-
Chant du coqAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
de Pierre. Ils ne niaient en aucun cas que le coq eût chanté une fois auparavant.
Le chant du coq a longtemps marqué et marque encore le temps dans les pays à l’est de la Méditerranée, et on admet généralement qu’il y a un premier chant du coq vers minuit et un autre plus tard, à l’aube. Toutefois, selon certains, il y aurait un autre chant entre ces deux-là. Un commentaire (Clarke’s Commentary, t. V, p. 620, col. 2) déclare: “Les Juifs, ainsi que quelques autres nations, divisaient cette veille en un premier, un deuxième et un troisième chant du coq.” Bien qu’il ne soit pas possible aujourd’hui d’assigner une heure précise à ces différents chants du coq, il suffit de savoir qu’ils existaient et qu’avant qu’on eût entendu deux d’entre eux, Pierre avait renié Jésus trois fois.
-
-
ChanteursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
CHANTEURS
Voir MUSIQUE.
-
-
ChapiteauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
CHAPITEAU
Partie supérieure et décorée qui couronne une colonne d’un bâtiment. À l’exception d’une brève mention de ceux de Ninive, la Bible ne parle que des énormes chapiteaux qui coiffaient Jakin et Boaz, les deux colonnes érigées devant le temple de Salomon (Soph. 2:13, 14; II Chron. 3:15-17). Ces chapiteaux et les colonnes qu’ils couronnaient furent exécutés par un artisan du nom d’Hiram lors de la construction du temple (1034-1027 av. n. è.). Ils subsistèrent plus de 400 ans, jusqu’à la mise à sac de Jérusalem par les Babyloniens en 607 avant notre ère. — II Chron. 4:11-13; Jér. 52:17, 22.
Les colonnes elles-mêmes étaient coulées en cuivre et mesuraient 1,70 mètre de diamètre et 8 mètres de haut. Elles étaient surmontées d’un chapiteau de 2,20 mètres de haut (I Rois 7:15, 16). Dans la description des colonnes faite en II Rois 25:17, il est dit que la hauteur de chaque chapiteau était de 1,30 mètre. Mais ce chiffre n’inclut probablement pas l’ouvrage en filet, c’est-à-dire des ornements torsadés, ouvrage en chaîne, décrit séparément dans ce passage et qui devait mesurer 0,90 mètre, ce qui faisait une hauteur totale de 2,20 mètres. Puisque les colonnes étaient creuses avec des parois de 7,5 centimètres d’épaisseur, on peut raisonnablement penser que les chapiteaux étaient faits de la même façon et qu’ils furent eux aussi coulés dans des moules d’argile “dans le District du Jourdain”. — II Chron. 4:17; Jér. 52:21.
Les renseignements sommaires dont nous disposons concernant ces chapiteaux en forme de bol ne permettent pas de décrire leur aspect ou leur dessin avec exactitude. Autour de la partie inférieure, il y avait sept filets d’où pendaient deux rangées de cent grenades chacune, suspendues à des chaînes, le tout en cuivre. Ces dernières étaient arrangées en colliers autour des chapiteaux (I Rois 7:17, 18, 20, 42; II Chron. 3:16). Il semble que sur le côté du chapiteau qui touchait le temple, quatre grenades de chaque chaîne étaient dissimulées à la vue, car Jérémie déclare qu’elles étaient au nombre de “quatre-vingt-seize, sur les côtés [littéralement “vers le vent”; “à l’extérieur”, AT; “visibles”, Moffatt]”. (Jér. 52:23.) Au-dessus de cette ornementation de grenades, il y avait “un ouvrage de lis” de 1,80 mètre environ. — I Rois 7:22.
-
-
CharAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
CHAR
Véhicule hippomobile à deux roues conçu, au départ, davantage pour le combat sur le champ de bataille que pour les mouvements de troupes à l’arrière. Les chars constituaient pour les guerriers une plate-forme d’où ils pouvaient envoyer des projectiles sur l’ennemi, tout en se déplaçant rapidement. Ils leur permettaient de provoquer un terrible choc psychologique chez les fantassins ennemis quand ils s’enfonçaient dans leurs rangs. On trouve sur les monuments anciens de nombreuses représentations de chars de conception très variée, ce qui prouve que leur usage était très répandu et qu’il remonte à la plus haute Antiquité.
Ce genre de char consistait essentiellement en une plate-forme semi-circulaire fixée sur un essieu unique. Le devant était incurvé, les côtés s’élevaient jusqu’au niveau des cuisses des guerriers, et l’arrière était ouvert, ce qui leur permettait d’y monter ou d’en descendre très rapidement. Il comportait un timon auquel on attachait des chevaux rapides à l’aide de harnais. Le fond du char formé d’un treillis de cordes permettait une station debout plus stable qu’un plancher en bois lisse. Les chars comportaient souvent un équipement complémentaire: carquois, arcs, boucliers, lances. Les faux de fer qui étaient parfois fixées sur les moyeux des roues constituaient une menace supplémentaire pour les fantassins ennemis (Josué 17:16, 18; Juges 1:19). Quand un seul guerrier se tenait dans un char pendant la bataille, les rênes étaient enroulées autour de sa ceinture ou de ses hanches, ce qui lui laissait les mains libres pour manier les armes. Les chars plus grands et plus lourds étaient montés par deux, trois ou quatre hommes: le conducteur, un ou deux guerriers et parfois un porteur de bouclier.
Les améliorations apportées aux chars au cours des années visaient plus particulièrement la vitesse, la maniabilité et la stabilité. On gagna en vitesse en remplaçant les roues pleines par des roues à rayons, plus légères (I Rois 7:33). Les plus courantes étaient les roues à six rayons, mais dans certains chars elles en comptaient quatre, huit ou davantage. Étant fabriqués en bois léger, le cuir, le bronze ou le fer ne servant qu’aux fixations, les chars étaient suffisamment légers pour qu’un ou deux hommes puissent le supporter lorsque le terrain était accidenté ou lorsqu’il fallait traverser de petits cours d’eau.
En Israël, ce n’est pas avant le règne de Salomon que fut constituée une armée de chars importante. La raison principale en était que Dieu avait averti les rois d’Israël de ne pas accroître le nombre des chevaux, comme si la sécurité de la nation avait dépendu de cette force. Cette restriction divine limitait donc l’emploi des chars, car à cette époque-là les chevaux servaient à tirer ces véhicules (Deut. 17:16). Toutefois, quand Samuel annonça aux Israélites le grande de fardeau que leur roi leur imposerait, il leur dit: “Il prendra vos fils et les mettra comme
-