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BéhémothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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traductions (Sg; Sy; NW, éd. de 1957; Da; Os; TOB) utilisent le mot “hippopotame”, dans le texte ou en note, pour identifier la créature dont parle Dieu.
L’hippopotame est un énorme mammifère, à la peau très épaisse et pratiquement dépourvue de poil, qui fréquente les rivières, les lacs et les marais. Il se nourrit de végétation d’eau douce, d’herbe, de roseaux et d’arbrisseaux, consommant chaque joue près de 100 kilogrammes de verdure pour remplir son estomac d’une capacité de 200 litres.
Dans le passé, on rencontrait l’hippopotame dans la plupart des fleuves et des grands lacs africains. Mais à cause de la chasse, il a disparu de nombreuses régions. Il n’existerait plus au nord des chutes de Khartoum, au Soudan. Dans l’Antiquité, il fréquentait peut-être le Jourdain. On aurait d’ailleurs retrouvé des dents et des os d’hippopotame à plusieurs endroits de la Palestine.
Le quarantième chapitre du livre de Job nous offre une description très vivante du Béhémoth, cet énorme mammifère. Il est fort justement présenté comme un herbivore (v. 40:15). Il est dit aussi que sa force et son dynamisme extraordinaires résident dans ses hanches et dans les cordons musculaires de son ventre, c’est-à-dire ses muscles dorsaux et abdominaux (v. 40:16). La queue du Béhémoth est comparée au cèdre. Comme elle est relativement courte (env. 50 centimètres), il faut probablement comprendre cela dans le sens que sa grosse queue peut rester droite et rigide ou se balancer, un peu comme un arbre. “Les tendons de ses cuisses sont entrelacés.” Les fibres et les nerfs des muscles de ses cuisses sont tressés ensemble comme des câbles puissants (v. 40:17). Les os de ses pattes sont aussi puissants que “des tubes de cuivre”, donc capables de supporter l’énorme poids de son corps. Ses os et ses côtes sont comme des bâtons de fer forgé (v. 40:18). Il est encore fait allusion à l’énorme consommation de nourriture du Béhémoth (v. 40:20), puis il est dit qu’il se couche sous les lotus épineux et qu’il se cache dans les marais, à l’ombre des peupliers (vv. 40:21, 22). Même si le fleuve déborde, cet animal ne s’affole pas, car il peut toujours garder la tête hors de l’eau et nager contre la force du courant (v. 40:23). Puisque le Béhémoth est si fort et qu’il est équipé de mâchoires et de dents terribles, un homme aurait-il la hardiesse de tenter d’affronter un tel monstre, “devant ses yeux” pour lui percer le nez et lui mettre un crochet? — V. 40:24.
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BékerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉKER
{Article non traduit.}
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BékéritesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉKÉRITES
{Article non traduit.}
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BelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BEL
(Seigneur).
Titre qui a peut-être d’abord été donné au dieu Enlil; nom qui signifie “Seigneur des démons”. Adoré comme le dieu de la terre, de l’air et de l’ouragan, Bel ou Enlil formait une triade avec Anu, le “dieu du ciel”, et Ea, le “dieu des eaux”. Quand Hammourabi devint roi et fit de Babylone la ville principale de toute la Babylonie, Marduk (Mérodach), le dieu tutélaire de Babylone, fut naturellement l’objet d’un culte plus important. Finalement, on lui accorda les qualités des dieux précédents et il prit même leur place dans les mythes babyloniens. Par exemple, la victoire sur Tiamat qui, selon un récit plus ancien, mais maintenant disparu, avait été remportée par Enlil, fut attribuée à Marduk. “Bel”, le titre donné à Enlil, lui fut également donné. Plus tard, le nom propre “Marduk” fut remplacé par le titre Bêlu (“Seigneur”), si bien qu’on en vint finalement à l’appeler Bel. La déesse, sa parèdre, était appelée Bêlit (“La Dame”, par excellence).
Les extraits suivants d’une prière adressée à Bel nous donnent une idée de la façon dont les Babyloniens considéraient ce dieu:
“Ô Bel, qui n’a pas d’égal quand il est courroucé,
Ô Bel, roi excellent, Seigneur des pays,
Qui rend bienveillants les grands dieux,
Ô Bel, qui abat le puissant de son regard,
Seigneur des rois, lumière des humains, qui répartit
les portions —”
“Qui est-ce qui (ne parle pas) de toi, ne parle pas de
ta vaillance?
Qui est-ce qui ne parle pas de ta gloire, ne glorifie pas
ta souveraineté?” — Ancient Near Eastern Texts, James Pritchard, p. 331.
Quand on considère la grande vénération dont Bel était l’objet, on comprend aisément pourquoi les prophètes inspirés par Jéhovah le rangèrent parmi les dieux qui seraient humiliés par la chute de Babylone. Près de deux siècles avant la prise de cette ville par les Mèdes et les Perses, Ésaïe annonça que Bel s’inclinerait et que Nébo se courberait à la suite d’une défaite honteuse. Leurs idoles seraient données aux bêtes sauvages pour qu’elle les emportent, aux animaux domestiques pour qu’ils les portent comme de vulgaires bagages, “un fardeau pour les animaux fatigués”. Mais Bel et Nébo n’échapperaient pas. “Leur âme”, c’est-à-dire eux-mêmes, irait en captivité (És. 46:1, 2; voir aussi Jérémie 50:2). Jéhovah allait obliger Bel à rendre ce qu’il avait englouti par l’intermédiaire de ses adorateurs qui lui attribuaient leurs victoires. Il devrait notamment rendre le peuple exilé de Jéhovah et les ustensiles sacrés de son temple. Les habitants des nations vaincues par Babylone n’afflueraient plus pour adorer Bel ou pour se rendre à ses adorateurs, comme s’ils se livraient au principal dieu du monde. — Jér. 51:44.
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BélaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉLA
{Article non traduit.}
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BélaïtesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉLAÏTES
{Article non traduit.}
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BélialAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉLIAL
(caractère de ce qui est sans valeur; mot composé de belî, qui signifie “ne pas” et “sans”, et de yaʽal, “valeur”, “profit”, “utilité”).
Caractère de ce qui est inutile, vile, de ce qui ne vaut rien. Le mot hébreu belîyaʽal s’applique aux idées, aux paroles et aux conseils (Deut. 15:9; Ps. 101:3; Nah. 1:11), aux circonstances (Ps. 41:8) et plus souvent à des hommes qui ne valent rien, à des hommes de la pire espèce. Citons, par exemple, les hommes qui cherchent à entraîner leurs semblables vers d’autres dieux (Deut. 13:13); les Benjaminites qui commirent un crime sexuel à Guibéah (Juges 19:22-27; 20:13); les mauvais fils d’Éli (I Sam. 2:12); l’insolent Nabal (I Sam. 25:17, 25); les adversaires de David, l’oint de Dieu (II Sam. 20:1; 22:5; 23:6; Ps. 18:4); les compagnons inconstants de Roboam (II Chron. 13:7); les hommes qui ont trempé dans la conspiration de Jézabel contre Naboth (I Rois 21:10, 13); et les hommes en général qui sèment des disputes (Prov. 6:12-14; 16:27; 19:28). De telles créatures disparaîtront à jamais, car Jéhovah fait cette
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