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JudaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Jéhoïakin et Sédécias, furent mauvais. Le pharaon Nécoh imposa un lourd tribut au pays de Juda, déposa Joachaz et le remplaça par son frère Jéhoïakim (II Rois 23:31-35). Après apparemment huit ans de règne, Jéhoïakim fut assujetti à Nébucadnezzar, le roi de Babylone qui, auparavant, avait vaincu les Égyptiens à Carkémisch. Jéhoïakim servit le roi de Babylone pendant trois ans, puis il se rebella (II Rois 24:1; Jér. 46:2). Nébucadnezzar monta alors contre Jérusalem, sans doute pour ramener le roi insoumis prisonnier à Babylone (II Chron. 36:6). Mais Jéhoïakim mourut entre-temps, — la Bible ne dit pas comment, — et son fils Jéhoïakin lui succéda sur le trône. Après un règne de trois mois et dix jours, il se rendit volontairement à Nébucadnezzar et il partit pour l’exil à Babylone avec les autres membres de la famille royale et des milliers de ses sujets. Nébucadnezzar mit alors Sédécias, oncle de Jéhoïakin, sur le trône de Juda. — II Rois 24:6, 8-17; II Chron. 36:9, 10.
La neuvième année de son règne en tant que vassal du roi de Babylone, Sédécias se rebella et rechercha le soutien de la puissance militaire égyptienne (II Rois 24:18 à 25:1; II Chron. 36:11-13; Ézéch. 17:15-21). Nébucadnezzar marcha donc sur Juda avec ses armées. Après un siège de dix-huit mois, une brèche fut ouverte dans les murs de Jérusalem. Sédécias, qui avait pu s’enfuir, fut néanmoins capturé, et on tua ses fils devant lui avant de lui crever les yeux. Le mois suivant, presque tous les survivants étaient emmenés en exil, si bien qu’il ne demeurait sur place qu’un faible reste du petit peuple judéen sur lequel Guédaliah fut établi gouverneur. Mais après l’assassinat de celui-ci, les derniers habitants s’enfuirent en Égypte. Ainsi, le septième mois de l’année 607 avant notre ère, le pays de Juda fut complètement désolé. — II Rois 25:1-26; pour plus de détails, voir les articles sur chaque roi en particulier.
LA ROYAUTÉ N’EST PAS PERDUE
Toutefois, la fin désastreuse du royaume de Juda ne signifiait pas que le sceptre et le bâton de commandant s’étaient écartés de la tribu pour toujours. Selon la prophétie que Jacob avait prononcée sur son lit de mort, la tribu de Juda devait produire un héritier royal permanent, Schilo (“Celui à qui il est” ou “Celui à qui il appartient”) (Gen. 49:10). En harmonie avec cela, avant le renversement du royaume de Juda, Jéhovah adressa les paroles suivantes à Sédécias, par l’intermédiaire d’Ézéchiel: “Ôte le turban, et enlève la couronne. Cela ne sera pas la même chose. Mets en haut ce qui est bas, et abaisse celui qui est élevé. l’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Quant à cela aussi, assurément ce ne sera à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je devrai le lui donner.” (Ézéch. 21:26, 27). Quelque six cents ans plus tard, l’annonce de l’ange Gabriel à la vierge juive Marie révéla que celui qui avait le droit légal n’était nul autre que Jésus, le Fils de Dieu (Luc 1:31-33). Le titre de “Lion qui est de la tribu de Juda” convient donc parfaitement à Jésus Christ. — Rév. 5:5.
LE ROYAUME DES DEUX TRIBUS COMPARÉ AU ROYAUME SEPTENTRIONAL
Le royaume de Juda bénéficia d’une stabilité beaucoup plus grande et dura 133 ans de plus que le royaume du Nord. Plusieurs facteurs contribuèrent à ce résultat: 1) En raison de l’alliance que Dieu conclut avec David, la lignée royale ne fut pas interrompue, tandis que dans le royaume septentrional moins de la moitié des rois eurent leur fils pour successeur. 2) La prêtrise aaronique continua à servir au temple de Jérusalem avec l’approbation de Jéhovah, ce qui aida la nation infidèle à revenir plus facilement à Dieu (II Chron. 13:8-20). Dans le royaume du Nord, par contre, on jugea nécessaire d’instituer et de perpétuer le culte du veau pour maintenir l’indépendance vis-à-vis de Juda, et c’est sans doute pour cette raison qu’on ne fit aucun effort pour supprimer ce faux culte (I Rois 12:27-33). 3) Quatre des dix-neuf rois judéens, Asa, Josaphat, Ézéchias et Josias, furent remarquables par leur attachement au vrai culte et ils firent d’importantes réformes religieuses.
Toutefois, l’histoire des deux royaumes illustre bien qu’il est insensé d’ignorer les ordres de Jéhovah et de se fier aux alliances militaires pour sa sécurité. En outre, elle met en relief la longanimité de Jéhovah à l’égard de son peuple rebelle. À maintes reprises il envoya ses prophètes pour inviter le peuple à se repentir, mais le plus souvent celui-ci ne tint aucun compte de leurs avertissements (Jér. 25:4-7). Parmi les prophètes qui servirent en Juda, citons Schémaïah, Iddo, Azariah, Hanani, Jéhu, Éliézer, Jahaziel, Zacharie, Amos, Osée, Joël, Michée, Ésaïe, Sophonie, Habacuc et Jérémie. — Voir ISRAËL No 2 et No 3.
APRÈS L’EXIL
En 537 avant notre ère, quand entra en vigueur le décret de Cyrus qui autorisait les Israélites à rentrer au pays de Juda pour y rebâtir le temple, des hommes représentant sans doute les différentes tribus retournèrent au pays natal (Esdras 1:1-4; És. 11:11, 12). Cependant, conformément à la prophétie d’Ézéchiel (21:27), jamais un roi de la lignée davidique n’administra les affaires du peuple rapatrié. On notera également avec intérêt qu’il n’est pas fait mention de jalousies tribales, ce qui laisse entendre qu’Éphraïm et Juda étaient vraiment devenus un. — És. 11:13.
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Juda (Désert de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JUDA (DÉSERT DE)
Versant oriental dénudé et généralement inhabité des montagnes de Juda (Juges 1:16). Cette région désertique, dont la largeur varie de seize à vingt-quatre kilomètres, commence non loin du mont des Oliviers, à l’est de celui-ci, et s’étend le long de la rive ouest de la mer Morte sur quatre-vingts kilomètres environ. Elle se compose essentiellement de collines crayeuses dénudées, aux formes douces et arrondies, entrecoupées de ouadis et de ravins. Vers la mer Morte, ces collines font place à des gorges rocheuses tandis que des falaises déchiquetées bordent la mer elle-même. Ce désert, qui présente une dénivellation de 1 200 mètres sur vingt-quatre kilomètres, est protégé des vents d’ouest humides et ne reçoit donc qu’une quantité limitée de pluie. D’autre part, il est soumis aux vents secs qui soufflent de l’est. Toutefois, quand il se met à pleuvoir, l’eau dévale les ouadis habituellement desséchés et, pendant les quelques semaines que dure la saison des pluies, ce désert produit alors une maigre végétation.
David, qui s’était réfugié dans le désert de Juda pour échapper à Saül, décrit cette région comme “une terre
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