : “Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte mais volontairement ; non par amour d’un gain malhonnête, mais avec ardeur ; ni comme voulant dominer ceux qui sont l’héritage de Dieu, mais en devenant des exemples pour le troupeau. Et quand le principal berger sera manifesté, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.” (I Pierre 5:2-4). Les efforts déployés par le Berger accompli pour aider Pierre ne furent pas vains. Surveillants, recherchez les brebis égarées. Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde !
22 Le surveillant du troupeau est une réelle bénédiction venant de Jéhovah. En suivant ses fidèles directives, les brebis vivent en paix et dans l’unité. Leur vie leur procure des joies. La bonté et la grâce les accompagnent tous les jours de leur vie. Elles se réjouissent de prendre part à la justification du nom de Jéhovah. Et leur espoir est celui exprimé par le roi-berger David, à savoir habiter éternellement avec leur Berger dans la maison de Jéhovah.