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MoquerieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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depuis le jour où nos ancêtres se sont endormis dans la mort, toutes choses demeurent exactement comme dès le commencement de la création.’” (II Pierre 3:3, 4). Manifestement, de tels individus n’écoutent pas le conseil donné en Ésaïe 28:21, 22, lequel souligne le risque que court celui qui se moque de Jéhovah.
“ON NE SE MOQUE PAS DE DIEU”
Dans sa lettre aux chrétiens de Galatie, l’apôtre Paul nous met en garde contre le grave danger auquel s’expose celui qui tente de se moquer de Dieu, c’est-à-dire qui s’imagine que les principes selon lesquels Dieu administre les choses peuvent être impunément bafoués ou rejetés. Paul dit: “Car si quelqu’un se croit quelque chose alors qu’il n’est rien, il leurre son esprit. (...) Ne vous laissez pas égarer: on ne se moque pas de Dieu. En effet, quoi que l’homme sème, c’est aussi ce qu’il moissonnera; car celui qui sème en vue de sa chair moissonnera de sa chair la corruption, mais celui qui sème en vue de l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle.” — Gal. 6:3-8.
Dans ce passage, l’apôtre explique qu’un homme ne doit pas se tromper lui-même en ayant une opinion erronée de sa propre valeur, ce qui reviendrait à méconnaître Dieu et sa Parole. Une telle personne doit plutôt purifier sa vie et accepter la direction de l’esprit, qui est donnée par la Bible. Celui qui n’agit pas ainsi, mais qui continue à semer en vue de ses désirs charnels ‘accepte la faveur imméritée de Dieu pour en manquer le but’ et méprise les instructions divines (II Cor. 6:1). Il peut se leurrer au point de croire qu’il ne risque rien, mais Dieu, qui connaît son cœur, le jugera en conséquence.
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MoréhAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MORÉH
{Article non traduit.}
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MoréschethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MORÉSCHETH
{Article non traduit.}
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MoriahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MORIAH
(peut-être “Jah pourvoit”).
Nom de la colline rocailleuse sur laquelle Salomon bâtit un temple magnifique dédié à Jéhovah. Auparavant, son père David avait acheté cette portion de terrain à un Jébusite nommé Araunah (Ornan), afin d’y dresser un autel, car tel était le moyen prévu par Dieu pour arrêter le fléau dû au péché que David avait commis en procédant à un recensement. — II Sam. 24:16-25; I Chron. 21:15-28; II Chron. 3:1; voir ARAUNAH.
L’ancienne tradition juive identifie l’emplacement du temple à la montagne du “pays de Moriah” où Abraham tenta d’offrir Isaac en holocauste conformément au commandement divin (Gen. 22:2; voir Histoire ancienne des Juifs, liv. VII, chap. X, par. 23). Le “pays de Moriah” désignerait donc la région montagneuse de Jérusalem. Abraham était parti des environs de Béer-Schéba et avait fait route vers le “pays de Moriah”. Le troisième jour, il avait vu de loin l’endroit désigné par Dieu pour le sacrifice (Gen. 21:33, 34; 22:4, 19). Le mont Moriah pourrait fort bien correspondre à ce lieu. En effet, Abraham a bien pu mettre plus de deux jours entiers pour parcourir les 80 kilomètres qui séparent ce lieu de Béer-Schéba. Pour ce qui est de savoir à quelle distance on peut apercevoir le mont Moriah, The International Standard Bible Encyclopædia (t. III, p. 2082) déclare ceci: “On peut nettement distinguer le mont Moriah, à Jérus[alem], depuis l’ancienne route des caravanes à environ 9 miles [14,5 kilomètres], en direction d’Hébron. On peut encore l’apercevoir d’une colline située juste au nord de cette ville. En outre, de l’endroit distant de 9 miles, le mont Moriah est visible alors que celui qui porte maintenant le nom de Sion, bien que plus élevé, ne l’est pas.”
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MorsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MORS
Voir BRIDE.
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MortAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MORT
Cessation de toutes les fonctions vitales; contraire de la vie (Deut. 30:15, 19). Dans les langues originales de la Bible, les termes rendus par “mort” et “mourir” s’appliquent indifféremment aux humains, aux animaux et aux plantes (Eccl. 3:19; 9:5; Jean 12:24; Jude 12; Rév. 16:3). Toutefois, dans le cas des humains et des animaux, la Bible souligne le rôle capital du sang pour ce qui est de préserver la vie; on y lit: “L’âme de la chair est dans le sang.” (Lév. 17:11, 14; Gen. 4:8-11; 9:3, 4). Tant au sujet des hommes que des animaux, il est dit qu’ils ‘expirent’ le souffle (héb. neshâmâ) de vie (Gen. 7:21, 22; voir Genèse 2:7). Les Écritures indiquent également que la mort des humains et des animaux est la conséquence de la perte du “souffle de vie” ou “esprit” (héb. rouaḥ; gr. pneuma). — Gen. 6:17; 7:15, 22; Eccl. 3:19; voir ESPRIT.
Il est intéressant de noter que la Bible est en accord avec les faits scientifiques sur le processus qui conduit à la mort. Par exemple, chez les humains, lorsque le cœur s’arrête de battre, le sang cesse de circuler et, par là même, de transporter les éléments nutritifs et l’oxygène (obtenu grâce à la respiration) dans les milliards de cellules que compte l’organisme. Toutefois, voici ce que nous lisons dans une encyclopédie (The World Book Encyclopedia, éd. 1966, t. V. p. 53): “(...) Toutes les cellules du corps humain ne meurent pas instantanément. Les cheveux peuvent continuer de pousser pendant plusieurs heures après la mort. Les cellules du cortex cérébral, particulièrement sensibles au manque d’oxygène, sont généralement les premières à mourir quand le sang cesse de circuler. Si les cellules du cerveau sont complètement privées d’oxygène pendant 5 à 10 minutes, elles ne pourront plus retrouver leurs facultés complètes.” Ainsi donc, s’il est évident que la respiration et le sang jouent un rôle capital pour ce qui est de préserver la force de vie (rouaḥ; pneuma) dans les cellules du corps, il est également clair que ce n’est ni l’arrêt de la respiration seule ni celui du cœur seul qui provoquent la mort, mais plutôt la disparition de la force de vie ou esprit des cellules du corps. — Ps. 104:29; 146:4; Eccl. 8:8; voir PÉCHÉ.
LA CONDITION DES MORTS
La Bible explique que les morts “ne se rendent compte de rien du tout” et que la mort est un état d’inactivité totale (Eccl. 9:5, 10; Ps. 146:4). Tant dans les Écritures hébraïques que grecques, la mort est comparée au sommeil, non pas seulement à cause de l’état d’inconscience dans lequel se trouvent les morts, mais aussi parce qu’on peut espérer qu’ils se réveilleront grâce à la résurrection (Ps. 13:3; Jean 11:11-14). Il est question de Jésus ressuscité comme des “prémices de ceux qui se sont endormis dans la mort”. — I Cor. 15:20, 21; voir ÂME.
LA DÉLIVRANCE DE LA CONDAMNATION À MORT
Nous lisons en Psaume 68:20: “À Jéhovah, le Souverain Seigneur, appartiennent les issues de la mort.” Parce qu’il a sacrifié sa vie humaine, Jésus Christ est devenu au service de Dieu “le principal Instrument” de la vie et du salut (Actes 3:15; Héb. 2:10), et grâce à lui l’abolition de la mort est certaine (II Tim. 1:10). Jésus ‘a goûté la mort pour tous les hommes’ et a fourni une “rançon correspondante pour tous”. (Héb. 2:9; I Tim. 2:6.) Grâce à “un seul acte de justification” de la part de Jésus, l’annulation de la condamnation à mort qui résulte du péché est maintenant possible, si bien que des hommes de toutes sortes bénéficient de “la déclaration selon laquelle ils sont justes en vue de la vie”. (Rom. 5:15, 16, 18, 19; Héb. 9:27, 28; voir RANÇON.) On peut donc dire des disciples oints de Jésus qu’ils sont en quelque sorte ‘passés de la mort à la vie’. (Jean 5:24.) En revanche, ceux qui désobéissent au Fils et n’exercent pas l’amour, ceux-là ‘demeurent dans la mort’ et sous la condamnation divine (I Jean 3:14; Jean 3:36). Les humains qui désirent être libérés de la condamnation et affranchis de la “loi du péché et de la mort” doivent se laisser guider par l’esprit de Dieu et en produire les fruits, car le “désir de la chair [déchue] signifie la mort”. — Rom. 8:1-6; Col. 1:21-23.
LA SECONDE MORT
La mort, l’Hadès, la “bête sauvage” et le “faux prophète” symboliques, ainsi que Satan, ses démons et tous ceux qui persistent à pratiquer la méchanceté sur la terre, seront lancés dans le “lac de feu”, qui représente la “seconde mort”. (Rév. 20:10, 14, 15; 21:8; Mat. 25:41.) Au départ, c’est à cause de la transgression d’Adam que la mort a fait son apparition et a été transmise ensuite aux humains. La “seconde mort” doit donc être différente de cette mort héréditaire. Il ressort clairement des textes précités qu’on ne peut être délivré de la “seconde mort”. La condition des individus qui sont dans la “seconde mort” correspond à l’issue contre laquelle nous mettent en garde des textes comme Hébreux 6:4-8; 10:26, 27 et Matthieu 12:32. En revanche, ceux dont il est dit qu’ils reçoivent “la couronne de vie” et qu’ils ont part à la “première résurrection” ne seront pas frappés par la seconde mort (Rév. 2:10, 11). Ces humains appelés à régner avec Christ reçoivent l’immortalité (ils ne peuvent plus mourir) et l’incorruptibilité, de sorte qu’ils ne sont plus sous le “pouvoir” de la seconde mort. — I Cor. 15:50-54; Rév. 20:6; voir Jean 8:51.
AU SENS FIGURÉ
Les Écritures personnifient la mort en disant qu’elle ‘règne’ sur l’humanité depuis l’époque d’Adam (Rom. 5:14) parallèlement au ‘règne du péché’. (Rom. 6:12.) Il est donc dit de ces deux tyrans qu’ils imposent leur “loi” à ceux qu’ils dominent (Rom. 8:2). Avec la venue du Christ et le don de la rançon, la faveur imméritée a commencé à exercer un règne plus puissant sur ceux qui acceptent ce don de Dieu “en vue de la vie éternelle”. — Rom. 5:15-17, 21.
Les hommes qui méprisent les desseins de Dieu ont beau essayer de conclure un pacte ou une alliance de non-agression avec la Mort, cela échouera (És. 28:15, 18). Comparée à un cavalier qui chevauche derrière la guerre et la famine, la mort est représentée en train de faucher des foules d’humains sur la terre. — Rév. 6:8; voir Jérémie 9:21, 22.
Des humains spirituellement malades ou affligés, il est dit qu’ils ‘arrivent aux portes de la mort’ (Ps. 107:17-20; voir Job 38:17; Psaume 9:13), et de ceux qui passent effectivement ces “portes”, qu’ils entrent figurément parlant dans “la maison de réunion de tous les vivants” (Job 30:23; voir II Samuel 12:21-23) avec ses “chambres intérieures” (Prov. 7:27), maison qui peut accueillir un nombre illimité de victimes (Hab. 2:5). Ceux qui vont au Schéol sont comparés à des brebis dont le berger serait la mort. — Ps. 49:14.
“Les affres de la mort”
En Actes 2:24, l’apôtre Pierre dit que Dieu a ressuscité Jésus “en dénouant les affres de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’elle le tienne ferme”. Le mot grec ôdin traduit ici par “affres” est utilisé partout ailleurs pour parler des douleurs de l’enfantement (I Thess. 5:3), mais il peut aussi désigner un travail pénible, la souffrance, le malheur ou l’angoisse en général (Mat. 24:8). D’autre part, les traducteurs de la version des Septante ont utilisé ce terme pour traduire le mot hébreu ḥèvèl dans des textes où celui-ci signifie manifestement “corde”. (II Sam. 22:5, 6; Ps. 18:4, 5.) Un dérivé de ce terme hébreu signifiant les “affres de l’enfantement”, certains commentateurs et lexicographes ont émis l’idée que le mot grec (ôdin) que Luc utilise en Actes 2:24 a lui aussi ce double sens, tout au moins dans le grec hellénistique de l’époque apostolique. C’est la raison pour laquelle quelques traductions rendent cette partie du verset par les “liens de la mort”. (Maredsous; Ostervald; Sg.) Dans de nombreux textes, le danger de la mort est présenté comme un piège pour celui qui en est menacé (Prov. 13:14; 14:27), un piège dont les cordes entourent la victime pour l’entraîner dans “les angoisses du Schéol”. (Ps. 116:3.) Bien que d’autres textes déjà cités montrent que les morts ne sont pas conscients et que de toute évidence Jésus n’a pas connu de souffrances proprement dites quand il était mort, la mort est néanmoins présentée comme une expérience amère et effrayante (I Sam. 15:32; Ps. 55:4; Eccl. 7:26), et ce, non seulement à cause des douleurs qui la précèdent généralement (Ps. 73:4, 5), mais parce que sous son emprise cesse toute activité et toute liberté. C’est peut-être dans ce sens que la résurrection de Jésus l’a ‘délié’ des “affres de la mort”, l’a délivré de son emprise effrayante.
Changement de condition ou d’état spirituel
La mort est utilisée comme une image de la condition de mort spirituelle dans laquelle se trouve le monde en général. Ainsi, Jésus pouvait parler des ‘morts qui enterrent leurs morts’, et l’apôtre Paul dire d’une femme qui recherche les plaisirs des sens qu’elle “est morte, quoique vivante”. (Luc 9:60; I Tim. 5:6; Éph. 2:1.) Puisque celui qui meurt se trouve quitte de toutes les dettes ou obligations qu’il avait jusque-là, la libération du péché ou de la condamnation résultant de la loi mosaïque dont bénéficie le chrétien est comparée à la mort; celui-ci est en effet ‘mort’ quant à son ancien état ou à ses obligations antérieures (Rom. 6:2, 7, 11; 7:2-6). La personne qui meurt de cette façon, dans un sens figuré, est évidemment toujours vivante physiquement parlant et elle est désormais libre de suivre Christ en tant qu’esclave de la justice. — Rom. 6:18-20; Gal. 5:1.
Cet emploi symbolique de la mort pour représenter un changement d’état ou de condition aide à comprendre des visions prophétiques du genre de celle qui est consignée dans le livre d’Ézéchiel et dans laquelle le peuple de Dieu exilé à Babylone est comparé à des ossements desséchés, à des cadavres inhumés (Ézéch. 37:1-12). Ce peuple allait de nouveau ‘venir à la vie’ et être installé sur son sol (vv. 37:13, 14). On trouve des illustrations similaires en Révélation 11:3, 7-12 et en Luc 16:19-31.
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Mortier, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MORTIER, I
Récipient hémisphérique dans lequel on écrasait notamment du grain, des épices et des olives à l’aide d’un pilon.
Certaines décorations de tombeaux égyptiens représentent des mortiers de grande capacité. Ils étaient probablement de bois et les pilons de métal. L’un de ces motifs montre deux hommes soulevant et laissant retomber alternativement dans un même mortier des pilons métalliques (dont l’extrémité est en forme de massue) qu’ils tenaient à deux mains par le milieu. Selon cette peinture, lorsque le contenu du mortier avait été suffisamment pilé, il était tamisé au-dessus d’un autre récipient. On remettait dans le mortier ce qui était trop gros pour passer au travers du crible afin de l’écraser à nouveau.
Dans le désert, les Israélites préparaient la manne en la broyant dans un moulin à bras ou en la pilant dans un mortier. — Nomb. 11:7, 8.
On obtenait l’huile d’olive de première qualité en écrasant les fruits dans un mortier à l’aide d’un pilon. Cette méthode permettait d’extraire l’huile uniquement de la pulpe des olives, alors qu’un pressoir broyait aussi les noyaux. C’est cette huile-là, pure et battue, qu’il fallait utiliser pour allumer les lampes dans la tente de réunion. On employait également une telle huile pour offrir un “holocauste constant” et sans doute pour préparer l’huile d’onction sainte. On pilait de l’encens en poudre pour l’utiliser dans le sanctuaire. — Ex. 27:20, 21; 29:40, 42; 30:23-25, 35, 36.
Étant donné leur forme hémisphérique, la Bible utilise l’image des mortiers pour décrire certains lieux. Par exemple, selon Juges 15:18, 19, à Léhi Jéhovah procura de l’eau à Samson en fendant une “cavité en forme de mortier”. De même, un certain quartier de Jérusalem, appelé “Mactesch” ou “Le Mortier” (héb. Makhtesh signifiant “mortier”), reçut peut-être ce nom parce qu’il forme une cuvette ou une dépression. — Soph. 1:11.
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MosérahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOSÉRAH
{Article non traduit.}
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