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Que deviennent les organisations ouvrières ?Réveillez-vous ! 1974 | 8 septembre
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Cet incident choquant ne fut pas le seul. À Philadelphie, en quarante-cinq minutes 1 000 travailleurs syndiqués ont saccagé une construction édifiée par des non-syndiqués, causant 300 000 dollars de dégâts (près de 1 500 000 francs français). À Memphis, un immeuble presque terminé, d’une valeur de 1 600 000 dollars (8 000 000 de francs français) a été dynamité, ce qui a causé une perte de près d’un demi-million de dollars. En fait, en 1972, il y eut 172 incidents de ce genre dans vingt-six États, les dégâts se montant à des millions de dollars. Des ouvriers et des policiers furent gravement molestés et certains souffrent d’infirmités permanentes. Un nombre important de personnes ont même été tuées dans cette guerre menée contre les travailleurs du bâtiment non syndiqués.
À Kalkaska, les déchaînements de violence ont fait pour plus de 500 000 dollars de dégâts ; à ce sujet, le Free Press de Detroit a écrit : “Quelle que soit la valeur des arguments avancés contre les travailleurs du bâtiment non syndiqués, la violence des syndiqués est inexcusable. Les syndicats ne perdent pas seulement l’appui du public, mais encore le soutien des travailleurs eux-mêmes. Retrouver leur réputation (...) se révélera une tâche difficile.”
Pourquoi toute cette violence ? L’une des raisons est que la main-d’œuvre non syndiquée remplace de plus en plus la main-d’œuvre syndiquée en raison du taux sans cesse croissant des salaires réclamés. Comme le faisait remarquer Engineering News Record du 24 février 1972, un chef mécanicien qui ne touchait jamais à un outil a gagné en un an 94 000 dollars (environ 450 000 francs français). Cette publication donnait également de nombreux exemples d’une pratique courante dans certains syndicats. Elle consiste à obliger les employeurs à prendre plus d’hommes qu’ils n’en ont besoin pour un travail particulier.
D’autres facteurs encore sont responsables de la violence. Non seulement les syndicats riches et puissants donnent leurs voix aux hommes politiques, mais ils financent généreusement leurs campagnes. Aussi, quelle que soit leur fonction, ces hommes politiques préfèrent ignorer les manœuvres criminelles des syndicats.
Le problème ne se limite manifestement pas aux syndicats. Le système de choses tout entier est rongé par la cupidité et la corruption. Depuis longtemps la Bible avait prédit cette situation (II Tim. 3:1-5). Elle montre également quel en est le remède. Il ne s’agit pas de remplacer une équipe de dirigeants par une autre formée d’hommes tout aussi imparfaits et avides de pouvoir. Au contraire, la Bible dirige notre attention vers le Royaume de Dieu et elle révèle comment il prendra bientôt en mains les affaires de la terre. Alors seulement la justice régnera vraiment. — Dan. 2:44 ; II Pierre 3:13.
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Un sommeil paisibleRéveillez-vous ! 1974 | 8 septembre
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Un sommeil paisible
Pour bien dormir, notre état d’esprit est beaucoup plus important que notre condition physique. Un proverbe exprime cette idée en ces termes : “Une bonne conscience assure un meilleur sommeil qu’un bon matelas.” Quant à l’écrivain inspiré du livre de l’Ecclésiaste, il dit : “Le sommeil du travailleur est doux, qu’il ait peu ou beaucoup à manger ; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir.” — Eccl. 5:11, Segond 5:12, MN.
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