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La Bible est-elle le “livre des Blancs” ?La Tour de Garde 1965 | 1er août
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subsiste éternellement.” (És. 40:8). L’opposition, les préjugés et les faux enseignements qui se seront dressés contre la Parole de Dieu ne prévaudront point contre elle, car Dieu, le Créateur de la Bible, est en même temps son Conservateur. Le fait qu’elle a subsisté pendant des milliers d’années, malgré les efforts désespérés et répétés de ses ennemis pour la détruire, atteste éloquemment que Dieu a préservé sa Parole dans le passé et la préservera dans l’avenir.
Ne vous laissez pas égarer par la propagande que les ennemis de la Bible ont répandue, car elle est dirigée par Satan le Diable et ses démons, celui “qui abuse la terre habitée tout entière”. (Rév. 12:9, MN.) Il veut discréditer la Bible pour détourner les hommes de Dieu. Il le fait au moyen d’éléments hostiles à Dieu, comme l’indique l’article suivant, paru dans l’édition du 2 juin 1963 du New York Times : “Le 9 mai, l’organe principal du parti communiste chinois, Jemmin Jih Pao, de Pékin, publia un long article de fond condamnant la Bible et le christianisme en tant qu’instruments servant à la “classe exploitante” pour saper le marxisme.”
La Bible n’est pas un livre servant à exploiter qui que ce soit. Bien au contraire, c’est le livre de la liberté, destiné à affranchir de l’esclavage et non à servir les hommes d’un groupe racial particulier. Ce n’est pas le livre de l’homme ; c’est le livre de Dieu.
On devrait prendre garde à ne pas chercher à justifier sa conduite égoïste en dégradant la Bible. Ses principes sont élevés. Ils démasquent l’hypocrisie et l’iniquité, quelle que soit la couleur de la peau de celui qui les pratique. Comprenez que Dieu, qui voit tout, sait si nous pratiquons ce qui est mal : “Les yeux de Jéhovah sont en tout lieu, observant les méchants et les bons.” (Prov. 15:3, AC). Il tiendra les méchants pour responsables de leurs actes d’iniquité et bénira ceux qui aiment la justice. Voici sa promesse : “Attends Jéhovah et garde sa voie, et il t’élèvera et tu posséderas le pays. Quand les méchants seront retranchés, tu le verras.” — Ps. 37:34, AC.
La Bible n’est donc pas le “livre des Blancs”. Ne permettez pas à de fausses accusations de vous éloigner d’elle, car vous seriez privé des bienfaits qu’elle était destinée à vous apporter. La Bible peut vous enseigner le chemin de la liberté, vous affranchir de l’asservissement à ce vieux système de choses et vous conduire sur le sentier qui mène à la vie éternelle. Mais pour profiter de ces bienfaits, il vous faut écouter ce qu’elle dit. C’est le livre de Dieu. Elle vous est utile, quelle que soit la couleur de votre peau.
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Elle rend témoignage à l’hôpitalLa Tour de Garde 1965 | 1er août
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Elle rend témoignage à l’hôpital
● Quoique malades, les témoins de Jéhovah apportent le réconfort aux autres, y compris à ceux qui leur donnent des soins pendant leur maladie. On peut le voir d’après ce qui s’est passé dans un hôpital de Toronto, au Canada, où un témoin avait jugé nécessaire d’entrer. Voici ce que ce témoin nous rapporte : “En octobre dernier, au cours des deux semaines que j’ai passées à l’hôpital, j’ai eu l’occasion de rendre témoignage à neuf personnes, malades et employées. L’une de ces dernières, une Allemande, qui avait accepté des périodiques, m’a posé de nombreuses questions. Après ma sortie de l’hôpital, j’ai écrit à toutes les personnes à qui j’avais parlé, et je leur ai envoyé des périodiques. Trois d’entre elles n’ont pas tardé à me répondre. À celles qui habitaient la ville, j’ai communiqué mon numéro de téléphone. Deux jours plus tard, la dame allemande m’a téléphoné pour me remercier. Très fatiguée à la fin de la journée, elle se sentait incapable d’écrire, mais elle était heureuse de m’appeler au téléphone.
“Elle m’apprit, entre autres, que depuis qu’elle avait eu de l’avancement à l’hôpital, ses collègues la traitaient avec une grande froideur. ‘J’avais pris mon repas seule, me dit-elle, et j’étais seule. Je ne savais que faire. C’est alors que j’ai reçu vos périodiques et votre aimable lettre, et j’en étais heureuse. J’ai lu le premier article que vous m’aviez recommandé, sur “La douceur est une manifestation de la sagesse”. Je me suis sentie alors beaucoup mieux, et j’étais bien heureuse de n’avoir rien dit à mes collègues et de m’être tenue tranquille ! Je suis contente d’être restée douce ; c’était ce qu’il fallait faire.’ Cette dame a souscrit un abonnement aux périodiques, et elle me dit qu’elle les lit tous les soirs et qu’elle y prend un réel plaisir.”
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