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ProphèteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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analogue à son époque (II Rois 4:38; 6:1-3; voir I Rois 18:13). Le récit raconte que quelques-uns de ces fils de prophètes ont construit leur demeure en se servant d’un outil emprunté, ce qui laisse entendre qu’ils menaient une vie simple. Ils logeaient et mangeaient souvent ensemble, mais ils étaient parfois chargés de missions individuelles. — I Rois 20:25-31; II Rois 4:1, 2, 39; 6:1-17; 9:1, 2.
LES PROPHÈTES DANS LES ÉCRITURES GRECQUES CHRÉTIENNES
Le grec prophêtês correspond à l’hébreu nâviʼ. Le prêtre Zacharie, père de Jean le Baptiste, a agi en qualité de prophète quand il a révélé le dessein de Dieu concernant son fils, Jean, qui serait “appelé prophète du Très-Haut”. (Luc 1:76.) Le message de Jean et son mode de vie simple rappelaient les anciens prophètes hébreux, et beaucoup ont salué en lui un prophète. Hérode lui-même avait une certaine crainte de lui (Marc 1:4-6; Mat. 21:26; Marc 6:20). Jésus, pour sa part, a dit de Jean qu’il était “bien plus qu’un prophète”. — Mat. 11:7-10; voir Luc 1:16, 17; Jean 3:27-30.
Jésus, le Messie, était “le Prophète” par excellence, celui dont la venue avait été annoncée par Moïse longtemps auparavant (Jean 1:19-21, 25-27; 6:14; 7:40; Deut. 18:18, 19; Actes 3:19-26). Ses œuvres de puissance et sa connaissance surnaturelle ont amené ses contemporains à le reconnaître comme tel (Luc 7:14-16; Jean 4:16-19; voir II Rois 6:12). Plus que tout autre il se tenait dans le “groupe intime” de Dieu (Jér. 23:18; Jean 1:18; 5:36; 8:42). Il a souvent cité les anciens prophètes à l’appui de sa mission et de son service divins (Mat. 12:39, 40; 21:42; Luc 4:18-21; 7:27; 24:25-27, 44; Jean 15:25). Il a annoncé sa trahison et sa mort, en précisant qu’en sa qualité de prophète il mourrait à Jérusalem, “la ville qui tue les prophètes”, que ses disciples l’abandonneraient, que Pierre le renierait par trois fois et qu’il serait ressuscité le troisième jour. Du reste, nombre de ses prédictions étaient elles-mêmes fondées sur d’autres prophéties consignées antérieurement dans les Écritures hébraïques (Luc 13:33, 34; Mat. 20:17-19; 26:20-25, 31-34). En outre, il a annoncé la destruction de Jérusalem et de son temple (Luc 19:41-44; 21:5-24). L’accomplissement précis de toutes ces choses durant l’existence même de ceux qui l’avaient entendu fournissait à ces derniers une solide raison de croire à l’accomplissement de ses prophéties relatives à sa présence. — Voir Matthieu 24; Marc 13; Luc 21.
À la Pentecôte de l’an 33, conformément à ce qui avait été prédit, l’esprit de Dieu a été répandu sur les disciples de Jésus qui se trouvaient à Jérusalem, de sorte que ceux-ci se sont mis à ‘prophétiser’ et à avoir des ‘visions’. En d’autres termes, ils ont commencé à parler “des choses magnifiques de Dieu”, et ils ont reçu une révélation au sujet du Fils de Dieu et des conséquences qui résulteraient de son action pour ceux qui les écoutaient (Actes 2:11-40). Une fois encore, il convient de se souvenir que la prophétie ne consiste pas seulement, ni même nécessairement, dans l’annonce de l’avenir. L’apôtre Paul explique que “celui qui prophétise édifie, encourage et console les hommes par sa parole”. À ses yeux, la prophétie était un objectif convenable et particulièrement désirable pour tous les chrétiens. Alors que le fait de parler en langues étrangères constituait un signe pour les incroyants, la prophétie, elle, était destinée aux croyants. Pourtant, même l’incroyant qui assistait à une réunion chrétienne pouvait retirer des bienfaits des prophéties. En effet, il était repris et scruté par elles, si bien que ‘les secrets de son cœur devenaient manifestes’. (I Cor. 14:1-6, 22-25.) Cela aussi indique que les prophéties chrétiennes n’étaient pas essentiellement des prédictions, mais qu’elles se rapportaient souvent au présent, tout en procédant à l’évidence d’une source surnaturelle, de l’inspiration divine. Paul encourageait les congrégations à l’ordre et à la maîtrise de soi dans la prophétie, afin que tous apprennent et reçoivent un encouragement. — I Cor. 14:29-33.
Bien entendu, certains ont été choisis pour recevoir un don de prophétie particulier (I Cor. 12:4-11, 27-29). Paul lui-même avait le don de prophétie, et pourtant il est surtout connu comme un apôtre (voir Actes 20:22-25; 27:21-26, 31, 34; I Corinthiens 13:2; 14:6). Ceux que Dieu avait spécialement désignés comme prophètes, tels Agabus, Judas et Silas, semblent avoir été des porte-parole en vue dans la congrégation chrétienne; ils venaient au deuxième rang, juste après les apôtres (I Cor. 12:28; Éph. 4:11). À l’instar des apôtres, ils ne servaient pas seulement là où ils habitaient, mais ils voyageaient aussi dans différentes régions pour donner des discours et annoncer certains événements futurs (Actes 11:27, 28; 13:1; 15:22, 30-33; 21:10, 11). Comme nous l’avons dit plus tôt, des chrétiennes recevaient le don de prophétie, mais elles devaient toujours se soumettre à la direction des hommes de la congrégation. — Actes 21:9; I Cor. 11:3-5.
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PROPHÉTESSE
Femme qui prophétise ou qui fait œuvre de prophète. Miriam est la première prophétesse que la Bible nous présente comme telle. De toute évidence, Dieu avait divulgué un ou plusieurs messages par son entremise, peut-être dans des chants divinement inspirés (Ex. 15:20, 21). Voilà pourquoi Aaron et elle ont un jour dit à Moïse: “N’est-ce pas aussi par nous [que Jéhovah] a parlé?” (Nomb. 12:2). Par l’entremise du prophète Michée, Jéhovah lui-même a déclaré qu’il avait envoyé “Moïse, Aaron et Miriam” aux Israélites quand il les avait fait sortir d’Égypte (Michée 6:4). Bien que Miriam ait eu le privilège d’être utilisée par Dieu comme canal de communication, elle n’avait pas avec lui des relations aussi intimes que son frère Moïse. Comme elle n’a pas gardé sa place, elle a subi un châtiment sévère de la part de Dieu. — Nomb. 12:1-15.
Au temps des juges, Déborah divulguait des renseignements venus de Jéhovah. Elle faisait connaître ses jugements et transmettait ses ordres, notamment ceux qu’il a donnés à Barak (Juges 4:4-7, 14-16). Ainsi, durant une période de faiblesse et d’apostasie nationales, elle servait, figurément parlant, comme une “mère en Israël”. (Juges 5:6-8.) La prophétesse Huldah a joué un rôle semblable à l’époque de Josias, en ce qu’elle a fait connaître le jugement de Dieu sur la nation et le roi. — II Rois 22:14-20; II Chron. 34:22-28.
Ésaïe appelle sa femme “la prophétesse”. (És. 8:3.) Cela laisse entendre qu’elle avait reçu une mission prophétique de Jéhovah, comme les prophétesses qui l’avaient précédée.
Jéhovah a parlé à Ézéchiel de femmes israélites qui se comportaient “en prophétesses, et cela de leur propre
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