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Est-il permis aux chrétiens de manger de la viande ?La Tour de Garde 1954 | 15 novembre
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n’est pas exigé que l’homme, par miséricorde, ne tire aucun profit des animaux. — Mat. 5:7.
Désirant trouver un appui pour leur doctrine, certains végétariens affirment que les quatre rapports canoniques des évangiles ont été entièrement modifiés, qu’ils contenaient jadis de multiples références à des paroles de Jésus interdisant l’emploi de viande et de nombreux exemples de sa bonté envers les animaux. Ces affirmations sont tirées de The Gospel of the Holy Twelve (L’Évangile des douze saints), œuvre apocryphe, écrite, dit-on, par les esséniens et traduite en anglais par un certain Ouseley. Les abondantes preuves de la canonicité des quatre évangiles caractérisent cette œuvre apocryphe comme étant une imposture manifeste, destinée à justifier les dogmes des esséniens, car elle ne fait aucune allusion à Jésus nourrissant la foule de pains et de poissons ni qu’il en mangea lui-même. Jésus n’aurait même pas permis qu’on tuât l’agneau pascal apporté par Judas !
L’homme va toujours d’un extrême à l’autre, sans doute à l’instigation de Satan. D’une part nous constatons qu’on tue des animaux de gaieté de cœur, par plaisir, ou bien qu’on leur inflige de terribles souffrances au nom de la science médicale et, d’autre part, il existe des gens sentimentaux désirant placer les animaux au niveau de l’homme, certains d’entre eux offrant même aux créatures muettes l’espérance de la résurrection et de la vie éternelle dans les cieux. La Parole de Dieu condamne les mauvais traitements dont les animaux sont l’objet, en disant : “ Le juste prend soin de son bétail. ” (Prov. 12:10). Mais elle n’a pour eux aucune espérance de vie éternelle, car pour obtenir celle-ci il faut connaître Jéhovah Dieu et Jésus-Christ, mener une vie conforme à la volonté de Dieu et proclamer la vérité. Les créatures dépourvues de raison en sont incapables.
Pour appuyer leur point de vue les végétariens citent Ovide, Socrate, Platon, Plutarque, Pythagore, Aristote et beaucoup d’autres, mais ils ne peuvent s’en référer à la Bible car, selon son témoignage formel, il est permis aux chrétiens de manger de la viande.
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Toute religion engagée dans la politique lutte contre DieuLa Tour de Garde 1954 | 15 novembre
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Toute religion engagée dans la politique lutte contre Dieu
“ Tu t’es prostituée après les nations. ” — Ézéch. 23:30.
1. Qui tremble devant une goutte d’eau ou un grain de poussière ?
AVEZ-VOUS peur d’une goutte d’eau ? Un grain de poussière vous effraie-t-il ? Après avoir vidé un seau de son contenu d’eau, vous dites qu’il est vide, quoique quelques gouttes mouillent encore la paroi intérieure. Mais de quelle importance sont quelques gouttes dans un seau ? Pratiquement parlant le seau est vide. Vous voulez connaître votre poids. Avant de vous peser, enlevez-vous avec votre mouchoir les quelques minuscules grains de poussière du plateau de la balance ? Que représentent quelques grains de poussière ? Rien, ils n’influent nullement sur la pesée. Aussi quand on vous demande si vous avez peur d’une goutte d’eau ou d’un grain de poussière, vous répondez évidemment par la négative, sans la moindre hésitation.
2. En quel sens certains luttent-ils contre Dieu ?
2 À votre point de vue, vous pouvez avoir raison, mais au point de vue de Dieu, vous pouvez avoir tort. La crainte que vous éprouvez devant ce qui est semblable à une goutte d’eau ou un grain de poussière peut vous pousser à lutter contre Dieu. Beaucoup d’hommes se dressent contre le Tout-Puissant sans le savoir. S’ils appartiennent à un groupe, à une religion, à une nation ou à un monde qui lutte contre Dieu, mieux vaudrait pour eux qu’ils se désolidarisent de ces choses. Donner son appui à une personne investie du pouvoir ou à un groupe, c’est participer aux péchés que peut commettre cette personne ou ce groupe. C’est là un principe posé par la Bible (I Tim. 5:22). En accordant ainsi son appui, on peut, à sa grande consternation, se surprendre à lutter contre Dieu.
3. Qui est comparé à une goutte d’eau et à de la poussière ?
3 L’apôtre Paul, qui consigna ce principe dans la Bible, écrivit encore : “ Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ” (Rom. 8:31). Qui peut être contre vous ? Eh bien, votre voisin, votre religion et même le monde au sein duquel vous vivez. Mais que sont de tels adversaires ? Voici à quoi Dieu les compare, dans Ésaïe 40:15 : “ Voici, les nations sont comme une goutte d’un seau, elles sont comme de la poussière sur une balance. ” Si Dieu est pour vous, qui peut lutter victorieusement contre vous ? Mais si Dieu est contre vous, qui peut vous apporter une protection efficace ? Le monde entier peut être pour vous, mais de quelle valeur est son appui ? C’est une goutte d’eau, un grain de poussière, bref un piètre appui pour celui qui est en conflit avec Dieu !
4. Comment pouvons-nous comprendre les pensées de Dieu ? Quel passage biblique doit nous donner la pensée de Dieu sur toute religion qui se lance dans la politique ?
4 Cependant la crainte de ce que Jéhovah compare à une goutte d’eau et à de la poussière pousse des millions d’hommes à prendre parti pour le monde et contre Dieu. Aussi sa Parole donne-t-elle ce conseil : “ La crainte des hommes tend un piège, mais celui qui se confie en l’Éternel est protégé. ” Et : “ La crainte de l’Éternel est le commencement de la science. ” (Prov. 29:25 ; 1:7). La science ou connaissance de Jéhovah est éminemment supérieure. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant ses pensées sont élevées au-dessus des nôtres (És. 55:8, 9). Nous devons nous élever vers ses pensées, car nous ne pouvons pas ramener ses pensées au niveau des nôtres. Il nous aide à nous élever vers ses pensées, autrement dit à les saisir, au moyen de paroles et d’images qui les traduisent en langage terrestre. C’est un langage que l’humanité déchue peut comprendre et qui rend accessible à l’esprit humain ce que Dieu pense d’une religion se mêlant de politique. Il est écrit : “ Quelqu’un mettra-t-il du feu dans son sein, sans que ses vêtements s’enflamment ? Quelqu’un marchera-t-il sur des charbons ardents, sans que ses pieds soient brûlés ? Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain : Quiconque la touche ne restera pas impuni. On ne tient pas pour innocent le voleur qui dérobe pour satisfaire son appétit, quand il a faim ; si on le trouve, il fera une restitution
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