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Mon combat pour être le meilleur en valait-il la peine ?La Tour de Garde 1976 | 1er novembre
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PAUVRE MATÉRIELLEMENT MAIS RICHE SPIRITUELLEMENT
Un Témoin de la congrégation m’a embauché comme peintre. Mon salaire était modeste mais j’étais heureux. Je n’avais plus à jouer un personnage. Mon seul désir était de servir Jéhovah. Pour moi, son existence ne faisait aucun doute et je savais qu’il redresserait toutes les injustices. Ma conviction était fondée sur la réalisation des prophéties et sur le pouvoir de la Bible de transformer les vies.
Après une grande assemblée tenue en 1973, j’ai dit à ma femme : “Je devrais être pionnier (prédicateur à plein temps).” Comme nous avions encore des biens à vendre, il n’y avait aucun empêchement à ce que j’entreprenne ce service ; c’est ce que j’ai fait.
Quelque temps plus tard, je me suis dit que nous serions plus utiles si nous allions là où les prédicateurs du Royaume sont moins nombreux. Sur ces entrefaites, j’ai reçu un coup de téléphone de Fred Cooper, avec qui j’avais été au collège. Il avait appris que j’étais devenu Témoin. Fred est un des anciens dans une congrégation de Georgie. Je lui fis part de mon désir d’aller là où le besoin est plus grand. Pour finir, nous avons vendu la maison et nous nous sommes installés en Georgie.
J’étais vraiment heureux dans le service de pionnier ; malheureusement, en mai 1975 j’ai dû y renoncer, d’une part à cause de l’état de mon dos, et d’autre part, parce qu’il me fallait travailler pour subvenir aux besoins de ma famille. Néanmoins, en septembre j’ai été nommé ancien dans la congrégation locale. Maintenant, ma femme et moi enseignons dans une école primaire. Certes, nous sommes plutôt pauvres matériellement, mais nous sommes riches spirituellement, ce qui est bien plus important.
Mon fils s’intéresse lui aussi aux choses spirituelles. Il lit la Bible et nos manuels bibliques. Il y a environ un an et demi, il était alors âgé de sept ans, il m’a demandé s’il pouvait participer à l’École théocratique. Mon cœur a alors bondi de joie. À son âge, je ne m’intéressais qu’aux sports et ma seule ambition était de devenir une grande vedette sportive. Ainsi, Peyton aurait pu insister pour que je l’autorise à faire partie d’une équipe quelconque.
CE QUI ENNOBLIT VRAIMENT LA VIE
Le sport est une bonne chose lorsqu’il occupe la place qui lui convient. Dès le début, la compétition est décevante. Les athlètes sont considérés comme des êtres à part, aussi sont-ils idolâtrés ; ils ne sont pourtant pas différents du commun des mortels. On incite les jeunes à exceller dans les sports, mais tout cela n’est en réalité qu’une affaire d’argent. Sans compter le tort que l’on fait à ces jeunes en exerçant sur eux des pressions pour qu’ils soient les meilleurs, alors que la plupart d’entre eux n’en ont pas les aptitudes.
Et même le meilleur est déçu. Pourquoi cela ? Eh bien, parce que sa gloire est éphémère ; elle ne procure donc pas une véritable satisfaction. Une vedette succède à une autre vedette et tombe généralement dans l’oubli. Puis ce sont la déception, la dépression et les problèmes de santé.
Au lieu d’entrer en compétition avec les autres pour être le meilleur, il est de beaucoup préférable d’aider et de servir ses semblables ; c’est cela qui procure le vrai contentement. Jésus a agi de la sorte ; il ‘est venu, non pas pour être servi’. (Mat. 20:28.) Oui, c’est le désintéressement et l’amour qui unissent une famille, une congrégation, et c’est cela qui ennoblit et non pas le combat pour être le meilleur.
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“De la neige au jour de la moisson”La Tour de Garde 1976 | 1er novembre
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“De la neige au jour de la moisson”
● Dans Proverbes 25:13, les effets rafraîchissants d’un envoyé fidèle pour ceux qui l’envoient sont comparés à “la fraîcheur de la neige au jour de la moisson”. De toute évidence cette parole décrit le plaisir que procure au moissonneur une boisson rafraîchie avec la neige des montagnes.
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