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CoqAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COQ
(gr. alektôr; lat. gallus).
Mâle de la poule. Depuis les temps reculés, il semble qu’on lui ait accordé de l’importance en Inde, en Perse et en Babylonie; il est également mentionné par les écrivains grecs de la période classique.
Bien que la Mishna juive interdise aux Juifs d’élever des volailles parce qu’elles risquent d’être une cause d’impureté cérémonielle, des sources rabbiniques indiquent que les Juifs aussi bien que les Romains en possédaient. On a trouvé près de Mizpah un sceau en onyx sur lequel figurent un coq et l’inscription suivante: “Appartenant à Jaazaniah, serviteur du roi.” Si, comme certains le pensent, ce Jaazaniah est celui qui est mentionné en II Rois 25:23 et en Jérémie 40:8-10, cela indique que l’on élevait des coq en Palestine au VIIe siècle avant notre ère. On a également mis au jour dans l’ancienne Gabaon un tesson de marmite sur lequel figure un coq.
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CorAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COR
Instrument servant à mesurer les céréales ainsi que l’huile. Il correspond à l’homer et équivaut à dix baths (I Rois 4:22; 5:11; II Chron. 2:10; Ézéch. 45:14). Si, comme le laissent penser les preuves archéologiques, le bath équivalait à 22 litres, le cor correspondait à 220 litres.
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CorailAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CORAIL
Concrétion calcaire formée par des organismes marins appelés polypes. Ces minuscules animaux extraient des mers chaudes où ils vivent en colonies les sels de calcium à partir desquels ils édifient de splendides massifs arborescents aussi durs que la pierre. Avec le temps, ceux-ci peuvent aboutir à la formation de récifs coralliens et d’atolls. Le corail existe en différentes couleurs et offre divers tons de blanc, de noir et de rouge, ces derniers étant les plus coûteux et les plus prisés dans l’Antiquité. Il fut un temps où Tyr s’était rendue célèbre par le commerce du corail récolté en Méditerranée, dans la mer Rouge et dans l’océan Indien (Ézéch. 27:16). À partir du corail brut, le corailleur façonnait avec art divers ornements extrêmement recherchés des riches.
Vu la valeur conférée au corail, la Bible le mentionne dans plusieurs comparaisons remarquables. Il est sûr que la connaissance et la sagesse ont plus de prix que le corail (Job 28:18; Prov. 3:15; 8:11; 20:15). Il en va de même de l’épouse capable: “Sa valeur est bien plus grande que celle des coraux.” — Prov. 31:10.
[Illustration, page 329]
Massif corallien arborescent.
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CorbanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CORBAN
Comme l’explique le texte de Marc 7:11, le mot “corban” désigne “un don qui a été voué à Dieu”. Le terme grec rendu par “corban” est korban, calque du mot hébreu qorbân, qui désigne une offrande. Ce vocable apparaît en Lévitique et en Nombres, où il s’applique tant à des sacrifices sanglants qu’à des offrandes non sanglantes. — Lév. 1:2, 3; 2:1; Nomb. 5:15; 6:14, 21.
À l’époque du ministère terrestre de Jésus, une pratique coupable s’était instaurée à l’égard du corban, particulièrement à l’instigation des Pharisiens. Ceux-ci enseignaient en effet que l’argent, les biens ou tout don voué au temple comme “corban” ou offrande votive appartenaient dès lors à ce temple et ne pouvaient recevoir d’autre destination. En fait, celui qui avait fait le vœu conservait le don ou la chose vouée. Cependant, grâce à cette pratique, un fils pouvait se dérober à sa responsabilité d’aider ses parents âgés et indigents en se contentant d’affirmer que tout ou partie de ses biens était “corban”, autrement dit un don voué à Dieu ou au temple. On disait d’un bien “qu’il soit corban” ou “c’est corban”, et l’on se trouvait dispensé d’en user pour prêter assistance à ses parents, même si ces derniers tombaient par la duite dans une détresse extrême et réclamaient ou nécessitaient de l’aide. Dans les derniers temps du judaïsme, même si quelqu’un employait hâtivement le mot “corban” et changeait d’avis par la suite, l’offrande ainsi dénommée ne devait plus jamais recevoir d’autre affectation. — Marc 7:9-13.
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CorbeauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CORBEAU
(héb. ʽôrêb; gr. korax).
Le corbeau est le premier oiseau dont il est fait précisément mention dans la Bible (Gen. 8:7). Les lexicographes sont partagés sur l’origine de son nom. Pour certains, il indiquerait la couleur de son plumage (et serait donc apparenté au verbe hébreu ʽârab, qui signifie “faire soir” et donc “devenir sombre”), mais pour d’autres il décrirait le cri rauque caractéristique de l’animal.
Représentant le plus grand de la famille des passereaux, le corbeau mesure environ 60 centimètres de long et peut atteindre une envergure de près de 90 centimètres. Son plumage brillant est d’un noir remarquable (Cant. 5:11), avec des reflets iridescents bleus et pourpres, et quelquefois une nuance de vert sur le dessous. Son régime alimentaire est extrêmement varié puisqu’il mange aussi bien des noix, des baies et des céréales que des rongeurs, des reptiles, des poissons et des oisillons. Bien qu’il lui arrive de s’attaquer aux représentants les plus jeunes et les plus faibles des petits animaux, il est d’abord et
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