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IncantateurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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est à proprement parler un devin qui invoque les morts, qui cherche à prédire ou à diriger les événements futurs en communiquant avec les morts. Le terme ʼashshâph vient d’une racine qui, selon C. Keil, signifierait “souffler, respirer, chuchoter; car ils [les incantateurs] font leurs incantations en recourant à divers mouvements respiratoires”.
La prétendue communication avec les morts, sous quelque forme que ce soit, est condamnée par Dieu. Nous lisons en effet: “Et s’ils vous disent: ‘Adressez-vous aux médiums ou aux gens ayant un esprit de prédiction, qui pépient et qui s’expriment à voix basse’, n’est-ce pas à son Dieu qu’un peuple doit s’adresser? Doit-on s’adresser à des morts pour des vivants?” (És. 8:19). Bien que condamnée par la loi d’Israël, la “femme maîtresse dans l’art des médiums”, qui exerçait à En-Dor et à qui Saül, le roi infidèle, rendit visite, était au nombre des incantateurs qui consultaient les démons. — I Sam. 28:7; Lév. 20:27.
Les incantateurs étaient particulièrement nombreux chez les Babyloniens (Dan. 1:20; 2:2, 27; 4:7; 5:7, 11, 15). Parlant de leurs croyances au sujet des morts et de leur aptitude à communiquer avec ceux-ci, Morris Jastrow (fils) écrit (dans son livre The Religion of Babylonia and Assyria, pp. 559, 560): “La racine du mot Shouâlou [le séjour des morts selon les Babyloniens] signifie ‘demander’. Shouâlou est un lieu où l’on interroge d’une manière qui s’apparente à l’oracle religieux. Par conséquent, ce nom donne une idée du pouvoir qu’on attribue aux morts, celui d’aider les vivants en répondant à leurs questions, tout comme les dieux rendent des oracles par l’intermédiaire des prêtres. (...) Non seulement les morts séjournent près des dieux, mais, comme eux, ils sont capables de diriger les affaires des humains. Leur réponse aux questions est celle de dieux.”
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IncesteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INCESTE
Voir LOI.
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IncisionsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INCISIONS
Dans l’Antiquité, il était très courant de s’inciser la chair ou de s’entailler les bras, les mains et le visage en période de deuil (Jér. 47:5; 48:37). Peut-être agissait-on ainsi pour apaiser les dieux censés régner sur les morts ou pour se concilier leur faveur. L’historien grec Hérodote (IV, 71) raconte que chez les Scythes, à la mort du roi, ses sujets ‘se coupaient un peu de l’oreille, se rasaient les cheveux autour de la tête, se faisaient des incisions aux bras, se déchiraient le front et le nez, et se passaient des flèches à travers la main gauche’.
Ces rites n’étaient pas pratiqués uniquement en période de deuil. En effet, dans l’espoir que leur dieu exauce leurs requêtes, les prophètes de Baal s’entaillèrent la chair, “selon leur coutume, avec des dagues et avec des lances, jusqu’à faire couler le sang sur eux”. (I Rois 18:28.) D’autres peuples de l’Antiquité avaient des coutumes similaires. Par exemple, Hérodote (II, 61) rapporte que lors de la fête d’Isis les Cariens qui séjournaient en Égypte se découpaient le front avec des épées.
La loi de Dieu interdisait expressément aux Israélites de se faire des incisions dans la chair pour un mort (Lév. 19:28; 21:5; Deut. 14:1). Pourquoi? Parce que Israël était un peuple saint pour Jéhovah, sa propriété spéciale (Deut. 14:2). Aussi devait-il rester pur de toute pratique idolâtrique. De plus, ces marques d’affliction excessives, notamment les entailles qu’on se faisait soi-même dans la chair, ne convenaient pas du tout à un peuple qui connaissait parfaitement la condition véritable et l’espérance pour les morts (voir Daniel 12:13; Hébreux 11:19; I Thessaloniciens 4:13). En outre, l’interdiction de telles mutilations inculquait aux Israélites le respect qu’il convient d’accorder au corps humain, une création de Dieu.
Il semble bien cependant que les Israélites aient parfois enfreint la loi de Dieu qui interdisait de se faire des incisions dans la chair. — Jér. 41:5; voir Michée 5:1.
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InconduiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INCONDUITE
Le terme hébreu traduit par ce mot est utilisé plus particulièrement en rapport avec les questions sexuelles. Le mot grec, lui, a le sens de dévergondage, atteinte publique à la décence, conduite impudique, notamment dans le domaine sexuel.
La Bible emploie le mot “inconduite” à propos de la fornication, de l’adultère, de la sodomie et d’autres formes d’immoralité sexuelle. Il est également utilisé dans un sens symbolique pour désigner l’infidélité spirituelle.
CERTAINS SE TOURNENT VERS LE MAL
L’inconduite est au nombre des “œuvres de la chair”, des “désirs charnels qui combattent contre l’âme” et amènent la désapprobation divine (Gal. 5:19-21; I Pierre 2:11). La plupart des actes d’inconduite sont perpétrés la nuit par ceux qui aiment les ténèbres. Les chrétiens doivent donc rejeter complètement l’inconduite (Rom. 13:13; Jean 3:19-21). Pourtant, quelques-uns, qui se prétendent serviteurs de Dieu et de Christ, se détournent de la voie de la lumière. Paul était attristé parce que, malgré ses exhortations, des membres de la congrégation de Corinthe ne s’étaient pas repentis ‘de l’impureté et de la fornication et de l’inconduite qu’ils avaient pratiquées’. (II Cor. 12:21.) Pierre mit en garde les premiers chrétiens contre les faux enseignants qui sortiraient de leurs rangs et dont beaucoup imiteraient les actes d’inconduite, jetant ainsi l’opprobre sur la voie de la vérité (II Pierre 2:1, 2). Les messages que Jésus adressa aux congrégations de Pergame et de Thyatire, et qui furent consignés par l’apôtre Jean vers 96 de notre ère, montrent que les paroles de Pierre s’accomplissaient déjà dans une certaine mesure à cette époque-là (Rév. 2:12, 14, 18, 20). Pierre et Jude parlent du jugement qui vient sur ceux qui se livrent à l’inconduite. — II Pierre 2:17-22; Jude 7.
Leur prétendue excuse
Dans leur tentative visant à séduire et à tromper d’autres membres de la congrégation, ceux qui se livrent à l’inconduite soutiennent que la faveur imméritée de Dieu est très grande et qu’il passera sur leurs péchés parce qu’il reconnaît leur imperfection et leur faiblesse charnelle. Le prétendu christianisme pratiqué par ces hommes est insensé (Jude 4), et leur service ne peut être accepté par Dieu. — Prov. 21:27.
La Loi définissait la même attitude envers l’inconduite. Dieu n’a pas changé dans ce domaine. L’inconduite était condamnée par la Loi, et la plupart des actes d’inconduite étaient punis de mort (Lév. 18:6-29; 19:29; 20:14). David priait instamment Dieu de ne pas enlever
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