Montrons que nous sommes des “hommes de bonne volonté”
1. a) Quelles paroles une armée d’anges célestes ont-ils prononcées ensemble lors de la naissance humaine de “Christ le Seigneur” ? b) Qu’est-ce qui indique qu’il ne doit y avoir que très peu d’hommes de bonne volonté à notre époque, et quelle question cela soulève-t-il ?
LORS de la naissance humaine de “Christ le Seigneur”, qui allait devenir l’Oint qui proclamerait l’“année de bienveillance de la part (...) de notre Dieu”, une armée d’anges célestes s’écrièrent ensemble : “Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et sur la terre paix chez les hommes de bonne volonté.” (Luc 2:13, 14). Il ne fait aucun doute que durant les dix-neuf siècles écoulés, il n’y a eu que très peu d’“hommes de bonne volonté”. Il s’agit d’“hommes qui ont sa faveur [celle de Dieu]” (CT), d’hommes qui se sont attiré la bienveillance ou faveur de Jéhovah Dieu. Il est évident qu’ils doivent être peu nombreux, car, depuis 1914 en particulier, il n’y a eu que très peu de paix sur la terre, et de plus en plus de personnes laissent voir qu’elles ne possèdent pas la “paix de Dieu qui surpasse toute pensée”. (Phil. 4:7.) Comment est-il possible à notre époque de devenir des “hommes de bonne volonté” de Dieu ? C’est ce que nous désirons être, n’est-ce pas ?
2. Quelle leçon devrions-nous tirer de ce qui est arrivé aux Juifs du premier siècle de notre ère, et pourquoi ?
2 Ce qui est arrivé aux Juifs de Palestine au premier siècle de notre ère doit nous servir d’avertissement. Leur expérience désastreuse n’est pas seulement historique, mais c’est aussi une image, un type ou exemple. L’apôtre Paul déclara sous inspiration : “Or ces choses sont devenues nos exemples (...). Or ces choses leur arrivaient comme exemples, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous sur qui sont arrivées les fins des systèmes de choses.” (I Cor. 10:6-11). Il est certain qu’avec la venue, le sacrifice, la résurrection et l’ascension de Jésus-Christ, les fins des systèmes de choses anciens étaient arrivées, comme cela est écrit dans Hébreux 9:26: “Mais maintenant il s’est manifesté lui-même une seule fois à la clôture des systèmes de choses pour abolir le péché par son sacrifice.” Parallèlement, nous vivons aujourd’hui la clôture d’un système de choses. Cela est particulièrement évident depuis 1914, comme le prouvent sans l’ombre d’un doute les prophéties bibliques ainsi que les conditions et les événements mondiaux. Les exemples typiques rapportés dans la Bible ont donc été écrits pour nous servir d’avertissement.
3. a) Tout comme les Juifs à l’époque des apôtres, dans quelle période de temps vivons-nous ? b) Quelle partie du “signe (...) de la clôture du système de choses” est visible dans le monde entier, depuis quand et par qui est-elle accomplie ?
3 Tout comme les Juifs à l’époque des apôtres, au premier siècle de notre ère, nous vivons nous aussi une période de faveur divine, l’“année de bienveillance de la part de Jéhovah”. (Is. 61:1, 2, NW.) Comme eux, nous vivons la clôture d’un système de choses. Lorsque Jésus donna sa prophétie sur “le signe (...) de la clôture du système de choses”, il déclara à ses apôtres : “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” (Mat. 24:3, 14). Cette “bonne nouvelle du royaume” n’est-elle pas prêchée aujourd’hui dans le monde entier ? Certainement ; les faits et les chiffres le prouvent. Cela est particulièrement vrai depuis l’année 1914, date à laquelle, selon les calculs effectués par l’Association internationale des Étudiants de la Bible, les temps des Gentils ou “temps fixés des nations” ont pris fin ; le moment prévu par Dieu était ainsi venu d’installer dans les cieux son Royaume messianique, afin de libérer l’humanité. À partir de cette date, le Royaume établi de Dieu, et non plus le Royaume à venir, pouvait être prêché dans le monde entier comme une bonne nouvelle. Or, il a été proclamé. Par qui ? Par les témoins de Jéhovah.
4. a) Tout comme au premier siècle de notre ère, de quelle attitude divine la proclamation de la bonne nouvelle est-elle une preuve ? b) Pourquoi devrions-nous en profiter ?
4 Au premier siècle de notre ère, la proclamation du message divin : “Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché”, était une preuve de la bienveillance de Dieu envers la nation juive (Mat. 3:1, 2 ; 4:12-17 ; És. 8:23 9:1, NW ; 9:1 9:2, NW). De même aujourd’hui, la prédication du Royaume de Dieu établi depuis 1914 est une preuve de la bienveillance de Dieu. Il en est évidemment ainsi, car lorsque la proclamation du Royaume sera terminée, “alors la fin viendra” ; or, la fin du présent système de choses correspond au “jour de vengeance de la part de notre Dieu”. Puisque les témoins de Jéhovah continuent de prêcher cette “bonne nouvelle du royaume”, et cela sur une échelle toujours plus grande, il est donc clair que notre génération vit encore dans l’“année de bienveillance de la part de Jéhovah”. Une fois la proclamation du Royaume achevée, cette “année” doit se terminer. Il nous faut donc profiter de l’“année de bienveillance” avant que “le jour de vengeance” ne s’abatte sur le présent système de choses tout entier. L’avons-nous fait ou le ferons-nous ?
5. Selon II Corinthiens 5:21 à 6:2, qu’a écrit l’apôtre Paul à ceux qui occupaient une position semblable à la nôtre, et combien de temps avant la destruction de Jérusalem l’écrivit-il ?
5 Nous vivons une époque appropriée pour cela, et notre vie est en jeu. Allons-nous laisser passer l’occasion qui nous est offerte et, de ce fait, ne pas profiter de la bienveillance divine ou en manquer le but, ce qui reviendrait à laisser échapper le salut ? À ceux qui se trouvaient dans une situation semblable à la nôtre, l’apôtre Paul fit une exhortation, afin qu’il n’en soit pas ainsi. Pour exprimer sa pensée, il cita Ésaïe 49:8 (Jé), où nous lisons : “Ainsi parle Yahvé : Au temps favorable [ou, au temps de bienveillance (approbation), NW, 1958, n. m.], je t’exaucerai, le jour du salut, je te secourrai.” L’apôtre Paul écrivit donc : “Celui [Jésus-Christ] qui n’a pas connu le péché, il l’a fait être péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu par son moyen. Travaillant avec lui, nous aussi, nous vous supplions de ne pas accepter la bonté imméritée de Dieu pour en manquer le but. Car il dit : ‘En un temps favorable, je t’ai entendu, et en un jour de salut je t’ai assisté.’ Voici, c’est maintenant le temps particulièrement favorable. Voici, c’est maintenant le jour du salut.” (II Cor. 5:21 à 6:2). Paul écrivit cela vers l’année 55 de notre ère, soit environ quinze ans avant la destruction de Jérusalem, en l’an 70 de notre ère.
6. a) Pourquoi sommes-nous près de connaître un événement beaucoup plus grave que ce qui arriva aux Juifs en l’an 70 de notre ère ? b) Pour autant que cela nous concerne, qu’est-ce que nous ne voudrons pas faire par rapport à la bienveillance de Dieu ?
6 Le raisonnement inspiré de l’apôtre Paul s’applique avec tout autant d’urgence à notre époque, en cette “année de bienveillance”. Nous sommes près de connaître un événement beaucoup plus grave et plus extraordinaire que la destruction de Jérusalem et de son temple en l’an 70. Ce n’est pas un simple système national qui approche de sa fin catastrophique au “jour de vengeance de la part de notre Dieu”, mais un ordre de choses mondial et international, qui comprend tous les peuples, les tribus, les races et les religions non conformes à la Bible. Si nous le désirons, c’est pendant un court moment encore le “temps favorable” pour que nos prières adressées au seul vrai Dieu vivant soient agréées et exaucées. C’est encore le “jour de salut” durant lequel, si nous le désirons, nous pouvons bénéficier de l’aide divine pour survivre à l’exécution de son “jour de vengeance”. Grâce à la bonté imméritée de Dieu, nous vivons encore dans l’“année de bienveillance de la part de Jéhovah”. Si nous estimons à sa juste valeur l’occasion qui nous est offerte d’obtenir la vie éternelle dans le bonheur, nous ne voudrons pas manquer le but de la bonté imméritée de Dieu ou de sa bienveillance à notre égard.
Comment le démontrer
7. a) Quelle question se pose à tous ceux qui aimeraient vivre éternellement, et grâce à quoi pouvons-nous répondre à cette question ? b) À quoi Jean-Baptiste, Jésus-Christ et ses disciples ont-ils encouragé les Juifs ?
7 À notre époque critique, la question suivante se pose à tous ceux qui aimeraient vivre éternellement dans un nouveau système de choses juste : Comment puis-je devenir un des “hommes de bonne volonté” ou démontrer que j’en suis un ? Grâce à la Parole écrite du Créateur de la vie, le Dieu de bienveillance, il est possible de répondre avec précision à cette question. Au premier siècle de notre ère, l’invitation suivante a été faite par Jean-Baptiste, puis par Jésus-Christ et ses apôtres : “Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché.” Après sa résurrection d’entre les morts et peu de temps avant son ascension, Jésus déclara à ses disciples : “Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait et se lèverait d’entre les morts le troisième jour, et que sur la base de son nom la repentance pour le pardon des péchés serait prêchée dans toutes les nations.” (Luc 24:45-47). Le jour de la Pentecôte, aux nombreux Juifs qui demandèrent : “Que ferons-nous ?”, l’apôtre Pierre répondit : “Repentez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés.” — Actes 2:37, 38.
8. Lorsque Dieu admit les non-Juifs incirconcis dans la congrégation chrétienne, que leur a-t-il accordé selon les déclarations des chrétiens juifs ?
8 Plus de trois ans après, lorsque les chrétiens juifs de Jérusalem apprirent que les non-Juifs incirconcis des nations avaient été admis dans la congrégation chrétienne, ils dirent : “Eh bien donc, Dieu a accordé aussi la repentance pour la vie aux gens des nations.” — Actes 10:1 à 11:18.
9. Quel pas doit suivre la repentance, et comment Pierre a t-il souligné cela en s’adressant à une foule de Juifs au temple de Jérusalem ?
9 Cependant, il ne suffit pas simplement de se repentir, c’est-à-dire d’éprouver du chagrin ou des regrets sincères en reconnaissant son état de pécheur ou avoir commis le péché. Celui qui se repent doit ensuite faire quelque chose : se convertir ou se détourner du péché, et suivre la voie de la justice en produisant des fruits qui conviennent à la repentance. L’apôtre Pierre mit en évidence la nécessité de faire ce pas supplémentaire lorsque, s’adressant à une foule de Juifs au temple de Jérusalem, il dit : “Dieu a accompli les choses qu’il a annoncées d’avance par la bouche de tous les prophètes, que son Christ souffrirait. Repentez-vous donc, et retournez-vous afin que vos péchés soient effacés, pour que des époques de rafraîchissement viennent de la personne de Jéhovah et qu’il envoie le Christ qui a été établi pour vous, Jésus, que le ciel, en fait, doit retenir en lui jusqu’au temps de la restauration de toutes choses dont Dieu a parlé par la bouche des saints prophètes d’autrefois.” (Actes 3:18-21). Si nous nous détournons des péchés dont nous nous repentons, nous pouvons être sûrs que Jéhovah Dieu nous les pardonnera.
10. Comment après s’être repentie et convertie, une personne devient-elle un des “hommes de bonne volonté” de Dieu ?
10 Tant le Juif naturel que le Gentil incirconcis devait se faire baptiser après s’être converti ou détourné du péché. Après sa résurrection, Jésus dit à ceux qui le suivaient d’aller et de faire des disciples de gens de toutes les nations, et il ajouta qu’ils devaient ‘les baptiser au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint’. (Mat. 28:19.) Le baptême est un symbole de la repentance et de la conversion qui ont déjà eu lieu, et indique que le candidat s’est présenté ou voué sans réserve à Dieu le Père, par l’intermédiaire de Jésus-Christ, le Fils. De cette façon, le croyant devient un disciple du Christ et en même temps l’un des “hommes de bonne volonté” de Dieu, l’un des “hommes qui ont sa faveur” ou à qui il accorde sa paix. — Luc 2:14, CT.
11. En venant ainsi à Dieu, qui ces personnes imitent-elles, et quelle prophétie se réalisa lors de son baptême ?
11 En faisant ainsi le bon plaisir de Dieu, ces personnes ne font pas qu’obéir au commandement du Christ, mais suivent l’excellent exemple qu’il a laissé. Lorsque Jésus se présenta à Dieu le jour où Jean-Baptiste le baptisa dans le Jourdain, il accomplit les paroles prophétiques du Psaume 40:8, 9 40:7, 8, NW, qui expriment sa disposition de cœur en ces termes : “Alors je dis : Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté [ce qui est ton bon plaisir, Da], mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur.”
12. a) Où trouve-t-on l’application à Jésus des paroles prophétiques du psalmiste ? b) De même, lors de notre baptême, que décidons-nous de faire pour nous concilier la bienveillance de Dieu ?
12 Dans Hébreux 10:5-9, le rédacteur inspiré applique ces paroles du psalmiste à Jésus au moment de son baptême, disant : “C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : ‘“Sacrifice et offrande, tu n’en as pas voulu, mais tu m’as préparé un corps. Tu n’as approuvé ni holocaustes ni offrande pour le péché.” Alors j’ai dit : “Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est écrit de moi) pour faire ta volonté, ô Dieu.”’ Après avoir dit d’abord : ‘Tu n’as pas voulu ni approuvé sacrifices et offrandes, holocaustes et offrande pour le péché’ — sacrifices qui sont offerts selon la Loi — alors il dit en fait : ‘Voici, je suis venu pour faire ta volonté.’” Cette volonté de Dieu était une bonne “volonté” ; c’était son bon plaisir ou ce qui lui plaisait. Ainsi, lorsque au moment de son baptême Jésus se présenta pour faire la volonté divine, il fit ce qui était le bon plaisir de Dieu, ce qui lui plaisait. De même, lorsque nous décidons de faire la volonté de Dieu ou son bon plaisir, nous nous concilions sa bonne volonté ou bienveillance.
13. a) À qui appartient le Roi du peuple dont nous devenons membres en tant qu’“hommes de bonne volonté” ? b) Comment les membres de ce peuple s’unissent-ils avec enthousiasme à ces “cris de joie” ?
13 En tant qu’“hommes de bonne volonté” de Dieu, nous devenons membres de son peuple sur lequel règne Jésus-Christ, son Fils intronisé, qui occupe maintenant la fonction de Roi dans les cieux. Concernant ce peuple, la prophétie rapportée dans Psaume 89:15-18 (NW) annonçait : “Heureux est le peuple qui connaît les cris de joie. Ô Jéhovah, à la lumière de ta face ils continuent à marcher. En ton nom ils sont joyeux tout au long du jour et en ta justice ils s’élèvent. Car tu es la beauté de leur force ; et par ta bienveillance notre corne s’élève. [Pourquoi ?] Car notre bouclier appartient à Jéhovah, et notre roi appartient au Saint d’Israël.” Leur Roi n’appartenant à aucune nation belliqueuse de la terre, mais à Jéhovah Dieu, les membres de ce peuple sont heureux et poussent des cris de joie. Ils s’unissent avec enthousiasme pour prêcher “cette bonne nouvelle du royaume” par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations, afin qu’elles puissent connaître le seul gouvernement juste avant leur destruction lors du “jour de vengeance de la part de notre Dieu”.
14. Plutôt que d’entendre les rugissements du Roi, que préfèrent ces “hommes de bonne volonté”, et, à notre époque où s’effectue la séparation des hommes, de quel côté de ce Roi désirent-ils se trouver ?
14 Ils désirent rester dans la faveur de ce Roi qui appartient à Jéhovah. Ils ne tiennent pas à entendre son rugissement et son courroux lors du “jour de vengeance” de la part de son Dieu. Ils ne désirent pas ressentir les effets brûlants de sa colère, mais préfèrent être rafraîchis par sa faveur. Ils ont présent à l’esprit le texte de Proverbes 19:12 (NW), qui déclare : “La fureur d’un roi est comme le grondement d’un jeune lion à crinière, mais sa bienveillance est comme la rosée sur la végétation.” Les disciples, semblables à des brebis, sont impatients d’être placés à la droite du Roi au “temps de la fin”, lorsqu’il séparera les hommes de toutes les nations, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. — Mat. 25:31-46.
Restons l’objet de la bienveillance de Jéhovah
15. Selon Proverbes 11:20, 27, que devons-nous continuer de faire après être devenus des hommes ayant la faveur de Dieu ?
15 Une fois devenus des hommes ayant la faveur de Dieu, nous devons continuer de démontrer que nous sommes ses “hommes de bonne volonté”. Pour cela, il nous faut rechercher continuellement sa bienveillance en cultivant la droiture dans notre cœur. C’est ce que nous montre le livre des Proverbes : “Ceux qui sont tortueux de cœur sont quelque chose de détestable pour Jéhovah, mais ceux qui sont irréprochables dans leur vie sont pour lui un plaisir. Celui qui recherche le bien continuera à chercher la bienveillance ; mais quant à celui qui recherche le mal, celui-ci viendra sur lui.” (Prov. 11:20, 27, NW). Avec un cœur droit, nous continuerons de sonder la Parole de Dieu, afin de savoir comment être l’objet de sa bienveillance maintenant et à toujours. Nous craignons de devenir quelque chose de détestable pour Jéhovah et de recevoir de mauvaises choses lors de son “jour de vengeance” qui approche rapidement.
16. Pour rester l’objet de la bienveillance de Jéhovah que devons-nous toujours rechercher, et, selon Proverbes 8:34, 35 et Psaume 143:10, où devons-nous le faire ?
16 Si nous continuons de rechercher la sagesse céleste et d’agir conformément à celle-ci, en étant toujours prêts à profiter de tout ce qui peut nous aider à l’acquérir, nous nous assurerons la bienveillance de Jéhovah. Cela nous procurera un bonheur éternel. Dans Proverbes 8:34, 35 (NW), la Sagesse personnifiée nous parle ainsi : “Heureux est l’homme qui m’écoute en se tenant éveillé à mes portes, jour par jour, en veillant près des montants de mes entrées. Car celui qui me trouve trouvera assurément la vie, et obtient la bienveillance de Jéhovah.” Nous jouirons donc du bonheur, de la vie et de la bienveillance divine si nous allons là où les “hommes de bonne volonté” de Dieu se réunissent et si nous veillons régulièrement près des montants de ses entrées pour y entendre parler de sa Parole écrite pleine de sagesse, tout en rejetant celle du présent monde. Avec le psalmiste nous prions Jéhovah en ces termes : “Enseigne-moi à faire ta volonté [ton bon plaisir, CT] ! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite !” (Ps. 143:10). Nous savons que si nous faisons ce qui est son bon plaisir, nous nous concilierons sa bienveillance.
17. Qui avons-nous besoin de fréquenter, que serons-nous incités à faire, et, selon Proverbes 12:2, 22, qu’obtiendrons-nous de la part de Jéhovah ?
17 Tandis que s’approche le “jour de vengeance”, il est de plus en plus recommandé aux “hommes de bonne volonté” de Jéhovah de se réunir pour se faire du bien mutuellement. C’est l’exhortation que nous trouvons dans Hébreux 10:24, 25, où il est dit : “Observons-nous les uns les autres pour nous inciter à l’amour et aux œuvres excellentes, (...) en nous encourageant mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour.” Cela nous fortifiera en vue de continuer à faire ce qui est bien aux yeux de Jéhovah et à proclamer fidèlement les vérités de sa Parole. N’oublions jamais ces paroles proverbiales pleines de sagesse : “Celui qui est bon obtient l’approbation [la faveur, Da] de Jéhovah, mais l’homme aux idées méchantes, il le déclare méchant. Les lèvres mensongères sont quelque chose de détestable pour Jéhovah, mais ceux qui agissent avec fidélité sont pour lui un plaisir.” — Prov. 12:2, 22, NW.
18. De quel genre d’offrandes nos prières doivent-elles être accompagnées pour être agréées par Jéhovah ?
18 Si nous restons l’objet de la bienveillance de Jéhovah, nous pouvons être assurés qu’il écoutera nos prières. Ce sera particulièrement le cas si nous les accompagnons des offrandes décrites dans Hébreux 13:15, 16: un “sacrifice de louanges” ainsi que ‘faire le bien et partager avec d’autres’. Alors Jéhovah agréera nos prières, comme nous l’assure Proverbes 15:8 (AC), où il est dit : “Le sacrifice des méchants est en horreur à Jéhovah, mais la prière des hommes droits lui plaît.” — Jér. 6:20.
19. Depuis quand et comment le temple spirituel de Jéhovah est-il devenu une “maison de prière pour tous les peuples”, et en quels termes cela a-t-il été annoncé ?
19 Pendant cette “année de bienveillance de la part de Jéhovah”, qui dure encore, il a fait de son temple spirituel une maison de prière pour tous les peuples. Cela est particulièrement vrai depuis 1935, date à laquelle il a commencé à amener à son temple spirituel une “grande foule” d’adorateurs venus “de toutes nations, et de toutes tribus, et de tous peuples, et de toutes langues”, pour qu’ils lui rendent un service sacré aux côtés du reste des disciples oints de l’Agneau Jésus-Christ (Rév. 7:9-15). En demeurant spirituellement purs et loyaux envers son Royaume messianique, ils ont la joie de savoir que Jéhovah accepte leurs sacrifices qui consistent à le louer, à faire des œuvres excellentes et à partager généreusement avec leurs semblables. Pour leur encouragement, la prophétie suivante a été écrite il y a bien longtemps : “Je les amènerai sur ma montagne sainte, et je les réjouirai dans ma maison de prière ; leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples.” — És. 56:7.
20. Quelle prière adressons-nous constamment vers les cieux, et quel genre de paroles désirons-nous entendre chez les personnes que nous fréquentons ?
20 C’est aujourd’hui une très grande joie que d’être aux côtés des “hommes de bonne volonté” de Jéhovah. Nous désirons rester suffisamment purs et fidèles pour être dignes d’être comptés parmi eux. Nous adressons donc constamment cette prière vers les cieux : “Souviens-toi de moi, ô Jéhovah, dans la bienveillance envers ton peuple. Prends soin de moi par ton salut.” (Ps. 106:4, NW). Lorsque nous sommes en compagnie de ces “hommes”, nous entendons des paroles qui plaisent à Jéhovah. “Les lèvres du juste — elles connaissent la bienveillance, mais la bouche des méchants est perversité.” — Prov. 10:32, NW.
21, 22. a) Quelle différence y a-t-il entre le temps où nous étions sous le courroux de Dieu et maintenant que nous sommes l’objet de sa bienveillance ? b) Pour combien de temps désirons-nous être l’objet de sa bienveillance, et quels cris de joie pousserons-nous ?
21 Auparavant nous étions sous le courroux divin, parce que nous n’accomplissions pas la volonté ou le bon plaisir de Jéhovah Dieu. Cependant, maintenant que nous avons profité de cette “année de bienveillance”, cette condition antérieure nous paraît avoir duré un instant, telle une sombre et triste soirée passée. Cela nous rappelle les déclarations du psalmiste David, après qu’il eut été rétabli dans la faveur divine ; il dit : “Car être sous sa colère, c’est pour un instant, être sous sa bienveillance c’est pour toute une vie. Au soir les pleurs peuvent venir loger [avec nous], mais au matin il a un cri de joie.” (Ps. 30:5, NW). Ayant profité définitivement de l’“année de bienveillance” de Jéhovah, nous avons été libérés du soir momentané passé sous le courroux divin et dans les pleurs, et nous sommes entrés dans le matin de sa bienveillance avec “un cri de joie”.
22 Puissions-nous faire en sorte que notre présence sous la bienveillance de Jéhovah ne dure pas un simple matin, mais “toute une vie” ! Nous avons même la possibilité d’y demeurer pour la “vie” éternelle. Étant l’objet de la bienveillance de Jéhovah, nous pousserons donc sans cesse des ‘cris de joie’ reconnaissants, qui seront autant d’actions de grâces et de louanges que nous adresserons à Jéhovah par Jésus-Christ.