Respectons les choses sacrées
1, 2. a) Pourquoi faut-il respecter la prophétie ? b) Pourquoi faut-il attacher un grand prix à la rançon ?
LES œuvres merveilleuses de Jéhovah, ses marques de sollicitude à notre égard et les choses qu’il a faites en faveur du monde des hommes sont très nombreuses. Il laissa entrevoir un espoir pour l’avenir aussitôt après que la famille humaine fut entrée dans les difficultés et condamnée suite au péché d’Adam. C’est pourquoi, parmi les choses sacrées de Jéhovah, nous comptons aujourd’hui la première prophétie rapportée dans la Bible. Elle déclare : “Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.” (Gen. 3:15). Dans sa bonté, Jéhovah donna plus tard d’autres renseignements complémentaires sur ce sujet, en énonçant plus de trois cents prophéties concernant la “postérité” à venir, de telle sorte qu’il n’y ait aucun doute quant à l’identification de cette dernière. Tout au long de l’histoire de l’homme, Jéhovah Dieu dirigea le cours des événements pour que ces prophéties se réalisent avec exactitude en la personne de Jésus-Christ, par qui la délivrance allait venir. Jéhovah accomplit là quelque chose de remarquable, que l’apôtre Jean expliqua en ces termes : “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle.” “En ceci l’amour de Dieu a été manifesté, dans notre cas, parce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous acquérions la vie par lui.” — Jean 3:16 ; I Jean 4:9.
2 La disposition que Jéhovah a prise par l’entremise de Jésus-Christ pour permettre la vie éternelle, n’est pas quelque chose d’ordinaire. Elle est spéciale et mérite que nous y attachions un grand prix. C’est ce que Paul montra en ces termes : “Tout homme qui a fait peu de cas de la loi de Moïse meurt sans compassion sur le témoignage de deux ou trois. De quel châtiment bien plus sévère, ne pensez-vous pas, sera jugé digne l’homme qui a piétiné le Fils de Dieu et qui a regardé comme de valeur ordinaire le sang de l’alliance par lequel il a été sanctifié, et qui a outragé avec mépris l’esprit de la bonté imméritée ?” — Héb. 10:28, 29.
L’ENSEIGNEMENT
3. Outre le sacrifice de sa vie comme rançon, qu’a encore fait Jésus ?
3 Lorsqu’il était sur la terre, le Fils unique de Dieu a fait plus que fournir le sacrifice rédempteur en faveur de la famille humaine. Il vint en tant qu’Enseignant de la sainte vérité de Dieu et laissa aux autres l’exemple d’une conduite conforme à la volonté divine. Jésus fit connaître le message de Dieu, disant : “Ce que j’enseigne n’est pas à moi mais appartient à celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un désire faire Sa volonté, il saura au sujet de l’enseignement s’il vient de Dieu ou si je parle de moi-même.” “C’est pour ceci que je suis né, et c’est pour ceci que je suis venu dans le monde, afin de rendre témoignage à la vérité. Quiconque est du côté de la vérité, écoute ma voix.” — Jean 7:16, 17 ; 18:37.
4. Pourquoi la compréhension des saints secrets doit-elle être regardée comme un grand privilège ?
4 Tous n’apprécient pas la vérité ; certains n’en sont pas dignes. Voici ce que déclare un récit relatif à l’œuvre d’enseignement de Jésus et à la façon dont il se servait de comparaisons : “Quand il se trouva seul, ceux qui étaient autour de lui, avec les douze, le questionnaient sur les comparaisons. Et il se mit à leur dire : ‘À vous le saint secret du royaume de Dieu a été donné, mais à ceux du dehors toutes choses se passent en comparaisons, afin que, bien que regardant, ils regardent mais ne voient pas, et, bien qu’entendant, ils entendent mais n’en saisissent pas le sens, et qu’ils ne retournent pas non plus en arrière et que le pardon ne leur soit accordé.’” (Marc 4:10-12). La compréhension des saints secrets de Dieu et de ce que signifie l’enseignement contenu dans la Bible, est un privilège spécial accordé à ceux qui aiment Dieu. La connaissance exacte concernant le Royaume de Dieu est un trésor. Il devient la possession de ceux qui étudient avec zèle les Écritures. Votre respect des choses sacrées vous incite-t-il à étudier régulièrement les Écritures ? — Jean 17:3 ; I Cor. 2:10, 14, 15.
LE ROYAUME
5. Quelle importance Jésus accorda-t-il au Royaume des cieux ?
5 L’enseignement de Jésus relatif au Royaume des cieux atteste bien qu’il y attachait un grand prix. Il déclara : “Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans le champ et qu’un homme a trouvé et caché ; et, dans sa joie, il va vendre toutes les choses qu’il possède et achète le champ. Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand voyageur qui cherche des perles de qualité. En ayant trouvé une de grande valeur, il s’en est allé vendre promptement toutes les choses qu’il possédait et il l’a achetée.” (Mat. 13:44-46). Par cette comparaison, Jésus montrait comment il abandonnerait tout, même sa vie, pour gagner le Royaume. Qui pourrait montrer un plus grand respect pour une chose sacrée ? Comment pouvait-il agir ainsi ? Non pas en pensant beaucoup à la mort, mais en regardant par la foi au-delà de la mort, vers une chose sacrée de grande valeur, le Royaume des cieux. L’apôtre Paul décrivit pour nous l’attitude de Jésus, disant : “Regardant fixement Jésus, le Principal Agent de notre foi, qui la mène à la perfection. Pour la joie qui lui était proposée, il endura un poteau de torture, méprisant la honte, et s’assit à la droite du trône de Dieu.” — Héb. 12:2.
6. Mettant en pratique ce qu’il déclara selon Matthieu 6:19-33, que fit Jésus ?
6 Ayant un tel respect des valeurs, Jésus était en mesure de donner un enseignement pratique sur ce sujet ; il déclara : “Cessez de vous amasser des trésors sur la terre (...). Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel, où il n’y a ni mite ni rouille qui rongent, ni voleurs qui percent et volent. Car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur. Donc cherchez d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice, et toutes ces autres choses vous seront données par-dessus.” (Mat. 6:19-21, 33). Jésus se conforma entièrement à ce qu’il avait enseigné, puisqu’il rechercha d’abord le Royaume, et toutes les autres choses lui furent données par-dessus.
7. Que font actuellement ceux qui respectent le Royaume ?
7 Ce Royaume est maintenant établi. C’est une chose sacrée. La respectez-vous ? Si nous sommes membres de la véritable congrégation chrétienne, nous proclamons publiquement ce qui a été annoncé dans Révélation 11:17, où nous lisons : “Nous te rendons grâces, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et commencé à régner.” Il s’agit là d’un respect actif. L’indifférence à l’égard des choses sacrées ne procure pas l’approbation divine. Nous ne désirons pas cultiver le même esprit que la congrégation de Laodicée. “Et à l’ange de la congrégation de Laodicée écris : Ce sont ici les choses que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : ‘Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni chaud. Je voudrais que tu sois froid ou chaud. Ainsi, parce que tu es tiède, et ni chaud ni froid, je vais te vomir de ma bouche.’” (Rév. 3:14-18). Comprenez l’importance qu’il y a d’apporter un soutien positif au Royaume des cieux.
LE MINISTÈRE DU ROYAUME
8. Comment les disciples de Jésus ont-ils montré du respect pour leur Maître et son enseignant ?
8 Avec respect, les disciples de Jésus répétèrent ses paroles ; ils se les remémorèrent et les transmirent à leurs semblables. Ils conformèrent également leur vie à l’enseignement de Jésus. L’apôtre Paul était de leur nombre. Il n’avait pas entendu personnellement Jésus donner ses instructions, mais, comme nous, il put les lire. C’est avec intérêt que nous pouvons savoir comment il appréciait les choses sacrées. Il écrivit : “Cependant les choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte à cause du Christ. Oui, pour ce qui est de cela, je regarde même aussi toutes choses comme une perte à cause de la valeur suréminente de la connaissance de Christ Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté la perte de toutes choses et je les regarde comme un tas d’ordures, pour que je puisse gagner Christ.” — Phil. 3:7, 8.
9. Dans quelle mesure les expressions de gratitude de Paul à l’égard de son ministère nous sont-elles utiles ?
9 Cet homme, Paul, avait reçu une mission sacrée et il y attachait un grand prix, car elle lui avait été confiée par Jésus-Christ. Paul dit : “Je suis reconnaissant à Christ Jésus notre Seigneur, qui m’a communiqué de la puissance, de ce qu’il m’a considéré fidèle en m’établissant dans un ministère, bien que j’aie été auparavant un blasphémateur et un persécuteur et un homme insolent. Néanmoins, miséricorde m’a été faite, parce que j’étais ignorant et agissais par manque de foi. Mais la bonté imméritée de notre Seigneur a surabondé avec la foi et l’amour qui est relatif à Christ Jésus. Cette parole est sûre et mérite tout accueil : que Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. De ceux-ci je suis le plus saillant. Néanmoins, s’il m’a été fait miséricorde, c’est pour que, par moi, comme étant le cas le plus saillant, Christ Jésus pût manifester toute sa longanimité comme un exemple de ceux qui vont fonder leur foi sur lui pour la vie éternelle.” (I Tim. 1:12-16). Le fait que Paul ait rapporté ces détails montre qu’il était humble. Nous apprécions ces renseignements, car, nous aussi, nous n’avons peut-être pas toujours connu les choses sacrées de Dieu ou quelle était la volonté de celui-ci. Nous comprenons que, quoi que nous ayons pu faire dans le passé, ce qui compte, c’est ce que nous faisons après avoir eu connaissance de la volonté divine et comment nous réagissons devant le ministère qui nous est offert. Appréciez-vous ces choses autant que Paul ?
10. De quelle façon effectuerons-nous notre service sacré ?
10 Le ministère fait partie de notre culte, de notre service sacré. Tout comme l’apôtre Paul apprit la vérité et fit l’offrande solennelle de sa personne à Jéhovah pour accomplir sa volonté, nous sommes encouragés à agir de la même façon, et, selon l’importance que nous attachons aux choses sacrées, nous nous efforcerons de faire la volonté de Dieu. Lorsque nous raisonnons sur la base de la Parole écrite de Jéhovah, nous nous rendons compte que c’est là la seule voie à suivre. Paul exhorta ses frères à continuer d’effectuer leur service sacré, disant : “Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, un service sacré avec votre faculté de raisonner. Et cessez de vous façonner sur ce système de choses, mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.” (Rom. 12:1, 2). Ce service et ce culte sacrés signifient offrir à Dieu un attachement exclusif. Paul savait cela, car il avait été instruit à propos de la tentation de Jésus et il connaissait les Écritures hébraïques. Concernant la tentation du Christ, Matthieu écrit : “Alors Jésus lui dit : ‘Va-t’en, Satan ! Car il est écrit : “C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré.” — Mat. 4:10.
LA CONGRÉGATION
11. Comment Jésus et Paul ont-ils montré qu’ils attachaient un grand prix à la congrégation ?
11 En plus de cela, Paul était reconnaissant à Dieu de lui avoir donné des compagnons dans le ministère. Il dit : “Je suis reconnaissant à Dieu, à qui je rends un service sacré comme mes pères, avec une conscience pure, de ce que je ne cesse jamais de me souvenir de toi dans mes supplications.” (II Tim. 1:3). “Je rends toujours grâces à Dieu pour vous, étant donné la bonté imméritée de Dieu qui vous a été donnée en Christ Jésus.” (I Cor. 1:4). Paul reconnaissait en eux une partie de la propriété sacrée de Dieu, car il avait appris comment Jésus avait consacré une partie de son ministère terrestre à établir une congrégation ou organisation de personnes qui, dans l’unité, pratiqueraient la pure adoration et la volonté de Jéhovah. Les membres de cette congrégation furent oints de l’esprit saint, ce qui signifiait leur adoption comme fils de Dieu. Cette classe ou corps de 144 000 chrétiens oints, disciples de Jésus, est décrite comme étant une épouse pour l’Agneau, Jésus-Christ (Rév. 19:7). Celui-ci nourrit et soigne tendrement la congrégation, il a même donné sa vie pour elle (Éph. 5:25-29). La congrégation est donc une chose sacrée qu’il faut considérer avec grand respect et dont tous les membres doivent apprécier la compagnie de leurs frères. — Actes 20:28.
12. À l’exemple de Jésus et de Paul, comment pouvons-nous montrer aujourd’hui notre respect pour la congrégation ?
12 Il existe aujourd’hui, sur la terre, des membres de la congrégation chrétienne. Une grande foule d’“autres brebis” est étroitement unie à elle. L’organisation visible de Jéhovah sur la terre agit sous la direction de son esprit, adhère à sa Parole sainte et doit être considérée comme la possession de Dieu. C’est un privilège que de fréquenter un groupe de vrais chrétiens voués et, particulièrement à notre époque, de pouvoir faire preuve d’amour envers les autres membres de la congrégation. Durant son séjour sur la terre, Jésus était personnellement présent parmi les membres du corps chrétien voué. Nous pouvons donc être certains qu’il montrerait le même respect pour cette disposition divine, s’il était aujourd’hui sur la terre. Cependant, même dans sa position céleste, Jésus se soucie des besoins et des intérêts des membres de la congrégation, qu’ils soient nombreux ou pas (Mat. 18:20). Considérant l’exemple laissé par le Maître, les chrétiens de notre époque respecteront la congrégation en se réunissant régulièrement, conformément à l’exhortation suivante de l’apôtre Paul : “Tenons ferme la déclaration publique de notre espérance, sans chanceler, car il est fidèle celui qui a promis. Et observons-nous les uns les autres pour nous inciter à l’amour et aux œuvres excellentes, sans abandonner notre assemblée, comme quelques-uns en ont la coutume, mais en nous encourageant mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour.” — Héb. 10:23-25.
13. Quels sont quelques-uns des bienfaits que l’on peut recevoir par l’intermédiaire de la congrégation ?
13 La fréquentation de la congrégation offre un grand nombre d’occasions de montrer notre respect pour la Parole écrite de Dieu. On l’étudie au cours des réunions. On l’utilise également dans l’étude personnelle ainsi que dans l’activité prévue par Dieu, la proclamation de la bonne nouvelle du Royaume dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations avant que vienne la fin. C’est là une disposition divine. — Mat. 24:14.
LA PRIÈRE
14. Pourquoi est-il nécessaire d’attacher un grand prix à la prière ?
14 Paul ne fut pas le seul à prier pour la congrégation. Par la prière, Jésus montra tout le prix qu’il attachait aux adorateurs de Jéhovah, comparés à des brebis. Dans une de ses prières, rapportée au chapitre 17 de l’Évangile de Jean Jn 17, il prend en considération les desseins de Jéhovah et la santé spirituelle de la congrégation. Il dit : “Et je ne suis plus dans le monde, mais eux sont dans le monde et je viens à toi. Père saint, veille sur eux à cause de ton propre nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous le sommes. Je leur ai donné ta parole, mais le monde les a haïs, parce qu’ils ne font pas partie du monde, tout comme je ne fais pas partie du monde. Je te sollicite, non pas de les sortir du monde, mais de veiller sur eux à cause du mauvais. Je sollicite, non seulement pour ceux-ci, mais aussi concernant ceux qui auront foi en moi par leur parole.” (Jean 17:11, 14, 15, 20). Cette congrégation sacrée allait exister et croître uniquement grâce à la bénédiction et à l’aide du Père céleste Jéhovah. Nous ne travaillons pas indépendamment de Dieu. Pour ce qui est d’apprécier le privilège de la prière, l’exemple de Jésus est remarquable, et il devrait nous guider tous les jours de notre vie. La prière régulière est une condition requise pour que notre service sacré connaisse le succès. Pensez-vous à prier chaque jour ? — Jean 16:23, 24 ; I Thess. 5:17.
L’OFFRANDE DE SOI
15. Pourquoi l’offrande de soi et le baptême sont-ils importants ?
15 L’offrande de soi et le baptême constituent un autre privilège spécial qui mérite notre profond respect. Jésus donna l’exemple et invita ses disciples à l’imiter. “Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais celui-ci voulait l’en empêcher, en disant : ‘C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi ?’ Jésus lui répondit : ‘Laisse faire maintenant car c’est ainsi qu’il nous convient d’exécuter tout ce qui est juste.’ Alors il ne l’empêcha plus. Après avoir été baptisé Jésus remonta aussitôt de l’eau ; et voici, les cieux s’ouvrirent et il vit descendre comme une colombe l’esprit de Dieu qui venait sur lui. Voici, il y eut aussi une voix des cieux qui disait : ‘Celui-là est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai approuvé.’” (Mat. 3:13-17). De plus, Jésus montra de façon indiscutable que le baptême devait continuer d’être pratiqué après sa mort, car, selon Matthieu 28:19, 20, il donna ce commandement : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint, les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées.” Cette disposition sacrée permettrait à ceux qui la respecteraient d’obtenir des bénédictions sous le régime du Royaume.
16. Quand quelqu’un doit-il se faire baptiser ?
16 Le respect de quelques autres choses sacrées doit précéder l’offrande de soi et le baptême. Il faut apprendre quelle est la volonté de Dieu. Cependant, une fois qu’une personne comprend les vérités sacrées relatives au baptême, elle fera preuve de sagesse en continuant d’agir conformément à l’exemple laissé par Jésus et en se faisant baptiser. Celui qui remet toujours cela à plus tard montre qu’il manque de foi et de respect pour cette disposition sacrée qui permet de devenir membre de la congrégation. Avez-vous fait l’offrande de votre personne à Dieu ?
L’ESPRIT SAINT
17. Pourquoi respectons-nous l’esprit saint ?
17 Comme Jésus l’a montré, ceux qui veulent recevoir un baptême convenable doivent d’abord témoigner du respect pour le Père, pour le Fils (ainsi que son sacrifice rédempteur) et pour l’action de l’esprit saint de Dieu. L’esprit saint ou force active de Dieu est quelque chose qu’il faut considérer avec attention et profond respect, car il est sacré. De nombreuses œuvres puissantes ont été accomplies par lui. Il fut employé lors de la création (Gen. 1:2 ; Ps. 104:30, Da). C’est l’esprit saint qui révéla les prophéties (Actes 28:25 ; II Pierre 1:21). Il fut à l’origine de la naissance miraculeuse de Jésus. Il peut aussi inciter des hommes à servir Dieu et à prêcher la bonne nouvelle (Actes 2:1-4 ; Marc 13:11). Lorsqu’il était sur la terre, Jésus accomplit, grâce à l’esprit saint, un grand nombre d’œuvres merveilleuses et miraculeuses. Montrant comment le Royaume guérira les nations, Jésus guérit ceux qui étaient possédés par les démons, les aveugles, les muets et les malades. Toutefois, il fut critiqué par les Pharisiens qui déclarèrent que Jésus agissait par la puissance du Diable. Ces Pharisiens témoignaient non seulement d’un manque de respect envers l’esprit saint, mais ils commettaient un péché impardonnable, car Jésus dit : “C’est pourquoi je vous dis : Toute sorte de péché et de blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’esprit ne sera pas pardonné. Par exemple, quiconque prononce une parole contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parle contre l’esprit saint, il ne lui sera pas pardonné, non, ni dans le présent système de choses ni dans celui à venir.” — Mat. 12:31, 32.
18. Donnez un exemple de manque de gratitude pour ce que Jésus a fait.
18 Non seulement les Pharisiens ne reconnurent pas les œuvres miraculeuses de Jésus, mais même certains des principaux intéressés, c’est-à-dire des individus qui avaient été personnellement guéris par Jésus, ne respectèrent pas ce qui était sacré. “Et comme il entrait dans un certain village, dix lépreux vinrent à sa rencontre, mais ils se tinrent à distance. Et élevant la voix, ils dirent : ‘Jésus, Instructeur, aie pitié de nous !’ Et quand il les aperçut, il leur dit : ‘Allez vous montrer aux prêtres.’ Et pendant qu’ils y allaient, leur purification eut lieu. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint en glorifiant Dieu à haute voix. Et il tomba la face contre terre, aux pieds de Jésus, en le remerciant ; or, c’était un Samaritain. Jésus lui répondit : ‘Les dix ont été purifiés, n’est-ce pas ? Où donc sont les neuf autres ?’” (Luc 17:12-17). N’est-ce pas extraordinaire ? Sur les dix, un seul revint pour exprimer sa gratitude. De la même façon, à la fin du règne millénaire du Roi Jésus-Christ, lorsque Satan sera relâché de sa prison, il se peut qu’un nombre assez considérable d’hommes ne fassent pas preuve de reconnaissance pour la guérison des nations qui aura eu lieu sous la direction du Royaume. — Rév. 20:7-10.
DES BIENFAITS INNOMBRABLES
19. Indiquez quelques-unes des choses sacrées que les serviteurs de Dieu peuvent respecter aujourd’hui.
19 Combien de choses sacrées, dont vous avez retiré personnellement des bienfaits, pouvez-vous citer ? Nous n’en avons mentionné que quelques-unes. Parmi les nombreux bienfaits reçus par les serviteurs de Jéhovah, citons la vérité, la lumière et la connaissance des desseins divins. Alors que le monde marche à tâtons au milieu des ténèbres spirituelles, les serviteurs de Jéhovah sont guidés par sa Parole prophétique et savent ce que réserve l’avenir. Ils ne sont donc pas dans la crainte. “Aussi avons-nous la parole prophétique rendue plus sûre ; et vous faites bien d’y prêter attention comme à une lampe qui brille dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour vienne à poindre et qu’une étoile du matin se lève, dans vos cœurs. Car vous savez ceci d’abord : qu’aucune prophétie de l’Écriture ne provient d’une interprétation particulière. Car ce n’est pas par la volonté de l’homme que la prophétie a jamais été apportée, mais des hommes ont parlé de la part de Dieu alors qu’ils étaient portés par l’esprit saint.” — II Pierre 1:19-21.
20-22. Quelles sont, selon le Psaume 107, quelques-unes des œuvres merveilleuses accomplies par Jéhovah en faveur des hommes ?
20 Le Psaume 107 offre un bon exemple de gratitude pour tout ce que Jéhovah a fait. Ses œuvres sacrées sont louées à plusieurs reprises avec les mêmes mots dans les Ps 107 versets 8, 15, 21 et 31 (AC), où nous lisons : “Qu’ils louent Jéhovah pour sa bonté, et pour ses merveilles en faveur du fils de l’homme.” Effectivement, Jéhovah a fait beaucoup pour le bien de ses créatures. Il n’est jamais resté indifférent à leurs besoins et à leurs malheurs. Il est le grand Libérateur. “Dans leur détresse, ils crièrent vers Jéhovah, et il les délivra de leurs angoisses. Il les mena par le droit chemin, pour les faire arriver à une ville habitable.” — Ps. 107:6, 7, AC.
21 Nous sommes également reconnaissants à Jéhovah pour sa grande miséricorde et le pardon qu’il nous accorde, ainsi que pour la façon dont il guérit et prend soin de ceux qui s’efforcent de le servir. Il fait œuvre de grand Réconciliateur lorsque ses créatures se repentent de leurs erreurs. “Il envoya sa parole et les guérit, il les fit échapper de la fosse.” — Ps. 107:20.
22 C’est également Jéhovah qui pourvoit à toute bonne nourriture spirituelle. Quand ses serviteurs lui demeurent fidèles, il leur accorde la prospérité spirituelle. Il considère avec faveur leurs marques de respect envers les choses sacrées. C’est pourquoi les serviteurs de Jéhovah de notre époque sont entrés dans une période de prospérité spirituelle que le Psaume 107:35-38 décrit en ces termes : “Il change le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux, et il y établit ceux qui sont affamés. Ils fondent une ville pour l’habiter ; ils ensemencent des champs, plantent des vignes, et ils en recueillent les produits. Il les bénit, et ils deviennent très nombreux, et il ne diminue point leur bétail.”
23. Pourquoi apprécions-nous aujourd’hui la Parole de Dieu ?
23 Les personnes qui ne respectent pas la Parole sacrée de Jéhovah et qui ne l’utilisent pas, ne peuvent obtenir la prospérité spirituelle, la foi, la joie, l’espérance, la liberté et la sécurité que possèdent les serviteurs de Dieu. On retire de nombreux bienfaits à respecter la Parole sacrée de Jéhovah. En suivant les lois divines, on acquiert une bonne santé et on prend soin du corps que Dieu nous a donné. En obéissant à ce qui est juste, on cultive une bonne conscience ; de plus, on améliore les relations familiales. L’importance de se tenir séparé du présent système de choses devient évidente. Tout cela dépend de l’emploi de la Parole de Dieu. C’est une protection contre la pratique du mal. “Mais la nourriture solide appartient aux gens mûrs, a ceux qui, par l’usage, ont les facultés perceptives exercées à distinguer le bien et le mal.” (Héb. 5:14). Conformément à ce que Jésus déclara selon Matthieu 5:3, ceux qui reconnaissent leurs besoins spirituels acquièrent le bonheur. Nous sommes reconnaissants à Jéhovah de ce qu’il se soucie de nos besoins spirituels. Nous mesurons les valeurs grâce à sa Parole et nous saisissons toutes les occasions possibles pour en connaître davantage. Avec gratitude, nous nous rendons compte que Jéhovah surveille et protège ses serviteurs. Le peuple de Dieu offre un contraste avec l’humanité ingrate et irrespectueuse décrite dans II Timothée 3:2.
24. En quoi l’attitude d’Ésaü constitue-t-elle un avertissement ?
24 Il est dangereux de se montrer ingrat à notre époque de grande lumière spirituelle. Souvenez-vous d’Ésaü et de son manque de respect. Il se souciait peu de l’importance des dispositions sacrées prises par Jéhovah. De nombreux siècles après la mort d’Ésaü, le récit de ce qu’il avait fait fut encore porté à l’attention des chrétiens, pour les exhorter à apprécier les choses sacrées. Dans Hébreux 12:16, 17, Paul écrivit : “À ce qu’il n’y ait pas de fornicateur ni quelqu’un qui n’apprécie pas les choses sacrées, comme Ésaü, qui, en échange d’un seul repas, donna ses droits de premier-né. Car vous savez que par la suite, quand il voulut hériter la bénédiction, il fut rejeté, car, bien qu’il cherchât ardemment, avec larmes, un changement de sentiment, il ne trouva pas de place pour ce changement.”
25. Quelle voie sage faut-il suivre ?
25 La voie de la sagesse consiste donc à aimer et à rechercher les choses sacrées. Nous pouvons éviter la tristesse et les larmes si nous nous souvenons d’Ésaü et d’autres exemples rapportés dans les Écritures. Restez attaché aux vraies valeurs et cultivez un profond respect pour elles. “Si tu la cherches comme l’argent, et si tu la creuses comme pour découvrir un trésor, alors tu comprendras la crainte de Jéhovah, et tu trouveras la connaissance de Dieu.” (Prov. 2:4, 5, AC). C’est là une déclaration positive. Si nous continuons de chercher, nous apprécierons la valeur des choses, et nous sommes assurés que nous comprendrons et que nous trouverons la connaissance de Dieu. En agissant ainsi, nous aurons d’excellentes occasions de développer chez nos semblables un plus grand respect pour les choses sacrées, tout en veillant nous-mêmes à respecter Jéhovah. “Que celui qui est sage prenne garde à ces choses et qu’il comprenne les bontés de Jéhovah ! Qu’ils louent Jéhovah pour sa bonté, et pour ses merveilles en faveur du fils de l’homme !” — Ps. 107:43, 31, AC.