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FaceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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contemplent également la “face” de Dieu tout en servant dans ses cours célestes (Jean 1:18; 8:57, 58; Mat. 18:10; comparez avec Luc 1:19). De même, ceux qui sont appelés à devenir cohéritiers de Christ dans les cieux verront finalement Jéhovah Dieu. — I Jean 3:1-3.
Établissant une comparaison entre l’intelligence du dessein divin que possédait la congrégation chrétienne primitive et l’intelligence plus complète que ses membres devraient acquérir quand ils recevraient leur récompense céleste et viendraient à comprendre ce dessein dans son intégralité, grâce à l’accomplissement des prophéties, l’apôtre Paul déclara: “À présent, en effet nous voyons au moyen d’un miroir de métal, sous une forme indistincte, mais alors ce sera face à face.” — I Cor. 13:12; comparez avec II Corinthiens 3:18; 4:6.
Dire ou faire quelque chose ‘à la face’ de quelqu’un, c’est le faire franchement, dans un affrontement déclaré (Deut. 7:10; Job 21:31) et, dans un sens péjoratif, cela peut trahir de l’insolence et un manque de respect (Job 1:11; És. 65:3). L’expression ‘blâme de la face’ a un sens similaire. — Ps. 80:16.
La locution ‘tourner ou diriger sa face’ signifie fixer ses regards sur un objectif, un dessein ou un désir (Gen. 31:21; I Rois 2:15; II Rois 12:17), et évoque l’idée de détermination et d’intention fermes. — II Chron. 20:3; Dan. 11:16-19; Luc 9:51-53.
La formule ‘cacher sa face’ peut avoir des sens très divers, en fonction des circonstances. Lorsque Jéhovah Dieu cache sa face, cela signifie souvent qu’il retire sa faveur et sa puissance vivifiante à une personne ou à un groupe de gens, peut-être à cause de leur désobéissance, comme dans le cas de la nation d’Israël (Job 34:29; Ps. 30:5-8; És. 54:8; 59:2). Parfois, cela peut aussi indiquer qu’il se retient de se manifester par une action ou par une réponse, parce qu’il attend le moment qu’il a choisi pour le faire (Ps. 13:1-3). Lorsque David supplia Jéhovah en ces termes: “Cache ta face devant mes péchés”, il lui demandait de pardonner ses transgressions ou de ne pas en tenir compte. — Ps. 51:9; comparez avec Psaume 10:11.
Un homme ou un ange pouvait se cacher ou se couvrir le visage en signe d’humilité, de crainte pieuse ou de respect (Ex. 3:6; I Rois 19:13; És. 6:2). Ce pouvait aussi être un symbole de deuil (II Sam. 19:4). En revanche, Éliphaz insinua faussement que la prospérité de Job l’avait rendu arrogant, de sorte que, pour ainsi dire, il ‘couvrait son visage de graisse’. (Job 15:27.) Comme dans le cas de Haman, on pouvait encore couvrir le visage d’un autre en signe d’humiliation et, peut-être, de condamnation. — Esther 7:8; comparez avec Psaume 44:15; Jérémie 51:51.
En ‘détournant sa face’ de quelqu’un, on exprimait parfois un indifférence ou un mépris injurieux (II Chron. 29:6; Jér. 2:27; 32:33). Dieu manifeste son dédain pour ceux qui rejettent ses conseil en leur montrant “le dos et non la face” au jour de leur détresse. — Jér. 18:17.
Le fait de ‘cracher au visage’ ou ‘à la face’ de quelqu’un représentait un opprobre ou une humiliation particulièrement grave. — Nomb. 12:14; Deut. 25:9; És. 50:6; Mat. 26:67.
D’AUTRES SENS ET D’AUTRES TERMES
Le terme grec traduit par “face” désigne parfois l’apparence qu’une personne revêt selon qu’elle est pauvre ou fortunée, éminente ou d’humble condition, etc. — Mat. 22:16; II Cor. 5:12; Gal. 2:6;
Le mot hébreu ʼaph, qui signifie littéralement “nez” ou “narines” (au duel), est parfois traduit par face. Dans ce cas, il désigne généralement le visage littéral, et on le rencontre souvent dans les cas où une personne se prosterne, en raison de l’ancienne coutume qui voulait qu’on se prosternât en touchant le sol avec le nez. — Gen. 19:1; I Sam. 20:41; I Rois 1:23.
Le terme hébreu ʽayin, qui signifie “œil”, emporte le sens d’“apparence”, c’est-à-dire de ce qui paraît aux yeux, comme la “face” ou surface de la terre (Ex. 10:5, 15; Nomb. 22:5, 11). On l’emploi aussi à propos de Jéhovah qui, figurément parlant, est apparu à son peuple “face à face”. — Nomb. 14:14.
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FAMILLE
(héb. mishpâḫâh, famille; par extension, tribu, peuple ou nation; gr. patria).
Jéhovah Dieu est l’auteur de la famille. Il est le Père de sa famille céleste et Celui à qui ‘toutes les lignées de la terre doivent leur nom’. (Éph. 3:14, 15.) En effet, c’est lui qui a fondé la première famille humaine, son dessein étant de remplir la terre par ce moyen. En outre, il permit à Adam, bien que pécheur, d’avoir une famille et des enfants “à sa ressemblance, à son image”. (Gen. 5:3.) Depuis, dans sa Parole, il a montré clairement qu’il accorde une grande importance au pouvoir procréateur dont il a doté l’homme, moyen par lequel celui-ci peut perpétuer son nom et sa lignée sur la terre. — Gen. 38:8-10; Deut. 25:5, 6, 11, 12.
SOUS L’ALLIANCE DE LA LOI
En donnant les Dix Commandements à Israël, Dieu montrait son souci de protéger la cellule familiale. “Honore ton père et ta mère”, déclarait le cinquième commandement, le premier à être accompagné d’une promesse (Deut. 5:16; Éph. 6:2). L’enfant rebelle à ses parents se révoltait en fait contre les dispositions gouvernementales prises par Dieu et, partant, contre Dieu lui-même. S’il frappait son père ou sa mère, s’il appelait le mal sur eux ou devenait un rebelle incorrigible, il devait être mis à mort (Ex. 21:15, 17; Lév. 20:9; Deut. 21:18-21). Les enfants devaient avoir une crainte légitime de leurs parents, et celui qui traitait avec mépris son père ou sa mère était maudit. — Lév. 19:3; Deut. 27:16.
Le septième commandement: “Tu ne dois pas commettre d’adultère”, interdisait toute nation sexuelle extra-conjugale (Ex. 20:14). Tous les enfants devaient donc obligatoirement naître au sein d’une famille. Le fils illégitime n’était pas reconnu et ses descendants ne pouvaient être admis dans la congrégation d’Israël, même à la dixième génération. — Deut. 23:2.
En interdisant l’adultère, le septième commandement contribuait déjà à sauvegarder la cellule familiale; de plus, en se soumettant aux dixième, qui, lui, proscrivait les mauvais désirs, on préservait aussi l’intégrité de sa propre famille, ainsi que celle des biens et de la famille d’autrui. En effet, ce commandement protégeait tout ce qui faisait partie du foyer, savoir la maison, la femme,
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