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Un meilleur fondement pour la foiLa Tour de Garde 1953 | 15 avril
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l’apôtre Pierre (És. 40:8 ; I Pi. 1:25). Jéhovah Dieu nous assure que sa Parole s’accomplira, qu’elle ne retournera pas à lui sans effet, mais qu’elle réalisera le dessein pour lequel elle est envoyée (És. 46:10, 11 ; 55:11). La Parole de Dieu demeurera. Mais demeurerons-nous avec elle ? Par l’étude et par des œuvres affermirons-nous suffisamment notre foi pour qu’elle supporte toutes les épreuves et résiste à tous les assauts que l’on tentera contre elle à notre époque ? Nous pourrons résister si nous étudions. Et même si les hommes nous calomnient, disant que seuls les ignorants croient la Bible, les progrès de la connaissance prouvent que c’est le contraire qui est vrai ! Ce sont ceux qui veulent rester volontairement ignorants qui ferment leurs yeux lorsque la Bible est justifiée par des découvertes scientifiques et archéologiques et surtout grâce au nombre croissant des prophéties accomplies qui éclairent notre temps. Étudions donc la Parole de Dieu, agissons en conséquence en édifiant notre foi sur un roc et elle résistera aux assauts actuels et à la tempête d’Harmaguédon. Ainsi, comme la Parole de Dieu, nous demeurerons pour obtenir la vie dans le monde nouveau prédit.
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La productivité — Manifestation de l’esprit saintLa Tour de Garde 1953 | 15 avril
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La productivité — Manifestation de l’esprit saint
EN 1951 un événement fit sensation dans les milieux botaniques : deux grains avaient germé dans une serre de la ville de Washington. S’il est vrai que des millions de grains lèvent chaque année, ceux-là représentaient un cas spécial. Il s’agissait de deux grains de lotus provenant d’un marais mandchou et vieux, de l’avis de certains, de 50 000 ans. Quand ils eurent germé on éleva encore ce chiffre, si bien que finalement d’autres graines de même provenance furent soumises à l’épreuve du chronomètre au carbone. Ce chronomètre atomique fixa leur âge à 1 000 ans environ.
Pendant 1 000 ans ces grains étaient donc restés stériles. Si après avoir mûri ils avaient été convenablement mis en terre, le nombre de grains qu’ils auraient produits se chiffrerait aujourd’hui par milliards. Mais à cause de leur improductivité il n’y avait encore en 1951 que les deux grains originaux. C’est bien ce que déclara Jésus : “ En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. ” — Jean 12:24.
Il en est de même des vérités de la Parole de Dieu, vérités que Jésus compara dans une de ses paraboles à la semence répandue par le semeur (Luc 8:11). La Parole de Dieu demeure éternellement (I Pi. 1:25). Cependant, nous ne pouvons pas attendre aussi longtemps pour semer les vérités qu’elle contient. Nous ne devons pas les laisser stériles pendant 1 000 ans comme les deux grains de lotus. Nous ne sommes pas sûrs de vivre demain, moins encore de vivre dans 1 000 ans (Prov. 27:1). C’est maintenant que nous devons semer, sans tarder, afin de produire les fruits du Royaume. Après avoir répandu la semence de la vérité en témoignant de porte en porte par exemple, nous devons revenir pour arroser et cultiver en faisant des visites complémentaires et en conduisant des études bibliques à domicile ; puis, nous devons nous en remettre à Dieu qui fera croître (I Cor. 3:6). Nous bâtissons sur le fondement que nous avons posé en passant de porte en porte. Jésus n’a pas bâti sur le fondement posé par un autre. Il est notre modèle. Paul non plus n’a pas bâti sur le fondement posé par un autre ; il nous est conseillé de l’imiter (Rom. 15:20 ; I Cor. 11:1 ; I Pi. 2:21). En prenant part à la prédication sous toutes ses formes nous verrons germer les vérités que nous avons semées, nous les verrons lever et prendre racine dans le cœur et l’esprit d’autres personnes qui deviendront à leur tour des semeurs féconds de la vérité.
Dans la parabole de Jésus les personnes à qui nous prêchons sont comparées à différents genres de sol ; tel sol ne reçoit pas la semence parce qu’il est trop dur, ou trop pierreux, ou encore couvert d’épines, tandis qu’un autre reçoit bien la même semence et devient productif (Mat. 13:3-9, 18-23). Lorsque sous forme de publications nous laissons cette semence aux portes, nous ne pouvons pas dire à coup sûr quel genre de sol représentent ceux qui les ont acceptées. Même un cultivateur expérimenté ne peut pas toujours juger de la qualité d’une terre en la voyant. Parfois il est obligé de la soumettre à l’analyse. Il en est de même du ministre qui ne peut juger sur l’apparence de la personne qui l’a reçu pour prévoir quels résultats produiront les publications qu’il lui a laissées. Le proclamateur expérimenté lui-même se trompe souvent sur ce point. C’est pourquoi nous devons revenir pour veiller sur la semence, voir si elle a pris racine et nous demander si de nouveaux soins symbolisés par l’arrosage et la culture ne favoriseraient pas sa croissance. Il ne nous faut pas commettre l’erreur contre laquelle Jésus nous mit en garde lorsqu’il dit : “ Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice. ” (Jean 7:24). Nous ne porterons donc pas un jugement hâtif basé sur ce qui a frappé nos regards au moment du placement des publications, mais pour juger selon la justice et dire que la personne ressemble au sol épineux, au sol pierreux, au sol dur du bord du chemin ou à la bonne terre, nous devons suivre l’intérêt suscité en faisant des visites complémentaires.
“ FRUITS DE L’ESPRIT ”
Le nombre croissant des ministres qui se lèvent là où la vérité a été semée est une preuve de l’aide apportée par l’esprit de Jéhovah. Il est écrit en effet : “ Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Éternel des armées. ” (Zach. 4:6). L’accroissement numérique n’est cependant pas suffisant à lui
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