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Jéhovah tient ses promessesLa Tour de Garde 1971 | 15 décembre
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En fait, quarante ou cinquante personnes de plus de soixante-cinq ans sont encore ici au Béthel, remplissant toujours fidèlement la tâche qui leur a été assignée. Ils sont affligés d’infirmités physiques ; malgré cela ils sont forts, car leur force réelle provient d’une manière merveilleuse de Celui qui tient ses promesses ; c’est la joie de savoir qu’ils servent le Très-haut qui les rend forts.
Nous tous qui sommes maintenant âgés et qui avons vu tant de fois Jéhovah venir au secours de son peuple au sein de difficultés insurmontables pour tout humain, pouvons affirmer, à l’instar de Josué dans sa vieillesse : “De toutes les bonnes paroles [ou promesses] que Jéhovah, votre Dieu, a prononcées pour vous, aucune n’est restée sans effet ; toutes se sont accomplies pour vous, aucune n’est tombée.” (Josué 23:14, AC). Personnellement, j’avoue que les mots me manquent pour exprimer ma reconnaissance pour le merveilleux privilège de service qui m’a été accordé.
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Monotonie et futilité, ou stabilitéLa Tour de Garde 1971 | 15 décembre
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Monotonie et futilité, ou stabilité
IL Y A longtemps, le roi Salomon, grand observateur de la nature, divinement doté d’une rare sagesse, écrivit :
“Le soleil se lève, et le soleil se couche, et il se hâte vers son lieu où il se lève. Le vent va vers le midi, et il tourne vers le nord ; il tourne et retourne ; et le vent revient sur ses circuits. Toutes les rivières vont vers la mer, et la mer n’est pas remplie ; au lieu où les rivières allaient, là elles vont de nouveau. Toutes choses travaillent, l’homme ne peut le dire ; l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se satisfait pas d’entendre.” — Eccl. 1:5-8, Da.
L’œil et l’oreille se trouvent constamment en présence d’une suite continuelle d’événements qui se reproduisent, et la vie de l’homme imparfait est si courte qu’en apparence tout semble n’être que monotonie et n’aboutir à rien. Mais Salomon montre ensuite que la cause réelle de la frustration est la situation dans laquelle l’homme s’est placé lui-même. L’expérience permit à ce roi de constater qu’il en était bien ainsi : il amassa des richesses, se bâtit des maisons, se fit des jardins, acquit de nombreux serviteurs et se procura même des chanteurs pour le divertir. Mais il s’aperçut que cela n’était que “poursuite du vent”. — Eccl. 2:3-23.
On trouve une illustration de cette vérité à notre époque moderne ; dans ce siècle de l’industrie, l’homme a renoncé à la vie normale pour développer une société technologique artificielle qui, dans de nombreux cas, a abouti à une vie d’esclavage et a engendré la monotonie. Comment ?
Bien que la pauvreté elle-même soit peu désirable et qu’elle mène à l’esclavage, la prospérité de ce siècle industriel n’a pas été sans provoquer l’esclavage de l’homme. La production en grande série a enchaîné de nombreux ouvriers à une tâche qui les astreint à répéter la même opération des centaines de fois par jour, mais elle n’a rien fait pour favoriser leurs progrès sur le plan mental ou spirituel. Par ailleurs, dans le monde des affaires, l’impitoyable nécessité de faire de grands bénéfices astreint l’homme à une besogne ingrate qui l’épuise.
La futilité de ce genre de vie, avec son uniformité, sa routine, sa brièveté et le vide qui le caractérise incite nombre de personnes à poser ces questions : Est-ce là tout ce que la vie nous offre ? Est-ce là ce que Dieu a prévu pour l’homme ? Non, et nous le constaterons en examinant les cycles que Dieu a prévus dans les choses de la nature. Ces cycles, décrits par Salomon, procurent en réalité la stabilité et la sécurité et non la monotonie.
Les cycles répétés sont un bienfait
Certains facteurs d’uniformité sont nécessaires pour que l’homme ait une vie équilibrée. Considérez quelques-uns des cycles de la création de Dieu : le soleil, le vent, l’eau, les saisons, etc. Qu’arriverait-il si nous ne pouvions compter chaque matin sur le lever du soleil à un moment déterminé, ou si
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