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FoiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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gros qu’une montagne, obstacles susceptibles d’entraver son service pour Dieu (II Cor. 5:7; Mat. 21:21, 22). Il lui faut également démontrer sa foi par des œuvres conformes à ce qu’il croit. Les œuvres de la Loi mosaïques, par contre, ne sont pas nécessaires (Jacq. 2:21-26; Rom. 3:20). Les épreuves fortifient la foi. Celle-ci sert de bouclier au chrétien dans sa guerre spirituelle, elle l’aide à triompher du Diable et à vaincre le monde. — I Pierre 1:6, 7; Éph. 6:16; I Pierre 5:9; I Jean 5:4.
Mais on ne doit pas considérer la foi comme acquise définitivement, car le manque de foi est un “péché qui nous entrave facilement”. Pour garder une foi solide, il faut lutter énergiquement pour elle, résister aux hommes qui pourraient nous faire sombrer dans l’immoralité, combattre les œuvres de la chair, éviter le piège qu’est le matérialisme, nous tenir à l’écart des philosophies et des traditions humaines qui détruisent la foi, et, surtout, fixer “du regard Jésus, le principal Instrument de notre foi”. — Héb. 12:1, 2; Jude 3, 4; Gal. 5:19-21; I Tim. 6:9, 10; Col. 2:8.
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FOIE
Dans les Écritures hébraïques, ce terme est le plus souvent employé à propos du foie des victimes animales que les Israélites préparaient pour leurs sacrifices (Ex. 29:13, 22; Lév. 3:4, 10, 15; 4:9). En effet, ils devaient faire fumer sur l’autel “l’excroissance qui est sur le foie”. Un commentateur biblique (Commentaries on the Old Testament, de Keil et Delitzsch, “Pentateuque”, t. II, p. 300) décrit cette partie du foie comme ‘le réseau ou réticule qui enveloppe le foie et l’estomac (...). Il commence à la division entre les deux lobes du foie et s’étend, d’une côté, sur toute la cavité abdominale, et, de l’autre, vers la région rénale (...). Cette petite membrane est délicate, mais moins grasse que la grande membrane. Elle est toutefois comptée parmi les parties grasses’. Un autre commentaire (Pentateuch with Rashi’s Commentary, “Lévitique”, page 9) la définit comme “la paroi (ou membrane) protectrice sur le foie”.
Le roi Salomon conclut en ces termes son récit sur le jeune homme inexpérimenté séduit par la femme débauchée: “Soudain il se met à la suivre (...), jusqu’à ce qu’une flèche lui fende le foie (...), et il ne sait pas qu’il y va de son âme même.” (Prov. 7:21-23). C’était là une description très appropriée. En effet, les médecins ont découvert que les micro-organisme spiralés qui sont les agents de la syphilis, maladie vénérienne mortelle ou paralysante, se logent souvent en grand nombre dans les cellules du foie (bien qu’on les trouve également dans d’autres tissus). Cela se vérifie particulièrement dans les phases avancées de la maladie. De même, l’organisme (gonocoque) qui cause la blennorragie, une autre maladie vénérienne, se place dans la membrane viscérale du foie. La Bible fait allusion au rôle vital du foie lorsqu’elle l’utilise pour décrire un profond chagrin. — Lament. 2:11.
Nébucadnezzar, roi de Babylone, en quête de direction pour ses manœuvres militaires, “a examiné le foie”, à titre de divination. — Ézéch. 21:21; voir DIVINATION.
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FOLIE
Dérangement mental, tel que l’aliénation, la fureur extrême ou la grande sottise. Plusieurs termes hébreux et grecs sont employés dans les Écritures pour décrire ce genre de troubles chroniques ou passagers de l’esprit. Quelques-uns de ces termes semblent tirer leur origine des cris étranges, parfois violents ou tristes, que poussent certaines personnes atteintes de folie, ou du moins offrent-elles une ressemblance avec ces cris.
Nébucadnezzar, l’orgueilleux roi de Babylone, fut frappé de folie alors qu’il se vantait, en accomplissement du rêve prophétique que lui avait interprété Daniel. Devenu fou, “il se mit à manger de la végétation comme les taureaux” et resta sept ans dans cet état (Dan. 4:33). Ayant perdu la raison, Nébucadnezzar a pu se prendre pour un animal, pour un taureau par exemple. À la fin des sept années, Jéhovah lui rendit l’intelligence. — Dan. 4:34-37.
FOLIE ET POSSESSION DÉMONIAQUE
S’il est vrai que ceux qui souffrent de démence ou d’aliénation mentale ne sont pas tous sous l’emprise des démons, il est toutefois compréhensible que ceux qui sont possédés souffrent de déséquilibres mentaux (Marc 5:1-17; Luc 8:26-39). Cependant, les chrétiens sont protégés de telles attaques démoniaques génératrices de folie s’ils revêtent et gardent “l’armure complète de Dieu”. — Éph. 6:10-17.
L’OPPOSITION À JÉHOVAH: UNE FOLIE
Le prophète Balaam désirait sottement prophétiser contre Israël pour recevoir l’argent que lui offrait Balak, roi de Moab, mais Jéhovah contrecarra ses efforts. Au sujet de Balaam, l’apôtre Pierre expliqua qu’“une bête de somme sans voix, parlant avec une voix d’homme, fit obstacle à la conduite démente du prophète”. Pour décrire la démence de Balaam, l’apôtre utilisa le mot grec paraphronia qui emporte l’idée d’être “hors de son bon sens”. — II Pierre 2:15, 16; Nomb. 22:26-31; voir aussi Osée 9:7; II Timothée 3:8, 9.
RÉSULTAT DE L’OPPRESSION, DE LA CRAINTE ET DE LA CONFUSION
La démence figurait parmi les terribles malheurs qui s’abattraient sur les Israélites s’ils désobéissaient à Jéhovah. La tyrannie de leurs conquérants les rendrait fous en ce qu’elle les amènerait, par frustration, à réagir de façon déraisonnable (Deut. 28:28-34). Effectivement, Salomon déclara que “l’oppression peut faire qu’un sage se comporte en fou”. — Eccl. 7:7.
FUREUR EXTRÊME
Un autre terme grec qui peut être traduit par “folie” décrit aussi, dans son sens biblique, un état de fureur extrême. Un jour de sabbat, Jésus guérit un homme dont la main droite était desséchée. Là-dessus, les scribes et les Pharisiens qui avaient observé la scène “commencèrent à être remplis de fureur [littéralement de folie], et ils se mirent à parler entre eux de ce qu’ils pourraient faire à Jésus”. (Luc 6:6-11.) Pour décrire leur condition mentale, Luc employa le terme grec anoia (duquel est dérivé le mot français “paranoïa”), terme qui signifie littéralement “déraison”. Parlant de l’époque où il persécutait les chrétiens, Paul pensait certainement à la fureur ou à une colère folle en reconnaissant qu’il avait été “furieux [littéralement “fou”] contre eux à l’extrême”. — Actes 26:11
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