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Lettre du BéthelMinistère du Royaume 1978 | juillet
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Lettre du Béthel
Chers proclamateurs du Royaume,
Juillet! À la fin de ce mois commence déjà la première série de nos assemblées internationales et ce sera donc l’aboutissement d’efforts déployés depuis de nombreux mois par beaucoup d’entre nous afin de faire de ces assemblées une pleine réussite. Nous vous souhaitons les abondantes bénédictions de Jéhovah lors de ces assemblées, certains que vous voudrez profiter au maximum de cette fête spirituelle.
Nous sommes heureux de vous informer que, malgré le nombre relativement élevé de nos assemblées (six en tout), des dispositions ont été prises pour qu’un membre du Collège central se rende dans chacune d’entre elles. Trois membres différents du Collège central feront en effet le voyage en France afin qu’au moins l’un d’entre eux soit présent à l’assemblée à laquelle vous assisterez. Ainsi donc, aucune assemblée ne sera “défavorisée” par rapport à une autre et toutes auront non seulement le même programme, mais aussi le même caractère international.
Comme vous l’avez appris, le vendredi matin de l’assemblée a été réservé à une vaste campagne de prédication et un sac spécial a même été prévu pour nous aider dans cette activité. Nous sommes persuadés qu’un nombre maximum d’entre vous profiteront de cette disposition et même que de nouveaux proclamateurs se manifesteront à cette occasion. Évidemment, il faudra également que vous pensiez à remettre votre rapport d’activité à votre congrégation, particulièrement si vous vous absentez après les assemblées pour raison de vacances ou autres.
À ce propos, nous nous sommes livrés à un calcul qui porte sur le nombre de proclamateurs qui ont participé au service du champ en France depuis le début de l’année de service, c’est-à-dire septembre dernier. Sur les huit mois de cette année de service (septembre-avril), la moyenne des proclamateurs a été de 64 963, ce qui représente un peu moins de un pour cent d’accroissement
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Quel prix attachons-nous à notre “possession”?Ministère du Royaume 1978 | juillet
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Quel prix attachons-nous à notre “possession”?
1 Quel prix attachons-nous actuellement à notre “possession”? S’agit-il de la même “possession” que celle qui faisait les délices de David, ce fidèle serviteur de Dieu? David écrivait à ce propos: “Jéhovah est la portion de la part qui m’a été attribuée et de ma coupe. (...) Les cordeaux à mesurer sont tombés pour moi en des lieux agréables. Vraiment, ma possession à moi me plaît.” — Ps. 16:5, 6.
2 Notons que David trouvait ‘la part qui lui était attribuée’ en Dieu le Très-Haut. Sa précieuse “possession” consistait à entretenir des relations approuvées avec Jéhovah et à le servir. Pour lui, cette ‘portion qui lui était attribuée’ était des plus agréables. À l’opposé des “hommes de ce système de choses”, hommes sans foi, David n’axait pas sa vie autour des choses matérielles. La chose qui importait réellement pour lui était d’être constamment conscient de la présence de Jéhovah. En se réveillant le matin, David avait l’habitude de diriger ses pensées vers Dieu le Très-Haut. Savoir que Jéhovah était toujours avec lui, prêt à lui venir en aide, le ‘rassasiait’. — Ps. 17:14, 15.
LE SERVICE DE JÉHOVAH EST-IL NOTRE PRINCIPALE PRÉOCCUPATION?
3 Qu’en est-il de nous aujourd’hui? Considérons-nous, à l’exemple de David, que nos relations avec Jéhovah et le service que nous lui rendons comptent parmi nos meilleures “possessions”? Le montrons-nous en étant actifs dans de belles œuvres, ce qui comprend l’activité consistant à prêcher le Royaume et à faire des disciples? Ou alors nos occupations quotidiennes, les distractions, un passe-temps favori ou autre chose occupent-ils la première place dans notre vie? Quand il s’agit de choisir entre satisfaire un désir personnel et participer au service du champ, au nettoyage de la Salle du Royaume ou bien visiter un frère ou une sœur malade, que faisons-nous? Notre désir personnel l’emporte-t-il le plus souvent? Trouvons-nous le temps de suivre notre programme de télévision favori ou de lire un roman, mais pas celui de lire la Bible ou les publications bibliques? Passons-nous des heures à suivre un entraînement physique ou à nous distraire le samedi après-midi tout en pensant qu’il nous est impossible de réserver du temps le matin au service du champ parce que d’autres choses doivent être faites? Ou alors nous organisons-nous volontiers de manière à ce que, après nous être acquittés des choses essentielles, nous puissions consacrer la plus grande partie du temps qui nous reste à aider notre prochain tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la congrégation?
4 Une des manières les plus importantes d’aider ceux qui se trouvent à l’extérieur de la congrégation est de prendre part à l’œuvre qui consiste à prêcher le Royaume et à faire des disciples. Bien entendu, personne ne peut déterminer à notre place combien de temps nous devons réserver pour cette activité. Mais aime-t-on réellement Jéhovah en pensant que l’important est de faire quelque chose, même si on aurait pu faire beaucoup mieux? Peut-on dire que nous attachons du prix au service de Dieu et du Christ quand nous passons davantage de temps à une occupation que nous aimons ou à nous distraire d’une manière ou d’une autre qu’à des activités spirituelles? Donnons-nous vraiment le meilleur de nous-mêmes? — Voir Malachie 1:8.
5 Puisque nous savons que nous aurons des comptes à rendre à Dieu et au Christ, nous ferions bien d’examiner la manière dont nous utilisons notre temps (Rom. 14:10; II Cor. 5:10; voir aussi Luc 12:35-40, 47, 48). Nous avons choisi de les servir; du reste, les bienfaits que nous avons reçus sont inestimables, tels que le pardon de nos péchés, l’aide et la direction divines ainsi que la promesse de la vie éternelle. La manière dont nous employons notre temps devrait donc s’harmoniser avec ce que nous avons accepté de faire et refléter notre reconnaissance pour ce que Jéhovah Dieu et Jésus Christ ont fait pour nous. Posons-nous ces questions: Accepterais-je de me tenir devant Dieu pour répondre de mes belles œuvres? Prierais-je volontiers comme l’a fait David: “Examine-moi, ô Jéhovah”? — Ps. 26:2.
6 Nous réalisons peut-être que nous n’avons pas bien employé notre temps et que nous éprouverions de l’appréhension si nous étions examinés maintenant. Si c’est le cas, il nous faut sérieusement réfléchir à nous améliorer. Notre amour pour Jéhovah et Jésus Christ devrait nous pousser à les servir de toute notre âme. Si nous faisons tout ce que nous pouvons raisonnablement faire, nous n’aurons aucune raison de craindre un examen attentif de notre vie de chrétien. En fait, nous nous réjouirons de cet examen, confiants que Jéhovah nous récompensera. — Héb. 6:10.
7 Nous voulons certainement ressembler à David et puiser une grande joie dans nos relations avec Jéhovah et le service que nous lui rendons. Si nous continuons à penser qu’il s’agit là d’une “possession” inestimable, attendons la joie de nous tenir, approuvés, devant le trône de jugement de notre Maître Jésus Christ et aussi, par conséquent, devant Jéhovah Dieu.
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Comment aider les veuves et les orphelinsMinistère du Royaume 1978 | juillet
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Comment aider les veuves et les orphelins
1 L’une des exigences du culte pur est de “s’occuper des orphelins et des veuves dans leur tribulation.” (Jacq. 1:27). Dans les nombreuses congrégations du peuple de Jéhovah, il y a des orphelins et des veuves au sens littéral qui ont besoin de cette attention pleine d’amour que nous invite à manifester le disciple Jacques. Par ailleurs, ils ne sont pas les seuls qui, dans la congrégation, ont besoin de notre aide et de notre affection.
2 Les problèmes que chacun d’entre eux affronte sont très différents. Certaines veuves ont un travail profane et doivent en même temps s’occuper de leur maison et élever leurs enfants. Le programme qui en résulte peut être si exigeant que ces sœurs sont complètement épuisées en fin de journée. D’autres veuves, d’un âge avancé, font peut-être face à de graves problèmes de santé ou financiers. D’autres encore jouissent d’une santé relativement bonne et d’une certaine sécurité financière, mais elles se sentent seules et déprimées. Les sœurs dont le mari est non croyant sont parfois découragées parce qu’il leur est impossible d’avoir des relations spirituelles avec leur mari. Néanmoins, elles devraient s’efforcer de gagner leur mari par une conduite pieuse (I Pierre 3:1, 2). D’autre part, de nombreux enfants orphelins ressentent de façon aiguë l’absence d’un de leurs parents. Il peut être particulièrement difficile à des adolescents de parler à leur mère de leurs problèmes personnels. Dans le cas où le père est non croyant, les enfants recevront peut-être des conseils que la Bible n’appuie pas; il se peut qu’ils soient ridiculisés ou bien maltraités. Toutefois, ils rendront à leur père l’obéissance qui lui est due. — Éph. 6:1-3.
COMMENT POUVONS-NOUS LES AIDER?
3 Il est évident que les orphelins et les veuves ont particulièrement besoin d’être affermis. Si nous désirons
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