Ceux qui cherchent refuge doivent prendre nettement position
1. Qui sont les deux femmes symboliques que mentionne la Révélation, et comment sont-elles identifiées ?
CELA nous amène à un autre contraste frappant. Dans le livre de la Révélation deux femmes symboliques sont opposées l’une à l’autre. L’une est Babylone la Grande et l’autre la “femme” de l’Agneau de Dieu. La première est qualifiée de “prostituée”, la seconde, “l’épouse, la femme de l’Agneau”, est vierge (Rév. 17:3-6, 15 ; 21:9). Toutes deux représentent des organisations religieuses, l’une étant impure et l’autre pure. “L’épouse, la femme de l’Agneau”, est la congrégation des 144 000 disciples fidèles et vierges de l’Agneau Jésus Christ, qui sont tous des Israélites spirituels. Babylone la Grande est l’empire universel de la fausse religion, qui descend de l’antique Babylone. Elle se compose donc de tous ceux qui pratiquent des religions qui font opposition au véritable christianisme. C’est pourquoi l’apôtre Jean a vu “que la femme était ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus”. (Rév. 17:6.) Il s’ensuit que la religion des membres de Babylone la Grande n’est pas chrétienne, mais babylonienne, donc fausse.
2. Quel est le lien entre la chrétienté et Babylone la Grande, et comment cela est-il rendu évident ?
2 En devenant le système religieux dominant de la Puissance mondiale romaine, la chrétienté devenait en fait une fille de Babylone la Grande, celle dont il est dit : “Sur son front était écrit un nom, un mystère : ‘Babylone la Grande, la mère des prostituées et des choses immondes de la terre.’” (Rév. 17:5). Rien d’étonnant donc que la chrétienté imite sa mère, dont il est dit : “Avec [elle] les rois de la terre ont commis la fornication, tandis que ceux qui habitent la terre ont été enivrés du vin de sa fornication.” (Rév. 17:1, 2). La chrétienté est intimement amie avec ce monde. Cela nous rappelle le passage suivant de Jacques 4:4: “Femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu ? Quiconque donc veut être ami du monde se constitue ennemi de Dieu.” Les multiples unions entre l’Église et l’État ne font pas honneur à la chrétienté. C’est bien une fornicatrice spirituelle, qui se mêle de politique. C’est un faux refuge, un refuge impur, et elle est condamnée comme tel.
3. En quels termes la fin de Babylone la Grande, y compris la chrétienté, est-elle décrite ?
3 Ce qui arrive à Babylone la Grande arrive également à la chrétienté. Il n’y a pas de doute à ce sujet. Le chapitre 17 de la Révélation, bien qu’écrit en langage symbolique, est parfaitement clair sur ce point. À propos de la phase finale du drame représenté dans ce chapitre, on lit ceci : “Et les dix cornes que tu as vues, et la bête sauvage [sur laquelle chevauchait en tant que maîtresse Babylone la Grande], — celles-ci haïront la prostituée et la rendront dévastée et nue, et mangeront ses chairs, et la brûleront par le feu, complètement.” Quelle fin horrible ! — Rév. 17:16.
ENFUYEZ-VOUS DE BABYLONE LA GRANDE VERS LA VRAIE FEMME DE DIEU
4. a) Selon Révélation 18:4-8, quel cri pressant Jean a-t-il entendu, et pourquoi était-il si pressant ? b) Comment certains réagissent-ils en entendant ce cri, mais à quelle question devons-nous tous répondre ?
4 Rien de surprenant donc que dans la Révélation, au chapitre 18, on entende ce cri pressant : “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir une part de ses plaies (...), en un seul jour, viendront ses plaies : mort, deuil et famine, et elle sera brûlée par le feu, complètement, car Jéhovah Dieu, qui l’a jugée, est fort.” (Rév. 18:4-8). Avez-vous entendu ce cri et lui avez-vous obéi ? Peut-être direz-vous que vous avez vu l’hypocrisie des Églises de la chrétienté et que vous les avez quittées, à supposer que vous ayez jamais été membre de l’une d’entre elles. Dans la génération actuelle il y en a beaucoup qui n’ont aucun passé religieux, mais qui affirment croire vaguement qu’il doit y avoir un Dieu. Êtes-vous content de n’avoir pas de religion ? Il vous serait difficile de prétendre que vous cherchez un véritable lieu de refuge si vous gardez une telle attitude négative et demeurez dans votre refus de tout engagement. Puisque tout concourt à prouver que la fin du présent système, donc aussi celle de la chrétienté, se fait de plus en plus proche, il nous faut répondre à cette question : De quel côté sommes-nous à notre époque décisive ?
5. Après avoir vu les 144 000, quelle foule Jean a-t-il vue ensuite, et quels détails a-t-il donnés ?
5 Peut-être direz-vous que vous ne faites pas partie de la classe du “royaume des cieux”, celle qui se compose de ceux qui ont l’espérance céleste, comme on l’a vu plus haut. Mais vous pouvez néanmoins faire l’objet de la faveur de Dieu et vous réfugier sous ses ailes (Ps. 91:4). Après la description des 144 000 Israélites spirituels en Révélation 7:4-8, on lit ceci : “Après ces choses, j’ai vu, et voici une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches ; et il y avait des palmes dans leurs mains. Et sans cesse ils crient à haute voix, en disant : ‘Le salut, nous le devons à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.’” Et il nous est précisé ensuite : “Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs longues robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu ; et ils le servent par un service sacré, jour et nuit, dans son temple ; (...) [et] l’Agneau, qui est au milieu du trône, les fera paître et les conduira vers des fontaines d’eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.” Que c’est encourageant ! — Rév. 7:9-17.
6. a) De quelle façon Jésus a-t-il parlé de ses disciples ? b) Comment montra-t-il qu’il les connaissait personnellement, et quelle assurance cela nous donne-t-il ?
6 Pour vous montrer encore quels sont ceux qui composent cette “grande foule” et vous convier à en faire partie, nous nous permettons de vous rappeler ce que Jésus a dit au sujet de ses disciples, qu’il compara à des brebis. À propos de ceux qui lui seraient associés sur le trône, il a dit : “Ne crains pas, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.” (Luc 12:32). Oui, c’est “un petit troupeau”. Mais un autre jour, alors qu’il parlait plus longuement de ses “brebis” et se présentait comme “l’excellent berger”, celui qui “se dessaisit de son âme pour les brebis”, Jésus déclara : “Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger.” Jésus montra même à cette occasion qu’il connaissait personnellement ses brebis. En effet, auparavant il avait dit : “Il [le berger] appelle ses propres brebis par leur nom et les mène dehors.” Cela veut dire que si vous devenez une de ses vraies brebis en vous reniant vous-même et en le suivant continuellement, alors le Christ vous connaîtra par votre nom. Notez encore cette connaissance personnelle dans les paroles que voici : “Mes brebis écoutent ma voix, et je les connais [personnellement], et elles me suivent. Et je leur donne la vie éternelle, et elles ne seront jamais détruites, non, — et nul ne les arrachera de ma main. Ce que mon Père m’a donné est quelque chose de plus grand que toutes les autres choses, et nul ne peut les arracher de la main du Père.” N’avons-nous pas là un véritable refuge ? — Jean 10:3, 16, 27-29 ; voir aussi Matthieu 16:24.
7. Quel avertissement Pierre a-t-il donné à propos des “faux enseignants” ?
7 Revenons à la question de savoir de quel côté nous sommes et considérons ce que l’apôtre Pierre, divinement inspiré, a écrit à ce sujet. Vers la fin de sa seconde lettre, il parle de l’apparition de “faux enseignants” et dit : “Ceux-ci introduiront discrètement des sectes destructrices et iront jusqu’à renier le propriétaire qui les a achetés, amenant sur eux une prompte destruction.” C’est en songeant à ces faux chrétiens que Pierre a écrit plus loin : “Dans les derniers jours il viendra des moqueurs avec leur moquerie, marchant selon leurs propres désirs et disant : ‘Où est sa présence promise ? Car depuis le jour où nos ancêtres se sont endormis dans la mort, toutes choses demeurent exactement comme dès le commencement de la création.’” N’est-ce pas là exactement l’attitude qu’adopte généralement le clergé de la chrétienté et ses adeptes ? Nous espérons que ce n’est pas là votre attitude à vous. — II Pierre 2:1, 2 ; 3:3, 4.
8. Quel autre avertissement Pierre donna-t-il concernant plus particulièrement notre époque ?
8 Au contraire, nous espérons que notre attitude à nous tous répond aux exhortations de l’apôtre Pierre. Après avoir déclaré que “par la parole de Dieu” un ancien système de choses, c’est-à-dire d’anciens cieux et une ancienne terre, “subit la destruction quand il fut inondé par l’eau”, l’apôtre poursuivit en disant que “les cieux et la terre de maintenant sont par la même parole [de Dieu] amassés pour le feu et réservés pour le jour de jugement et de destruction des hommes impies”. Pierre nous dit encore de ne pas nous impatienter, comme beaucoup font aujourd’hui, devant l’apparente lenteur de Dieu. Voici ce qu’il déclare : “Jéhovah n’est pas lent pour ce qui est de sa promesse, comme certains considèrent la lenteur, mais [notez bien la raison] il use de patience envers vous, parce qu’il ne veut pas que quelqu’un soit détruit, mais il veut que tous parviennent à la repentance.” L’apôtre dit encore que “le jour de Jéhovah viendra comme un voleur”, jour où disparaîtront les cieux et la terre symboliques d’à présent sous la domination de Satan. — II Pierre 3:5-10.
9. Pourquoi est-il important d’avoir le bon point de vue sur la patience de Dieu ?
9 Puis l’apôtre Pierre fait cette exhortation : “Puisque toutes ces choses doivent ainsi se dissoudre, quel genre d’hommes devez-vous être en actes de sainte conduite et en actes de piété, attendant et n’oubliant jamais la présence du jour de Jéhovah.” (II Pierre 3:11, 12). Les moqueurs de notre temps ne profitent pas de la patience de Dieu. Cependant, bien que ces hommes n’en fassent aucun cas, Dieu agit avec bonté à leur égard en vue de leur repentance. L’apôtre Paul a écrit : “Méprises-tu la richesse de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, parce que tu ne sais pas que la bonté de Dieu veut te mener à la repentance ?” (Rom. 2:4). Malheur à nous si nous méprisons la bonté de Dieu !
10. Sur quelle base et de quelle manière pouvons-nous répondre à l’exhortation donnée dans II Pierre 3:14 ?
10 Mais, pour être positifs, comment devons-nous répondre à cette question : “Quel genre d’hommes devez-vous être ?” et comment montrerons-nous que nous ‘n’oublions jamais la présence du jour de Jéhovah’ ? Tout d’abord, nous devons tous, quelle que soit notre espérance, céleste ou terrestre, obéir à cette exhortation de Pierre : “Faites tout votre possible pour être finalement trouvés par lui sans tache et sans défaut, et dans la paix.” (II Pierre 3:12, 14). Oui, nous devons lutter pour être moralement incorruptibles. Nous devons rester intègres, avoir “le cœur pur” et demeurer attachés de toute notre âme à Jéhovah (Mat. 5:8). Nous sommes imparfaits, il est vrai, et nous bronchons tous les jours, mais, comme cela nous est dit dans la lettre suivante, en I Jean 1:7, “si nous marchons dans la lumière comme lui-même [Dieu] est dans la lumière, nous avons part les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché”. En effet, Jésus Christ est “un sacrifice propitiatoire pour nos péchés [la congrégation chrétienne, le “petit troupeau”], et pas seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier.” Par conséquent, quel que soit le nombre de ceux qui viennent se joindre à la “grande foule” des “autres brebis”, tous peuvent et doivent ‘laver leurs longues robes et les blanchir dans le sang de l’Agneau’. — I Jean 2:2 ; Rév. 7:14.
11. Outre l’abandon de la fausse religion, quelle autre prise de position très nette est sous-entendue dans Révélation 18:4 ?
11 Mais ce n’est pas tout. Vous souvenez-vous des deux femmes symboliques que nous avons opposées l’une à l’autre ? La première est une prostituée : c’est Babylone la Grande dont fait partie la chrétienté. La seconde est une vierge : c’est l’épouse de l’Agneau, la congrégation chrétienne. Il ne suffit pas de sortir de Babylone la Grande, d’abandonner toute fausse religion. À qui s’adresse, en effet, en Révélation 18:4, l’ordre de ‘sortir d’elle’ ? Cet ordre s’adresse à “mon peuple”. Cela veut dire que vous devez montrer clairement que vous faites partie du peuple de Dieu, que vous êtes du nombre de ses esclaves ou serviteurs dévoués, que vous êtes un disciple de l’excellent Berger Jésus Christ, donc une de ses brebis. Pour de plus amples renseignements à ce sujet, il nous faut consulter les Écritures hébraïques et voir des prophéties qui constituent non seulement le fondement de l’ordre donné en Révélation 18:4, mais encore de la plupart des choses contenues dans le dernier livre de la Bible.
12. a) De quelle manière la prophétie d’Ésaïe parle-t-elle de l’organisation céleste de Jéhovah ? b) Quel rôle Jésus Christ a-t-il joué par rapport à cette organisation ?
12 Selon la prophétie d’Ésaïe, Jésus Christ, le Serviteur messianique de Jéhovah, avant d’accomplir sa mission sur terre, était membre de l’organisation céleste composée des fidèles “fils de Dieu”. (Job 1:6 ; 2:1 ; 38:7.) Cette organisation spirituelle tient le rôle d’une “épouse” qui est marié à Jéhovah le Créateur, de même que l’ancienne nation d’Israël fut comme mariée à Jéhovah à l’époque où elle se trouva admise dans l’alliance de la Loi ; Israël a été représenté sous l’image d’une épouse terrestre de Dieu (És. 54:1, 5-8). Jéhovah a choisi son fils céleste principal et l’a chargé de servir sur terre en qualité de Serviteur messianique. Ainsi l’organisation céleste, en tant que mère, a fourni ce membre pour qu’il fût le défenseur principal de la souveraineté universelle de son Époux. Quand ce Serviteur eut fidèlement accompli sa course terrestre et qu’il fut ressuscité des morts, l’organisation-mère l’accueillit de nouveau en son sein comme “le premier-né d’entre les morts”. (Col. 1:18 ; Rév. 1:5, 17, 18.) Sa joie avait été annoncée ! Écoutez : “‘Pousse des cris joyeux’”, est-il dit en Ésaïe 54:1, “‘femme stérile, qui n’as pas enfanté ! Épanouis-toi en clameurs de joie et pousse des cris stridents, toi qui n’as pas eu les douleurs de l’enfantement, car les fils de celle qui est désolée sont plus nombreux que les fils de la femme qui a un propriétaire et époux’, a dit Jéhovah.”
13. a) Comment et à qui Paul appliqua-t-il Ésaïe 54:1 ? b) Conformément à cela, quelle application Jésus a-t-il faite d’Ésaïe 54:13 ?
13 Ce texte biblique, l’apôtre Paul l’applique non pas à la nation juive après son exil à Babylone, mais à l’organisation céleste de Jéhovah, son épouse. Dans le passage qui va de Galates 4:22 à 5:1, Paul oppose la nation juive avec sa capitale Jérusalem, nation qui avait rejeté Jésus Christ, à l’organisation divine céleste et déclara que la “Jérusalem d’en haut est libre, et elle est notre mère”. Selon la prophétie d’Ésaïe, l’organisation céleste de Dieu devait avoir de nombreux enfants, outre le Messie Jésus qu’elle avait longtemps attendu, comme si elle avait été stérile. Elle devait devenir la mère spirituelle des 144 000 adjoints du Messie Jésus. Cela est bien indiqué en Ésaïe 54:13, qui s’adresse à la “Jérusalem d’en haut”, la “Jérusalem céleste” ou “mont Sion”, et qui dit ceci : “Et tous tes fils seront des personnes enseignées par Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante.” Que ce soit là la bonne interprétation, cela ressort du fait que Jésus appliqua ce verset à ses propres disciples, en Jean 6:45. — Héb. 12:22.
14. Comment l’organisation de Dieu est-elle représentée sur la terre, et quelle doit donc être notre prise de position ?
14 On peut donc dire que sur terre l’organisation céleste, l’épouse de Dieu, est représentée par les adjoints de Jésus Christ, tous enseignés et ayant reçu une bonne formation. En conséquence, nous ne devons pas seulement nous enfuir hors de Babylone la Grande, la prostituée impure, mais il nous faut encore trouver un refuge auprès de la vraie femme de Dieu, la “Jérusalem céleste”, représentée sur terre par les disciples ou vierges de l’Agneau Jésus Christ. Cela se voit nettement quand on examine la situation qui règne au sein du groupement de chrétiens connus sous le nom de témoins de Jéhovah. Parmi eux, formant un noyau, se trouve un reste qui est composé de chrétiens oints de l’esprit et qui nourrissent donc l’espérance céleste. Autour de ce noyau se rassemble une “grande foule” sans cesse croissante d’“autres brebis”, formant “un seul troupeau [sous] un seul berger”. — Jean 10:16.
15. Comment les témoins de Jéhovah montrent-ils qu’ils ‘n’oublient jamais la présence du jour de Jéhovah’ ?
15 Tout cela est fort sérieux. Tous ces chrétiens en effet montrent vraiment qu’ils ‘n’oublient jamais la présence du jour de Jéhovah’. Malgré les pressions de toutes sortes, ils restent attachés à la “religion pure et immaculée” en se gardant exempts de toute tache du côté du monde. Ils refusent d’adorer la “bête sauvage” politique et son “image”, les Nations unies. Ils se gardent de toute dette de sang et restent strictement neutres en ce qui concerne les guerres et les luttes politiques. Ils imitent leur Conducteur Jésus Christ en ne faisant pas partie de ce monde. — Jacq. 1:27 ; Rév. 13:1-15 ; 15:2-4 ; Jean 15:19 ; 17:14, 16.
16. Comment obéissent-ils aux commandements consignés dans Matthieu 24:14 et 28:18-20, et quelle bénédiction reçoivent-ils ?
16 Par leur activité, ils montrent qu’ils ‘cherchent d’abord le royaume [de leur Père céleste] et Sa justice’ en proclamant avec persévérance ce qu’ils savent être la seule espérance et l’unique refuge, ainsi que Jésus l’a annoncé : “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par toute la terre habitée, en témoignage pour toutes les nations.” Ils s’appliquent aussi avec la même persévérance, tant qu’il en est encore temps et conformément à l’ordre de Jésus Christ ressuscité, à faire des disciples parmi les gens de toutes les nations, les baptisant dans l’eau et leur enseignant à observer toutes les choses prescrites par Jésus (Mat. 6:33 ; 24:14 ; 28:18-20). Que tous leurs efforts sont bénis par Jéhovah, cela se voit non seulement à l’accroissement que connaît l’organisation de Dieu, mais encore à la paix, au bonheur, à la sécurité et à la pureté qui règnent chez le peuple de Jéhovah. Tout cela est vraiment comme un paradis spirituel. Obéissez donc à l’invitation biblique et venez vous réfugier dans ce paradis spirituel.
INVITATION À UN PARADIS SPIRITUEL
17. Quelle promesse et quelle invitation sont faites dans Ésaïe 54:17 et 55:1, 2, et comment ces prophéties se sont-elles réalisées sur une petite échelle ?
17 À la fin du chapitre 54 du livre d’Ésaïe És 54, une merveilleuse promesse est faite aux fils spirituels de la “Jérusalem d’en haut”. Nous citons : “Toute arme qui sera formée contre toi sera vouée à l’insuccès, et toute langue qui se dressera contre toi dans le jugement, tu la condamneras.” (És. 54:17). Puis vient la réjouissante invitation que voici : “Holà ! vous tous qui avez soif ! Venez vers l’eau. Et ceux qui n’ont pas d’argent ! Venez, achetez et mangez. Oui, venez, achetez du vin et du lait, sans argent et sans prix. (...) Écoutez-moi attentivement, et mangez ce qui est bon, et que votre âme se délecte de graisse !” (És. 55:1, 2). Cette situation s’explique quand on se souvient qu’Ésaïe avait annoncé la mise en désolation de Jérusalem et de Juda et l’exil des Juifs à Babylone pour soixante-dix ans. Il avait aussi annoncé leur libération par Cyrus le Perse, figure prophétique de Jésus Christ, le Serviteur messianique de Dieu, qui, lui, renverserait et détruirait la moderne Babylone la Grande (És. 44:28 à 45:6). Mais qu’en est-il à notre époque ?
18. Comment les événements qui eurent lieu entre 1914 et 1919 ont-ils aboutit à la réalisation en plus grand de ces paroles prophétiques ?
18 Pendant la Première Guerre mondiale, Babylone la Grande tint réellement les témoins de Jéhovah en son pouvoir grâce à ses amants qui étaient les autorités politiques, militaires et judiciaires. Les persécutions et les interdictions se multiplièrent et on alla jusqu’à jeter en prison des membres du collège central des témoins de Jéhovah. Les perspectives étaient sombres. C’est alors que, soudain, s’ouvrit devant eux une période d’après-guerre, à laquelle ils ne pensaient pas. Le message de délivrance vint de Jéhovah, le message biblique d’une délivrance des griffes de Babylone la Grande grâce au Royaume messianique instauré. On put en voir la preuve concrète dans la mise en liberté des membres incarcérés du collège central, qui devaient être complètement lavés de toutes les fausses accusations dont ils avaient été les victimes. C’était en 1919. Peu après, donc dans la même année, fut publié dans La Tour de Garde l’article intitulé “Heureux ceux qui ne craignent pas” ; ce fut le thème du Congrès général qui se tint à Cedar Point du 1er au 8 septembre 1919. Lors de ce congrès, on annonça — et ce fut là un signe d’une plus grande abondance de nourriture spirituelle et de travail — la parution de L’Âge d’Or, périodique bimensuel. Tout cela fut pour les vrais serviteurs de Dieu comme de l’eau fraîche, du pain nourrissant, du vin qui rend joyeux et du lait qui fait engraisser.
19. Quels autres pas ont ensuite été faits en vue de la restauration d’un paradis spirituel ?
19 Ce ne fut là qu’un début, le premier pas en vue de la restauration d’un paradis spirituel. Depuis, il y a eu de très grands pas de faits, comme l’attestent les pages de l’histoire moderne des témoins de Jéhovah, pages que tout le monde peut consulter. De plus, chaque pas s’est fait sous la direction de l’Auteur de la Bible, qui a dit : “[Ma] parole (...) ne retournera pas à moi sans résultats, mais, à coup sûr, elle exécutera ce à quoi j’ai pris plaisir, et assurément elle aura du succès dans ce pour quoi je l’ai envoyée. Car vous sortirez avec allégresse, et vous serez ramenés avec la paix. (...) les arbres des champs battront tous des mains. Au lieu du fourré d’épines s’élèvera le genévrier. Au lieu de l’ortie brûlante s’élèvera le myrte. Et cela devra devenir pour Jéhovah quelque chose de mémorable, un signe jusqu’à des temps indéfinis, qui ne sera pas retranché.” — És. 55:10-13.
20. Quelle invitation est faite au Psaume 1:1-3 ?
20 Quelle magnifique et encourageante description d’un paradis spirituel ! Vous êtes tous invités à participer à ses joies ! Vous en avez la possibilité à condition toutefois de rester attachés à la Parole de Dieu. Voici ce qu’il est dit en Psaume 1:1-3: “Heureux est l’homme (...) [dont les] délices sont dans la loi de Jéhovah, et dans sa loi il lit à voix basse jour et nuit.” Que lui arrive-t-il, à un tel homme ? “Il deviendra assurément comme un arbre planté près de ruisseaux d’eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas [il porte toujours du fruit et reste toujours vert], et tout ce qu’il fait réussira.”
21, 22. a) Comment les textes de Matthieu 25:34 et de Révélation 22:17-20 étendent-ils cette invitation ? b) Comment pouvons-nous répondre à cette invitation ?
21 Le chemin qui mène au paradis est toujours ouvert. Dans le monde entier les hommes sont invités à entrer dans ce paradis et à goûter à ses joies. C’est ce qu’exprime le roi de la parabole de Jésus : “Venez, vous qui avez été bénis par mon Père, héritez le royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.” (Mat. 25:34). Et n’oublions pas que les Saintes Écritures se terminent par cette invitation : “Et l’esprit et l’épouse disent sans cesse : ‘Viens !’ Et que quiconque entend dise : ‘Viens !’ Et que quiconque a soif vienne ; que quiconque le veut prenne l’eau de la vie, gratuitement.” Puis l’apôtre Jean, dans sa vision, entend Jésus dire cette dernière parole : “Celui qui atteste ces choses dit : ‘Oui ; je viens promptement.’” À quoi l’apôtre Jean s’empresse de répondre : “Amen ! Viens, Seigneur Jésus.” — Rév. 22:17-20.
22 Pourquoi ne pas vous réfugier sous l’incorruptible “royaume des cieux” ? C’est là une invitation pressante, qui a été maintes fois renouvelée. Pourquoi ne pas la saisir avec empressement ? Pourquoi ne pas venir ?
Toutes tes œuvres te loueront, ô Jéhovah,
Et tes fidèles te béniront.
Ils diront la gloire de ta royauté,
Et ils parleront de ta puissance,
Pour faire connaître aux fils des hommes ses actes de puissance
Et la gloire de la splendeur de sa royauté.
Ta royauté est une royauté pour tous les temps indéfinis,
Et ta domination [dure] dans toutes les générations successives.