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Que voulait dire l’homme sage ?La Tour de Garde 1977 | 1er août
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Que voulait dire l’homme sage ?
Pourquoi l’oppression ne doit-elle pas nous étonner ?
Tout au long de l’histoire humaine, beaucoup de dirigeants et de hauts fonctionnaires ont recherché leur avantage personnel sans tenir compte des intérêts du peuple. Ceci peut rendre la vie particulièrement difficile à l’homme ordinaire. Le sage roi Salomon déclara : “Si tu vois l’oppression de l’homme peu fortuné et la suppression par la violence du jugement et de la justice dans un district juridictionnel, ne sois pas stupéfait de la chose, car quelqu’un qui est plus élevé que l’élevé veille, et il y a ceux qui sont élevés au-dessus d’eux.” (Eccl. 5:8). Oui, la corruption et les injustices des fonctionnaires subordonnés ne sont bien souvent que le reflet des agissements de ceux qui occupent une position plus élevée. Quand il en est ainsi, les citoyens ordinaires qui, en réalité, sont au bas de l’échelle, subissent le poids écrasant de l’oppression que provoque toute cette corruption généralisée.
Après avoir fait ce commentaire au sujet des injustices, Salomon écrivit : “De plus, le profit de la terre est parmi eux tous ; pour un champ le roi lui-même a été servi.” (Eccl. 5:9). Il est intéressant de voir comment la Traduction littérale de Young (angl.) rend ce verset : “Et l’abondance d’une terre est pour tous. Un roi pour un champ est servi.” La traduction de ce verset que l’on trouve dans l’ancienne Version grecque des Septante mérite également considération : “Et le profit de la terre est pour chacun — un roi est subordonné au champ cultivé.” (Charles Thomson). “Et l’abondance de la terre est pour chacun : le roi dépend du champ cultivé.” — Samuel Bagster and Sons Limited.
Que signifie donc ce verset ? Ceci : l’abondance, le produit, le profit du sol ou de la terre sont pour tous ses habitants, qui dépendent de la production de la terre. Même le roi qui domine sur une terre ne fait pas exception. Mais la terre doit être travaillée, exploitée, cultivée, si on veut qu’elle produise de quoi satisfaire ses besoins ou ses goûts. De ce fait, “pour un champ”, non pas en échange d’un champ, mais pour le fruit ou la production abondante d’un champ, “le roi lui-même a été servi”, en faisant exploiter, cultiver, travailler son champ. Il lui faut envoyer ses serviteurs travailler ou cultiver le champ s’il veut voir celui-ci produire abondamment (II Chron. 26:1, 10). À moins que le roi ne fasse semer et cultiver la terre par ses domestiques, il n’y aura aucune récolte, ni pour lui-même, ni pour sa famille royale. La terre n’accorde pas automatiquement sa production, pas même à un roi. Ceci est en accord avec la leçon d’Ecclésiaste 5:9, selon l’ancienne traduction syriaque : “De plus, les richesses de la terre sont pour tous ; le roi, lui-même, est servi en cultivant son propre champ.” — George M. Lamsa.
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La “synagogue des Affranchis”La Tour de Garde 1977 | 1er août
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La “synagogue des Affranchis”
● Parmi les hommes qui discutèrent avec Étienne, il y avait ceux de la “synagogue dite des Affranchis”. (Actes 6:9.) Qui pouvaient bien être ces hommes ? Un affranchi était un esclave libéré. Aussi, ceux qui se réunissaient dans la “synagogue des Affranchis” étaient soit des esclaves qui étaient devenus des prosélytes juifs, soit des Juifs qui avaient été faits captifs par les Romains, mais qui avaient été ensuite libérés.
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