-
La mort — une porte qui ouvre sur quoi ?La Tour de Garde 1955 | 1er janvier
-
-
les fidèles qui sont morts avant ou après la première présence de Jésus et ceux qui mourront encore, sans avoir eu une espérance céleste. Elle comprendra aussi ceux qui, inconsciemment, ont fait “ le mal ”, tel le voleur à qui Jésus, au moment de sa mort, fit la promesse suivante : “ Tu seras avec moi dans le paradis. ” — Luc 23:43.
LA RÉSURRECTION — LA PORTE VERS LA VIE ÉTERNELLE
Alors se réalisera, au sein des conditions paradisiaques qui régneront sur la terre, la véritable espérance de l’homme : la “ liberté éternelle ”, la vie éternelle. Cela ne s’accomplira pas en vertu d’une “ âme immortelle ” distincte, — car par cette façon de voir on attribuerait la puissance de l’accomplissement à l’indestructibilité de l’homme, — mais plutôt grâce à la résurrection des âmes mortes, à l’honneur de Jéhovah Dieu, le seul qui soit assez puissant pour accomplir un tel miracle. Il le fera, non en négligeant la réalité de la mort, mais en s’emparant de celle-ci et en la précipitant, elle et son compagnon le hadès (l’enfer, la tombe commune de l’humanité), dans “ l’étang de feu ”, la “ seconde mort ”. (Apoc. 20:14.) C’est dans ce langage hautement symbolique de l’Apocalypse que nous trouvons dépeint le fondement réel de notre triomphe sur la mort. Notre “ porte vers la vie ” est, non le fléau de la mort, mais le don de la résurrection. Pour ce don et ses perspectives d’avenir, nous rendons grâces et hommage, non à l’immortalité inhérente que nous ne possédons pas, mais “ à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! ” — I Cor. 15:57.
-
-
Questions de lecteursLa Tour de Garde 1955 | 1er janvier
-
-
Questions de lecteurs
● Le portrait traditionnel de Jésus le représente avec de longs cheveux et une barbe tandis que dans les publications de la Watch Tower il ne porte pas de barbe et porte les cheveux courts. Qu’en est-il au juste ? — M. H., États-Unis.
Les récentes publications de la Tour de Garde représentent Jésus imberbe et portant les cheveux courts parce que c’est ainsi qu’il figure sur des images plus anciennes que celles où il est représenté tel un homme efféminé. Sur une ancienne coupe trouvée à Antioche, en Syrie, on voit Jésus et ses disciples lors du repas commémoratif. Jésus y est représenté sous les traits d’un jeune homme imberbe, tandis que quelques-uns de ses disciples portent la barbe. Une photographie de cette coupe se trouve dans le Bible Dictionary de Harper, page 22, au milieu de l’article “ Antioch, the Chalice of ” (La coupe d’Antioche), par M. S. et J. L. Miller, 1952. Light from the Ancient Past (Lumière du lointain passé), ouvrage érudit de Jack Finegan, fait mention de tableaux chrétiens du deuxième siècle, trouvés dans les catacombes de Priscilla, dans la Cappella Greca, en ces termes :
“ Le tableau de la résurrection de Lazare est terni, toutefois on distingue d’un côté un petit bâtiment contenant une momie, de l’autre se trouve la sœur de Lazare, les bras levés. Le centre est occupé par le Christ, le visage tourné vers le tombeau, le bras droit levé. Il est représenté comme type romain et est vêtu d’une tunique et d’un pallium. Il tient la tunique de sa main gauche. Il est jeune, imberbe, porte les cheveux courts et a de grands yeux... Ce tableau est fort intéressant car il est le plus ancien représentant Jésus qui ait été conservé. ” — Page 371.
Cet ouvrage fait encore mention du tableau représentant la guérison du paralytique (Marc 2:1-12), qui se trouve dans la chapelle d’une maison de l’ancienne colonie de Dura, dans le désert de Syrie, mis à jour par des fouilles. On y lit : “ Le tableau fort endommagé du Christ dans les catacombes de Priscilla à Rome date, comme nous l’avons vu, probablement du milieu du deuxième siècle. Le tableau de Dura date certainement de la première partie du troisième siècle. Le Christ est représenté dans les deux tableaux comme un jeune homme imberbe, avec des cheveux courts et portant le costume ordinaire de ce temps-là. Ces tableaux et d’autres montrent le plus ancien type du Christ, pour autant qu’il a été possible jusqu’à présent de consulter l’art chrétien de cette époque-là. Plus tard, au troisième siècle, le Christ est encore toujours représenté comme un jeune homme, mais avec de longs cheveux ondulés, et dès le quatrième siècle il apparaît sous l’aspect qui nous est plus familier, c’est-à-dire avec une barbe. ” — Pages 408, 409.
Récemment, le 7 octobre 1949, le nouveau vitrail oriental de l’église de la paroisse de Stepney, église mère de l’est de Londres, en Angleterre, fut inauguré par le comte d’Athlone. La photographie de ce vitrail, publiée dans “ The Illustrated London News ” du 1er octobre 1949, montre une croix sur laquelle un jeune homme est cloué, il est imberbe, a les cheveux courts et représente “ le Christ crucifié mais triomphant ”.
Comme la Bible ne décrit pas le visage de Jésus ni n’indique s’il portait une longue barbe, nous nous en tenons aux preuves archéologiques les plus anciennes plutôt qu’à celles, ultérieures, représentant Jésus comme un homme efféminé, blafard, et ayant un air dévot. Certaines personnes citent Ésaïe 50:6 pour prouver que Jésus portait la barbe : “ J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe (le poil, Da) ; je n’ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats. ” Il se peut que cela se soit réalisé littéralement en Ésaïe pour préfigurer les outrages et l’opprobre qui devaient s’accumuler sur la classe de l’esclave, dont le Christ est le membre le plus éminent. Chaque membre de la classe de l’esclave subit des affronts mais pas nécessairement les insultes mentionnées ci-dessus. Le récit montre que Jésus a été fouetté, frappé, et qu’on lui a craché au visage, mais il n’est pas dit qu’on lui arracha la barbe. Si tel avait été le cas, ne l’aurait-on pas relaté ? (Mat. 27:26 ; Marc 14:65.) En effet, le texte d’Ésaïe 50:6 de la Septante ne dit pas qu’on lui arracha des poils (des joues), mais qu’on le frappa au visage : “ J’ai livré mon dos aux flagellateurs et mes joues aux coups et je ne détournai pas mon visage de la honte des crachats ” Les évangiles rapportent que tout cela arriva littéralement à Jésus.
● Pourquoi la Traduction du Monde Nouveau (angl.) rend-elle le texte de II Pierre 3:10 comme suit : “ La terre et les œuvres qu’elle renferme seront découvertes ” ? Que signifie-t-il ? La version de Darby est ainsi conçue : “ La terre et les œuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement. ” — K. S., Australie.
La note marginale de la Traduction du Monde Nouveau relative à ce texte montre pourquoi il a été rendu ainsi et mentionne qu’il correspond aux manuscrits scripturaux les plus anciens et les plus dignes de confiance que nous possédons, le Vaticanus No 1209 et le Sinaiticus. Il laisse entendre que la terre, c’est-à-dire l’organisation humaine visible (et non la planète terrestre, littérale) et ses œuvres seront découvertes, révélées, mises à nu. Le sens est semblable à celui exprimé dans Ésaïe 26:21, Cr 1905 : “ Car voici que Jéhovah sort de sa demeure pour visiter l’iniquité des habitants de la terre, et la terre découvrira le sang qu’elle a bu, et ne cachera plus ses tués. ” À Harmaguédon, aucune des abominables œuvres du présent ordre de choses mauvais ne restera cachée et n’échappera à la destruction de la part des exécuteurs célestes de Jéhovah.
● Quand une période d’épreuves devrait-elle être fixée ? Avant l’exclusion d’une personne du groupe, pendant son exclusion ou après qu’elle a été rétablie ? — L. D., États-Unis.
Lorsqu’un frère a agi injustement et mérite d’être exclu du groupe, mais que par suite de son sincère repentir et d’autres circonstances atténuantes le comité du groupe a l’impression qu’il ne devrait pas l’exclure, il pourra lui accorder un temps d’épreuves. Le comité posera les conditions de cette épreuve en tenant compte des faits. Si le frère en question répond aux conditions pendant la période d’épreuves fixée par le comité, celle-ci sera suspendue et l’exclusion n’aura pas lieu.
Toutefois, lorsqu’un frère a été exclu du groupe, il ne sera pas mis à l’épreuve. Il est retranché du groupe, celui-ci n’entretient donc plus aucune relation avec lui, il n’exerce pas de contrôle sur lui hors du groupe et ne lui impose aucune restriction dans le monde. S’il tentait de le faire, il agirait en opposition à l’exclusion qui signifie couper toute relation entre la personne exclue et le groupe. Elle n’a aucun compte à rendre au groupe, et celui-ci n’a rien à faire avec elle. Le groupe ne cherche pas à la contrôler ni à diriger sa conduite dans le monde.
Si après avoir été exclue du groupe une personne manifeste un sincère repentir et désire y revenir, le comité peut l’accueillir
-