Lettre du Béthel

Chers proclamateurs du Royaume,

Nous avons été très heureux de noter que beaucoup d’entre vous ont répondu à l’invitation lancée le deuxième jour des assemblées internationales “La foi victorieuse”, en vue d’un plus grand nombre de serviteurs à plein temps. Nous avons, entre autres, entendu les discours intitulés “Montrez votre foi en venant servir au Béthel”, et “Marchez sur les traces du Maître en étant pionnier”. Quel en a été le résultat? Depuis les assemblées, nous avons reçu une quarantaine de demandes d’admission pour le service au Béthel. D’autre part, nous avons reçu 43 candidatures pour le service de pionnier spécial et il est encourageant de noter qu’un bon nombre d’entre elles émanent de couples. Nous espérons qu’un plus grand nombre encore de proclamateurs pourront s’organiser pour saisir le privilège du service à plein temps.

Ces dernières semaines, nous avons également été très occupés à organiser l’École pour les pionniers, afin qu’elle puisse s’ouvrir probablement au début du printemps. Douze villes différentes en France ont été choisies pour y tenir les classes. Dans un premier temps, environ 300 pionniers spéciaux et pionniers ordinaires seront invités à cette école; bien entendu, les femmes des surveillants itinérants suivront également le cours. Les classes auront une durée de dix jours, du vendredi au dimanche de la semaine suivante. D’autres classes seront organisées ultérieurement.

L’École pour les pionniers a déjà eu lieu dans certains pays et a produit d’excellents résultats. Aux États-Unis, l’un des instructeurs a fait ce commentaire: “Plusieurs étudiants ont mentionné qu’ils avaient atteint un certain stade de découragement dans leur territoire et qu’ils avaient besoin d’un stimulant et d’une aide véritables.” Il a alors cité les paroles d’un étudiant: “L’École pour les pionniers est intervenue comme une réponse à un appel au secours.” On a également cité le cas d’une sœur américaine qui est pionnier et qui est âgée de 92 ans; elle sert là où le besoin est plus grand et elle a été heureuse de pouvoir suivre les cours, parce qu’ils lui ont permis de mieux enseigner.

Nous nous réjouissons que cette École puisse se tenir bientôt en France et nous sommes certains que nous en bénéficierons tous, par l’entremise des pionniers qui y seront passés.

Vos frères

du BÉTHEL de BOULOGNE.

Que notre foi soit vivante!

¹ Discutant de la foi, Jacques posa cette question: “Tu crois qu’il y a un seul Dieu?” Puis il dit: “Tu fais bien. Les démons croient aussi, et ils frissonnent.” (Jacq. 2:19). Le mot grec qui est rendu ici par “croire” est traduit ailleurs par “avoir foi en”. — Jacq. 2:23.

² Par conséquent, les démons croient en l’existence de Dieu et le craignent, mais ils ne lui sont pas soumis. Pareillement, nous pouvons croire en Dieu, mais si nous ne lui obéissons pas, la “foi en dehors des œuvres est inactive”. (Jacq. 2:20.) Notre foi devrait ressembler à celle d’Abraham, qui fut rendue parfaite par ses œuvres. — Jacq. 2:21, 22.

DÉMONTRONS NOTRE FOI

³ Durant le mois de janvier, nous désirerons manifester une foi vivante en accomplissant des œuvres dans le service du champ. Toutefois, malgré nos bonnes intentions, nous pouvons devenir irréguliers dans le service. Comment éviter d’être pris à ce piège? En imitant Jéhovah. Jacques décrit Jéhovah comme étant le Père des lumières célestes, chez qui “il n’y a pas la variation du mouvement de rotation de l’ombre”. (Jacq. 1:17.) C’est un Dieu d’ordre, immuable et digne de confiance. Quant à nous, pour faire notre travail à la maison, à l’école ou pour bien nous acquitter des charges de notre profession, nous suivons un certain emploi du temps. Il n’y a pas lieu de mettre en doute la sagesse d’un programme. Nous pouvons imiter l’exemple d’ordre que nous donne Jéhovah en nous établissant un programme hebdomadaire; celui-ci définira avec précision les moments de la semaine où, désireux de prouver notre foi par des œuvres, nous irons dans le champ.

⁴ Par exemple, pourquoi ne pas établir pour le mois de janvier un programme familial qui nous permette de prendre part au service du champ au moins trois heures par semaine, et même, si c’est possible, d’être pionnier auxiliaire? Un pionnier auxiliaire passe en moyenne deux heures par jour à apporter une aide spirituelle aux personnes de son territoire. Certains frères et sœurs entreprennent souvent ce service, parfois même tous les mois. Un frère écrivit récemment à la Société: “Le service de pionnier auxiliaire m’a donné un autre point de vue sur le service du champ. Je veille maintenant davantage à suivre l’intérêt que je rencontre et j’apporte une aide plus efficace à mon prochain. Depuis que j’ai entrepris ce service, l’esprit de la moisson m’anime davantage.” — Mat. 9:35-38.

⁵ Éprouvons-​nous le besoin de passer plus de temps avec notre famille? Pourquoi ne pas prendre des dispositions pour que tous les membres de notre famille aillent ensemble dans le champ? En voyant leurs parents chrétiens en action, les enfants seront encouragés à démontrer leur foi, non seulement en participant au service du champ, mais aussi à l’école.

MONTREZ L’EXEMPLE

⁶ Pierre exhorta les aînés à devenir des exemples pour le troupeau (I Pierre 5:3). Si, au cours du mois de janvier, les anciens et les serviteurs ministériels sont des exemples de zèle dans le service du champ et travaillent joyeusement avec leurs compagnons chrétiens, la congrégation imitera leur foi. Lorsqu’un ancien s’excusa auprès d’une sœur de n’avoir pu l’accompagner en prédication parce qu’il avait travaillé avec d’autres proclamateurs et qu’il était maintenant trop tard, elle dit: “Cela n’a pas d’importance. Il m’a suffi de te voir prêcher de l’autre côté de la rue.” Le collège des anciens organisera l’activité dans le service du champ sur le plan de la congrégation de manière à ce que tous les proclamateurs participent aussi pleinement que possible à la déclaration de leur foi. De cette manière, Jéhovah pourra nous employer à la recherche des personnes qui sont dignes du salut. Le mois de janvier est pour nous tous une excellente occasion de prouver que notre foi en Jéhovah est vivante et qu’elle nous pousse à ‘faire l’œuvre’; en agissant ainsi, nous serons heureux. — Jacq 1:25.

Apprécions nos “saints rassemblements” de 1979

¹ Les serviteurs de Jéhovah servent leur Dieu avec plaisir. Ils sont dans le paradis spirituel caractérisé par l’espérance du Royaume, des privilèges de service pour chacun d’eux, l’unité du peuple de Dieu, l’amour manifesté par ses membres et une connaissance de plus en plus claire (Prov. 4:18). Apprécions-​nous la condition privilégiée qui est la nôtre (Ps. 33:12)? En prenant des dispositions dès maintenant pour venir aux assemblées de district, nous prouverons notre reconnaissance pour les choses spirituelles.

² De nombreuses fêtes spirituelles étaient prévues pour le peuple de Dieu dans l’Antiquité. Elles constituaient pour chacun de “saints rassemblements” en l’honneur de Jéhovah (Lév. 23:21). Le sabbat n’était pas seulement un jour de repos, mais aussi un jour qui rassemblait la famille pour le culte de Dieu (És. 58:13, 14). Ces fêtes se célébraient dans la joie et étaient une source de bienfaits spirituels.

³ Aux temps modernes, de “saints rassemblements” ont été aussi une source de bénédictions pour le peuple de Jéhovah. Avant la fin du siècle passé, ces fêtes n’étaient que de modestes rassemblements. Mais il y eut ensuite de grandes fêtes qui ponctuèrent l’histoire moderne du peuple de Dieu. Par exemple, en 1922, on encouragea les frères à annoncer le Roi et son Royaume; en 1931, on adopta le nom de Témoins de Jéhovah; en 1935, on identifia la grande foule; en 1950, on annonça la parution de la Traduction du monde nouveau et en 1958 eut lieu le plus grand rassemblement chrétien de tous les temps: l’assemblée internationale “La volonté divine”.