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Voué à Jéhovah et au ministèreLa Tour de Garde 1965 | 15 mai
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ministres à plein temps. Si nous mettons notre confiance en Jéhovah et en sa Parole, et que nous soyons de courageux Témoins, alors nous serons assurés de la protection et de la bénédiction divines, et nous pourrons être sûrs que Dieu nous soutiendra tandis que nous remplirons fidèlement l’engagement que nous avons pris de nous vouer à lui et d’accomplir son ministère.
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À qui appartenez-vous ?La Tour de Garde 1965 | 15 mai
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À qui appartenez-vous ?
Quel choix peut-on faire ? Quel sera le vôtre ?
NE SERIEZ-VOUS pas indigné si un homme exigeait de votre femme une soumission totale ? Ne le seriez-vous pas s’il demandait qu’elle lui rendît, à lui plutôt qu’à vous qui êtes son mari, dévouement et fidélité ?
Un tel empiètement sur ses droits maritaux serait outrageant pour un mari. Une femme appartient à son mari. Nul n’a le droit de rompre le lien conjugal. Jésus-Christ souligna ce fait en disant : “Donc, ce que Dieu a mis sous le même joug, qu’aucun homme ne le sépare.” — Mat. 19:6, MN.
DIEU ET L’ÉTAT
Une situation semblable existe de nos jours, relativement aux exigences de l’État politique vis-à-vis de ses sujets, pour ce qui est de leur vie même. Dans de nombreux pays, des dictateurs militaires ou des politiciens à à la main de fer sont au pouvoir, exigeant du peuple une fidélité absolue. Les gouvernements communistes, qui dominent sur un tiers de la population du globe, sont de ceux qui réclament une soumission totale. Des gouvernements puissants cherchent à réglementer et à enrégimenter complètement la vie de leurs sujets. Ils croient que les hommes leur appartiennent et sont dans l’obligation de faire tout ce qu’ils veulent.
Toutefois, dans la Bible, Dieu est comparé à un époux pour le peuple qui est en relations d’alliance avec lui. La Parole de Dieu dit : “Quoique je [Dieu] fusse leur époux.” (Jér. 31:32, AC ; És. 54:5). À cause de ces relations, Dieu a le droit d’imposer à son peuple certaines exigences qui ne concernent que ces rapports étroits, intimes. Mais dans les pays où l’État politique ne reconnaît pas ces relations, un conflit peut surgir si la soumission totale est exigée de tous les citoyens, y compris des serviteurs de Dieu.
Bon nombre d’exigences imposées par les autorités civiles sont justes et bonnes. D’ailleurs, Jésus-Christ lui-même a déclaré : “Rendez (...) les choses de César à César.” (Mat. 22:21, MN). Il est donc obligatoire que les citoyens souscrivent à toutes les exigences légitimes du gouvernement du pays où ils vivent. L’apôtre Paul est aussi de cet avis, quand il dit : “Que toute âme soit soumise aux autorités supérieures”, c’est-à-dire à l’État politique ou aux autorités civiles. — Rom. 13:1, MN.
En réalité, les lois divines exigent que les membres du peuple de Dieu soient des citoyens modèles, quel que soit le pays où ils vivent ; elles exigent qu’ils ne pratiquent pas la fraude, ne mentent pas, ne volent pas, ne commettent pas la fornication, ne recourent jamais à la violence
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