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“ Le véritable Israël de Dieu ”La Tour de Garde 1950 | 1er janvier
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parce qu’ils sont forts, mais ne regardent pas vers le Saint d’Israël, et ne recherchent pas Jéhovah. ”. (És. 31:1, Crampon ; 30:1, 2) Mais l’Israël d’aujourd’hui a méprisé ces conseils divins. L’après-midi du jour même où le nouvel État fut proclamé, son gouvernement demandait aux Nations unies d’“ assister le peuple juif dans la construction de son État et d’admettre Israël dans la famille des nations ”. Le dimanche suivant, le 16 mai 1948, son gouvernement s’adressait aux Nations unies et demandait à être admis dans leur sein. Il s’adressa également aux États-Unis pour obtenir une aide financière.
31, 32. Comment Israël en vint-il à courtiser la Hiérarchie catholique ?
31 Avant que les Nations unies admettent Israël, il y eut certains événements. Pendant que les combats sévissaient en Palestine, le pape exprima son point de vue au sujet des prétendus lieux “ saints ”. Dans sa seconde encyclique sur ce sujet, le 15 avril 1949, le pape Pie XII fit reconnaître à Israël la puissance catholique romaine au sein des Nations unies. Comment ? Vingt-trois nations catholiques sont membres des Nations unies. Le pape en appela à leurs dirigeants pour qu’ils demandent au gouvernement israélien des garanties sur les droits ancestraux de la religion catholique en Palestine, et de le faire avant de voter l’admission d’Israël. Il demanda également un gouvernement international pour Jérusalem.
32 Le même mois, Chaim Weizmann, président d’Israël, visita les États-Unis. Il fut obligé de courtiser la Hiérarchie catholique romaine. Le 26 avril, lui et A. S. Éban, représentant d’Israël aux Nations unies, assistèrent à un dîner privé dans la demeure du cardinal Spellman à New-York, et y discutèrent la question du libre accès aux lieux “ saints ” de Jérusalem. Le 5 mai, Éban déclarait au comité politique ad hoc de l’Assemblée des Nations unies qu’Israël serait d’accord sur la question d’un régime international à Jérusalem, qui s’occuperait uniquement des lieux “ saints ” de la ville, mais laisserait aux autorités juives et arabes le soin des affaires séculières. Le même jour, des indiscrétions furent commises au sujet de l’identité de la personne qui avait arrangé l’entrevue entre le président Weizmann et le cardinal Spellman. Comme il quittait New-York pour retourner en Israël, le président déclara aux journalistes qu’il avait discuté de Jérusalem avec le cardinal. Sur les instances de qui ? Évidemment sur celle d’un politicien haut placé qui doit beaucoup au Vatican et aux suffrages des catholiques romains. L’entrevue avec le cardinal, déclara le Dr Weizmann, avait été arrangée “ grâce aux bons offices du président Truman ”. Il dit que “ les conversations avaient ouvert la voie à un arrangement ”. Un représentant du cardinal déclara également que “ l’on pensait que les points de vue israélien et catholique pouvaient avoir été rapprochés par les conversations Weizmann-Spellman ”. (N. Y. Times, section éditoriale, 8 mai 1949) Bien que le pape Pie XII prétende être le vicaire de Christ, la reconnaissance du Vatican par Israël ne constitue pas dans ce domaine, un accomplissement des paroles de Jésus aux Juifs de Jérusalem : “ Voici, votre maison vous sera laissée déserte ; car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur [Jéhovah]. ” — Mat. 23:38, 39 ; Ps. 118:26.
33. Comment et avec qui Israël signa-t-il sa condamnation à la destruction ?
33 Enfin, après des demandes répétées de la part de la nouvelle république, l’Assemblée générale des Nations unies admit l’État d’Israël comme un de ses membres le 11 mai 1949, par 37 voix contre 12 et 9 abstentions, dont la Grande-Bretagne, l’ex-puissance mandataire sur la Palestine. De ce fait, l’État d’Israël devint le cinquante-neuvième membre des Nations unies et devint, dans la complète acception du terme, une partie de la famille des nations de ce monde. La Bible montre que l’Organisation des Nations unies, successeur de feu la Société des Nations, est la forme actuelle de l’“ abomination de la désolation ” prédite à la fois par le prophète Daniel et par Jésus-Christ. Son apparition dénote que ce monde est actuellement dans le “ temps de la fin ”, et que Jésus-Christ est présent dans le Royaume de Dieu sur la montagne céleste de Sion. (Dan. 11:31 ; 12:11 ; Mat. 24:15) Cette “ abomination de la désolation ” s’érige en opposition au roi régnant Jésus-Christ pour la domination du monde. Elle est par conséquent vouée à la destruction dans la bataille d’Armaguédon qui est proche. Au lieu de reconnaître le Roi de Jéhovah et de dire : “ Béni soit celui qui vient au nom de Jéhovah ”, la république d’Israël s’allie avec son adversaire et dit en fait : “ Nous n’avons d’autre roi que César. ” Ce faisant, la jeune république d’Israël met la dernière main au monceau de preuves attestant qu’elle n’est pas le “ véritable Israël de Dieu ”. Elle signe sa condamnation à la destruction avec l’Organisation des Nations unies lors de la guerre finale d’Armaguédon. Il y a dix-neuf siècles, l’apôtre Paul parlait de la capitale juive comme de “ la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants ”. (Gal 4:25) Tous les faits actuels démontrent que la Jérusalem terrestre de notre vingtième siècle est aussi esclave de ce monde babylonien que l’était la Jérusalem au temps de Paul. w 15/8/49.
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Les nations et les peuples montent à SionLa Tour de Garde 1950 | 1er janvier
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Les nations et les peuples montent à Sion
1. Pourquoi la prophétie de Zacharie 8:20-23 ne s’applique-t-elle pas à la Jérusalem d’aujourd’hui ?
NOUS voyons que ce ne sont pas la république actuelle et sa Jérusalem qui accomplissent la prophétie : “ Ainsi parle Jéhovah des armées : Il viendra encore des peuples et des habitants d’un grand nombre de villes. Les habitants de l’une iront à l’autre, en disant : “ Allons, allons implorer Jéhovah et chercher Jéhovah des armées ! ” — “ Moi aussi, je veux aller ! ” Des peuples nombreux et de puissantes nations viendront chercher Jéhovah des armées à Jérusalem et implorer Jéhovah. Ainsi parle Jéhovah des armées : En ce jour-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront, oui, saisiront le pan
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