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Offrons à Jéhovah ce que nous avons de meilleurLa Tour de Garde 1972 | 1er février
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joyeusement : “Le salut, nous le devons à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau”’. (Rév. 7:9, 10.) Par cette déclaration, ces adorateurs disent en réalité : “Nous appartenons à Dieu ; nous le servirons de tout notre cœur.”
L’offrande à Jéhovah de ce que nous avons de meilleur n’embrasse-t-elle pas tout ? Méditons sur les dispositions que Dieu a prises pour notre bonheur éternel et témoignons-lui notre reconnaissance en lui offrant ce que nous avons de meilleur.
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Le témoignage de la chronique de NabonideLa Tour de Garde 1972 | 1er février
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Le témoignage de la chronique de Nabonide
LA CHUTE de Babylone, ville puissamment fortifiée, survint avec une telle soudaineté qu’elle dut surprendre le monde antique. Cyrus le Perse, le vainqueur, détourna les eaux de l’Euphrate qui traversait la ville. Ensuite, ses armées empruntèrent le lit du fleuve et s’emparèrent de Babylone par surprise en pénétrant par les portes restées ouvertes le long des quais. La ville fut prise en une seule nuit. Sa chute mit fin à des siècles de suprématie sémitique et accomplit la parole que Jéhovah avait prononcée par l’intermédiaire des prophètes Ésaïe et Jérémie. — És. 44:27 ; 45:1, 2 ; Jér. 50:38 ; 51:30-32.
La date de cet événement offre un grand intérêt pour les étudiants de la Bible. En effet, elle permet de déterminer quand ont eu lieu, avant ou après la chute de Babylone, de nombreux autres événements mentionnés dans les saintes Écritures.
Quoique très brève, la chronique de Nabonide (également connue sous le nom de “chronique de Cyrus-Nabonide” et de “tablette des annales de Cyrus”) contient le plus complet des récits en caractères cunéiformes actuellement disponibles sur la chute de Babylone. Ce fragment de tablette d’argile mesure environ seize centimètres dans sa partie la plus large ainsi que dans le sens de la longueur. En se basant sur le genre d’écriture de la tablette, les savants font remonter celle-ci à la période séleucide (321-65 avant notre ère). Mais les historiens affirment que l’inscription est probablement une copie d’un document plus ancien. Comme elle tend à glorifier Cyrus en présentant Nabonide sous un jour peu flatteur, on a émis l’idée qu’elle était l’œuvre d’un scribe perse et on l’a même qualifiée de “propagande perse”. Quoi qu’il en soit, les “données circonstanciées” sont jugées dignes de foi.
D’après la chronique de Nabonide, au mois de tischritu (tisri [septembre-octobre]), Cyrus attaqua l’armée babylonienne à Opis. L’inscription continue ainsi : “Le 14ème jour, Sippar fut prise sans combat. Nabonide prit la fuite. Le 16ème jour, Gobryas (Goubarou), gouverneur de Goutioum, et l’armée de Cyrus entrèrent à Babylone, sans combat. Ensuite Nabonide fut arrêté à Babylone lorsqu’il [y] revint.” — Ancient Near Eastern Texts de J. B. Pritchard, page 306.
L’allusion à l’armée de Cyrus entrant dans Babylone “sans combat” signifie probablement sans conflit général. Cela s’accorde avec la prophétie suivante de Jérémie : “Les guerriers de Babylone cessent de combattre.” — Jér. 51:30.
Mais la chronique de Nabonide, par elle-même, nous fournit-elle la base qui permet d’établir la date de cet événement ? Non. Cette inscription indique que Babylone tomba devant l’armée de Cyrus, le seizième jour de tisri [11/12 octobre 539 avant notre ère selon le calendrier julien, ou le 5/6 octobre selon le calendrier grégorien] ; mais l’allusion à la “dix-septième année” de Nabonide (année que les historiens croient être 539 avant notre ère) a été insérée par les traducteurs. Comme il n’y a actuellement aucune tablette cunéiforme datée du règne de Nabonide, au-delà de sa dix-septième année, on a affirmé que la chute de Babylone avait dû se produire cette année-là et que, si la tablette n’avait pas été en partie effacée, ces mots-là figureraient dans l’espace aujourd’hui abîmé. (D’autre part, il convient de noter que [en citant le prêtre babylonien Bérose, qui vécut au troisième siècle avant notre ère,] l’historien juif Josèphe rapporte que Cyrus prit Babylone la dix-septième année du règne de Nabonide.) — Contre Apion, livre I, par. 20.
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