La Bible — un message de Dieu écrit par des hommes
1. Quel genre d’hommes les rédacteurs de la Bible étaient-ils ?
LA BIBLE a été écrite par environ quarante hommes sur une période de quelque seize siècles. Ces hommes étaient imparfaits et sujets aux faiblesses et à l’erreur. Ils n’étaient pas différents des autres humains. En une certaine circonstance, Paul, l’un de ces rédacteurs, et Barnabas, son compagnon de mission, furent pris par erreur pour des dieux ; à ceux qui se trompaient sur leur compte, Paul dit : “Nous aussi, nous sommes des humains sujets aux mêmes faiblesses que vous.” (Actes 14:15). Sur le plan humain, la plupart des rédacteurs de la Bible n’avaient pas une instruction ni des capacités exceptionnelles. C’étaient presque tous des hommes ordinaires, certains d’entre eux étant bergers ou pêcheurs.
2. Comment des hommes imparfaits ont-ils pu produire un texte qui soit en réalité la “parole” de Dieu ?
2 Dans ce cas, comment ces hommes imparfaits ont-ils pu produire un texte qui soit vraiment un message de Dieu ? Ils n’ont pas écrit d’après leurs propres impulsions, mais ils ont été inspirés par Dieu. Parlant de la partie des Saintes Écritures qui était disponible à son époque, l’apôtre Paul déclara : “Toute Écriture est inspirée de Dieu.” — II Tim. 3:16.
3, 4. Pourquoi des doutes sur l’inspiration de la Bible peuvent-ils être dangereux ?
3 Peut-être croyez-vous que la Bible est la Parole inspirée de Dieu. Mais dans quelle mesure le croyez-vous ? L’accepterez-vous toujours comme telle, même dans les épreuves ? Le prophète Jérémie déclara : “La parole de Jéhovah est devenue pour moi une cause d’opprobre et de raillerie tout au long du jour.” (Jér. 20:8). Êtes-vous prêt à supporter des injures, des coups et même la mort à cause de votre croyance ? Quand quelqu’un est en butte aux souffrances ou à l’opposition, de simples doutes sur l’inspiration de la Parole de Dieu peuvent prendre beaucoup d’importance en minant sa foi et en affaiblissant sa résistance à la tentation (Jacq. 1:6). En revanche, si vous êtes vraiment convaincu que la Bible est la Parole Dieu et que la meilleure chose à faire est de la suivre, il vous sera plus facile de résister aux pressions et à la tentation d’adopter la voie de la facilité.
4 Lorsque quelqu’un prétend que la Bible n’est, du moins en partie, que le produit la pensée humaine, c’est souvent pour justifier et s’éviter des ennuis quand il ne met pas en pratique ce qu’elle dit. Mais en agissant ainsi, il risque de perdre l’espérance de la vie éternelle. Jésus Christ déclara : “Quiconque cherche à garder sauve son âme, pour lui, la perdra, mais quiconque la perd la conservera en vie.” (Luc 17:33). Il est donc très important que nous considérions pourquoi la Bible est vraiment la Parole de Dieu, bien qu’elle ait été écrite par des hommes. Notre vie en dépend.
COMMENT LES RÉDACTEURS DE LA BIBLE ONT REÇU LEURS INFORMATIONS
5. Quel rôle la dictée a-t-elle joué dans la rédaction de la Bible ?
5 La dictée est une des “manières” dont le message de Dieu a été transmis aux hommes (Héb. 1:1, 2). Parmi les portions de la Bible qui ont été dictées, citons les Dix Commandements (qui ont été donnés sous la forme écrite sur deux tables de pierre) ainsi que toutes les autres lois et ordonnances incluses dans l’alliance que Dieu fit avec les Israélites. Jéhovah Dieu a transmis cette Loi par l’intermédiaire d’anges (Actes 7:53). Moïse reçut ensuite cet ordre : “Écris pour toi ces paroles.” (Ex. 34:27). D’autres prophètes que Moïse reçurent, eux aussi, des messages précis qui furent consignés plus tard (voir par exemple II Samuel 7:5-16 ; Ésaïe 7:3-9 ; Jérémie 7:1-34). Ces messages étaient généralement transmis oralement par un ange qui représentait Dieu. — Gen. 31:11-13.
6. Décrivez la nature des rêves, des visions et de l’extase ainsi que leur rôle dans la transmission du message de Dieu aux hommes.
6 Jéhovah Dieu transmettait parfois son message aux hommes au moyen de visions et de l’extase (Nomb. 12:6 ; I Sam. 3:4-14 ; II Sam. 7:17 ; Dan. 9:20-27). Dans le cas de rêves ou de “visions nocturnes”, la personne endormie recevait une image mobile qui gravait le message ou le dessein de Dieu dans son esprit. D’autres hommes étaient tout à fait éveillés quand ils eurent des visions par lesquelles Dieu leur transmettait des informations sous la forme d’images qui impressionnaient leur esprit conscient (Mat. 17:2-9 ; Luc 9:32). Dans d’autres cas, ils recevaient une vision après être tombés en extase. Bien qu’étant conscients, ils étaient si absorbés par la vision qu’ils oubliaient tout ce qui se passait autour d’eux (Actes 10:10-16 ; 11:5-10). Les rédacteurs bibliques qui recevaient leurs informations par des rêves, des visions ou en étant en extase, devaient ensuite choisir les mots et les expressions qui convenaient pour décrire clairement ce qu’ils avaient vu. — Hab. 2:2 ; Rév. 1:1, 11.
7. Comment les rédacteurs de la Bible ont-ils reçu les renseignements nécessaires pour rédiger les parties historiques de la Bible ?
7 Une partie importante de la Bible rapporte des faits historiques qui concernent la vie d’individus, de familles, de tribus et de nations. Comment les rédacteurs de la Bible ont-ils obtenu ces renseignements ? Ils furent parfois témoins des événements qu’ils relatèrent. Mais ils durent bien souvent puiser à d’autres sources. Ils consultèrent des récits historiques et des généalogies qui existaient alors, ou même des hommes qui étaient en mesure de leur fournir des renseignements dignes de foi parce qu’ils avaient été eux-mêmes témoins des événements ou qu’ils les avaient appris d’une autre manière. Le rédacteur devait faire de nombreuses recherches minutieuses. Esdras, prêtre et copiste très habile, consulta une vingtaine d’ouvrages documentaires pour compiler les deux livres des Chroniques. Parlant de la rédaction de son Évangile, le médecin Luc déclara : “J’ai décidé, moi aussi, ayant repris toutes choses avec exactitude depuis le début, de te les écrire dans un ordre logique.” (Luc 1:3). Les renseignements historiques (consignés dans la Genèse et dans le livre de Job) sur le début de la vie de l’homme ou sur des événements antérieurs, par exemple des conversations dans le ciel, furent révélés par Dieu, soit directement aux rédacteurs bibliques, soit à d’autres hommes avant eux. Les renseignements qui furent révélés à des hommes qui vécurent avant les rédacteurs de la Bible durent ensuite être transmis oralement ou par écrit jusqu’à l’époque où ils furent inclus dans le texte de la Bible.
8. Quelle est l’origine d’un grand nombre des proverbes et des conseils sages qui sont consignés dans la Bible ?
8 Outre des récits historiques, la Bible renferme un grand nombre de proverbes et de conseils très sages. Ceux qui les ont écrits les ont tirés de leur vie ou de celle d’autres hommes, tout en tenant compte de leur étude et de la mise en pratique des Écritures disponibles alors. Nous en trouvons de nombreux exemples dans la Bible. Ainsi, ayant pu observer que Dieu veille sur ses serviteurs, le psalmiste David déclara : “J’ai été jeune, me voilà vieux, et je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain.” (Ps. 37:25, Jérusalem). Salomon, fils de David et rédacteur très sage de l’Ecclésiaste, tira cette conclusion de tout ce qu’il avait pu remarquer : “Pour l’homme il n’y a rien de meilleur que de manger et de boire et de faire que son âme voie le bien à cause de son dur travail. Cela aussi, moi, je l’ai vu, que cela vient de la main du vrai Dieu.” (Eccl. 2:24). Le rédacteur biblique devait faire beaucoup d’efforts pour rédiger son texte à partir de ce qu’il avait pu observer chez les hommes. C’est ce qui ressort clairement du livre de l’Ecclésiaste (12:9, 10) où nous lisons : “Outre que le convocateur était devenu sage, il a encore enseigné la connaissance au peuple, continuellement, et il a pesé et fait une recherche minutieuse, pour mettre en ordre beaucoup de proverbes. Le convocateur s’est efforcé de trouver les paroles qui plaisent et la manière d’écrire d’exactes paroles de vérité.”
LE RÔLE DE L’ESPRIT DE DIEU
9. Puisque les rédacteurs de la Bible ont fait tant d’efforts pour la rédiger cela signifie-t-il qu’elle n’est le message de Dieu que dans un sens limité ?
9 Puisqu’il a fallu beaucoup d’efforts de la part de ceux qui ont rédigé la Bible, cela signifie-t-il que celle-ci n’est la Parole de Dieu que dans un sens limité ? Peut-on dire que seules les parties de la Bible dictées par Dieu constituent son message ? Non, toute la Bible, et pas seulement une partie, est inspirée de Dieu. En effet, par le moyen de son esprit ou force active, Jéhovah a guidé les rédacteurs bibliques. Reconnaissant ce fait, le psalmiste David déclara : “C’est l’esprit de Jéhovah qui a parlé par moi, et sa parole a été sur ma langue.” — II Sam. 23:2.
10. Montrez par des exemples ce qu’il faut entendre par l’expression ‘parole de Dieu’ quand elle désigne le texte de la Bible.
10 La “parole” de Dieu qui était sur la langue de David n’était pas une simple “parole”, mais un message complet. On le comprend facilement quand on considère la façon dont la Bible utilise ce terme “parole”. Par exemple, un des serviteurs du prophète Élisée déclara à Jéhu, chef de l’armée israélite : “J’ai une parole pour toi, ô chef !” (II Rois 9:5). Cette “parole” était en réalité un message qui venait de Dieu. Elle faisait savoir à Jéhu que Dieu l’avait choisi pour être le roi du royaume des dix tribus d’Israël et qu’il lui confiait la mission d’exécuter le jugement divin sur la maison royale d’Achab (II Rois 9:6-10). Pareillement, dans le texte de Jérémie 23:29 il est manifestement question d’un message et non d’une simple “parole” ; nous lisons : “‘Ma parole n’est-elle pas également comme un feu’, telle est la déclaration de Jéhovah, ‘et comme un marteau à forger qui brise le rocher ?’” Une simple “parole” ne pourrait avoir un effet aussi dévastateur. En revanche, s’il est écouté, un message puissant peut opérer de tels ravages. Mais comment Dieu a-t-il utilisé son esprit pour faire pénétrer des messages si puissants dans l’esprit des rédacteurs de la Bible et pour veiller à ce que ces messages soient préservés, afin d’être considérés comme sa “parole” ?
11. En quel sens les prophéties de la Bible ‘ne proviennent-elles d’aucune interprétation privée’ ?
11 Parlant du rôle de l’esprit de Dieu en rapport avec les prophéties, la Bible nous dit : “Aucune prophétie de l’Écriture ne provient de quelque interprétation privée. En effet, la prophétie n’a jamais été apportée par la volonté de l’homme, mais c’est portés par de l’esprit saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu.” (II Pierre 1:20, 21). Ce n’était donc pas le rédacteur lui-même qui formulait une prophétie à partir de son analyse ou de son interprétation personnelle des événements, de leur évolution ou des conséquences qui en résulteraient selon lui. Non, c’est l’esprit de Dieu qui agissait sur l’esprit du rédacteur biblique et qui l’incitait à exprimer le message que Dieu lui inspirait. Le rédacteur le rédigeait généralement en ses propres termes. Ainsi, les mots étaient ceux du rédacteur, mais le message venait de Jéhovah Dieu.
12. Comment l’esprit a-t-il guidé la relation d’événements antérieurs ?
12 Mais des parties de la Bible n’ont-elles pas été souvent écrites des années après les événements rapportés ? En effet. C’est le cas, par exemple, des récits sur le ministère terrestre de Jésus. Néanmoins, c’est l’esprit de Dieu qui a permis de produire un texte exact. C’est ce qu’a montré clairement Jésus quand il a dit à ses disciples : “L’assistant, l’esprit saint, que le Père enverra en mon nom, celui-là vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites.” (Jean 14:26). C’est donc grâce à l’esprit de Dieu que les rédacteurs bibliques se sont rappelés avec exactitude les renseignements qui furent inclus dans le texte de la Bible.
13. Quelle preuve avons-nous que l’esprit de Dieu a guidé le choix des renseignements qui furent inclus dans la Bible ?
13 Par son esprit, Jéhovah Dieu a également veillé à ce que tout ce qui fut écrit soit en harmonie avec son dessein, afin de donner l’instruction indispensable à ceux qui désiraient être et rester ses serviteurs approuvés. Il guida le choix des matières à inclure dans la Bible. C’est pourquoi l’apôtre Paul a pu dire : “Tout ce qui a été écrit jadis a été écrit pour notre instruction, afin que par notre endurance et par la consolation qui vient des Écritures nous ayons l’espérance.” (Rom. 15:4). Faisant particulièrement allusion aux événements vécus par les Israélites à l’époque de Moïse, Paul fit cette remarque : “Ces choses leur arrivaient comme exemples [“types”, Darby], et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous sur qui sont venues les fins des systèmes de choses [juifs].” — I Cor. 10:11.
14. Jéhovah a-t-il “mis en scène” les mauvaises actions des Israélites pour qu’elles soient ensuite rapportées par écrit, afin de servir d’avertissements aux chrétiens ? Expliquez.
14 Il ne faut pas en conclure que Dieu agissait dans tous les cas comme un grand “dramaturge”, prévoyant délibérément des événements dont ses serviteurs tireraient plus tard des leçons ou des encouragements. Non, mais dans les cas auxquels songeait l’apôtre, les Israélites ont réagi en fonction de leur choix ou de leurs désirs personnels. C’est ainsi qu’ils ont murmuré, ont cédé à l’idolâtrie ou ont pratiqué la fornication. Ce n’est pas Dieu qui les a poussés à agir ainsi (I Cor. 10:1-10). Bien qu’étant un peuple admis dans une alliance avec Dieu, ils ont cédé à la tentation. Cela renforce l’avertissement que l’apôtre donna ensuite, savoir : “Que celui qui pense être debout prenne garde de tomber.” — I Cor. 10:12.
15. Comment la lettre de Jude montre-t-elle que l’esprit de Dieu a guidé le choix des matières ?
15 Ainsi, Jéhovah Dieu ne provoqua pas ces événements, mais il laissa simplement de nombreuses situations se développer normalement. Puis il incita des hommes à rapporter les événements qui, selon lui, présenteraient un réel intérêt plus tard. La lettre du disciple Jude est un bel exemple pour montrer que c’est l’esprit de Dieu qui guidait le choix des sujets à inclure dans le texte biblique. Au départ, Jude avait l’intention d’écrire sur le salut que les chrétiens oints de l’esprit détenaient en commun. Mais sous l’influence de l’esprit de Dieu, il comprit que ses compagnons croyants avaient besoin d’autre chose pour faire face à la situation dans laquelle ils se trouvaient. Expliquant la raison pour laquelle il avait renoncé à son intention première, il écrivit : “Bien-aimés, alors que je concentrais tous mes efforts pour vous écrire au sujet du salut que nous détenons en commun, j’ai estimé nécessaire de vous écrire afin de vous exhorter à combattre énergiquement pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Et cela, parce que parmi vous se sont infiltrés certains hommes qui depuis longtemps ont été désignés par les Écritures pour ce jugement, des impies qui changent la faveur imméritée de notre Dieu en prétexte d’inconduite et qui trahissent notre seul Propriétaire et Seigneur, Jésus Christ.” (Jude 3, 4). Ce que Jude écrivit ensuite sous la direction de l’esprit de Dieu correspondait exactement à ce dont avaient besoin ses compagnons pour résister aux influences corruptrices.
16. Les rédacteurs bibliques ont-ils parfois pris l’initiative d’écrire sur tel ou tel sujet ? Expliquez.
16 Puisque l’esprit de Dieu influençait le choix des matières à inclure dans le texte biblique, cela signifie-t-il que les rédacteurs n’avaient aucune initiative dans ce domaine ? Non. Ils écrivaient souvent en ayant certains buts présents à l’esprit. Ils répondaient à des questions ou s’efforçaient d’éclaircir des points qui avaient été mal compris. La seconde lettre de l’apôtre Paul à la congrégation de Thessalonique en est un exemple. Certains membres de cette congrégation avaient conclu à tort que la présence de Jésus Christ revêtu du pouvoir royal était imminente. D’autres n’avaient pas pris à cœur le conseil de Paul qui, dans une première lettre, leur avait écrit de ‘travailler dur et de marcher avec décence vis-à-vis des gens du dehors’. Dans sa seconde lettre, Paul désirait traiter ces questions et faire connaître le point de vue chrétien (I Thess. 4:10-12 ; II Thess. 2:1-3 ; 3:10-15). Puisque les rédacteurs de la Bible, comme Paul, se laissaient guider par l’esprit de Dieu, ce qu’ils ont écrit est digne de foi et en parfaite harmonie avec le dessein divin.
DES AVIS HUMAINS APPUYÉS OU NON PAR DIEU
17, 18. Comment faut-il comprendre ce que dit Paul quand il ajoute l’expression ‘à mon avis’ ?
17 Mais que faut-il penser des cas où les rédacteurs bibliques semblent exprimer leur avis personnel ? Par exemple, l’apôtre Paul écrivit : “Quant aux autres, je dis, oui moi, non le Seigneur (...).” “Or, pour ce qui est des vierges, je n’ai pas d’ordre du Seigneur, mais je donne mon avis.” “Elle [une veuve] est pourtant plus heureuse, à mon avis, si elle demeure comme elle est [c’est-à-dire non mariée].” (I Cor. 7:12, 25, 40). Que voulait dire au juste Paul ?
18 Sur ces questions, l’apôtre ne pouvait citer des instructions précises du Seigneur Jésus Christ. Il exprima donc son “avis”. Toutefois, comme il écrivait sous la direction de l’esprit saint, son avis était influencé par Dieu et il exprimait le point de vue de celui-ci. Cela est confirmé par le fait que l’apôtre Pierre associa les lettres de Paul au reste des Écritures, en disant : “Tenez la patience de notre Seigneur pour salut, comme vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée, notre bien-aimé frère Paul, parlant de ces choses comme il le fait d’ailleurs dans toutes ses lettres. Mais il s’y trouve des choses difficiles à comprendre, dont les gens sans instruction et mal affermis tordent le sens, comme ils le font aussi avec le reste des Écritures, pour leur propre destruction.” — II Pierre 3:15, 16.
19. Dans quelle mesure la Bible est-elle le message de Dieu ?
19 La Bible tout entière est donc la “parole” ou le message de Dieu, car elle a été entièrement écrite sous la direction de l’esprit de Dieu, afin de servir son dessein et de présenter les choses conformément à la réalité. Chaque fois que la Bible cite les paroles d’un homme ou relate ce qu’il a fait dans certaines circonstances, le contexte montre clairement si nous devons imiter ou non cet homme et s’il faut accepter ou rejeter sa façon de penser.
20. Montrez comment on pourrait utiliser la Bible en attribuant à Dieu les pensées d’hommes imparfaits.
20 Prenons par exemple le livre de Job. De grandes portions de ce livre renferment les pensées erronées exprimées par les trois compagnons de Job et même parfois par Job lui-même. Il est évident que leurs conclusions erronées et leur mauvaise interprétation des faits n’étaient pas inspirées par Dieu. Ainsi, Éliphaz, compagnon de Job, accusa faussement Dieu en donnant cette image : “Voici qu’il ne se fie pas à ses saints, et les cieux eux-mêmes ne sont pas purs à ses yeux.” (Job 15:15). Plus tard, Jéhovah Dieu reprit Éliphaz et ses compagnons à cause de leurs déclarations erronées. Il dit à Éliphaz : “Ma colère est devenue ardente contre toi et tes deux compagnons, parce que vous n’avez pas dit, à mon sujet, ce qui est véridique, comme mon serviteur Job.” (Job 42:7). De toute évidence, Éliphaz et ses compagnons n’étaient pas inspirés par Dieu. En revanche, le rédacteur du livre de Job fut guidé par l’esprit de Dieu pour rapporter leurs déclarations avec exactitude. Ce récit permet de reconnaître et de dévoiler les faux raisonnements sur la permission de la méchanceté par Dieu. Ainsi la Bible tout entière est la parole ou le message inspiré de Dieu. Toutefois, ces exemples montrent qu’il faut être prudent quand on cite certains passages de la Bible. En effet, si nous les isolons de leur contexte, nous risquons de faire croire par erreur qu’il s’agit des pensées de Dieu, alors que c’est en réalité l’avis d’hommes imparfaits.
DIEU RÉVÈLE SA SAGESSE PAR L’INTERMÉDIAIRE DE RÉDACTEURS HUMAINS
21. Si Jéhovah avait utilisé des anges pour rédiger la Bible, celle-ci aurait-elle plus de valeur pour nous qui sommes imparfaits ?
21 En faisant écrire sa “parole” par des hommes, Dieu a fourni la preuve de sa grande sagesse, car il nous a donné ainsi, à nous qui sommes imparfaits, exactement ce dont nous avons besoin. Il aurait pu employer des anges. Mais sa “parole” aurait-elle alors le même attrait pour nous ? Certes, les anges auraient pu décrire les qualités merveilleuses et les actions extraordinaires de Dieu. Ils auraient pu nous révéler la profondeur de leur attachement à Dieu et de leur gratitude pour ses dons innombrables. Mais les hommes imparfaits que nous sommes n’auraient-ils pas du mal à s’attacher à un récit qui révélerait les sentiments de créatures spirituelles parfaites dont l’expérience et la connaissance sont beaucoup plus grandes que les nôtres ? Les anges auraient décrit leur vie, qui est différente de celle que nous connaissons — avec ses joies, mais aussi ses craintes, ses déceptions et ses peines. En employant des hommes, Jéhovah Dieu a donc veillé à ce que sa “parole” ait la chaleur, la variété et l’attrait que seule une empreinte humaine pouvait lui donner.
22. Si la Bible était exempte de tout élément humain, quelles difficultés de compréhension aurions-nous ?
22 Si la Bible était exempte de tout élément humain, nous aurions aussi beaucoup de mal à comprendre son message. Étant des créatures humaines imparfaites, il nous serait difficile de comprendre comment nous pouvons tenir une position d’hommes approuvés devant le Créateur. Par exemple, si la Bible nous disait simplement que ‘Dieu est miséricordieux’, ce serait insuffisant pour que nous comprenions exactement ce que cela signifie. Il faut que ces choses nous soient exprimées de telle sorte que nous les comprenions. Ayant été écrite par des hommes, la Bible renferme des illustrations pratiques tirées de la vie réelle et qui nous sont présentées selon un point de vue humain. Elle nous parle d’hommes qui, bien que connaissant la loi de Dieu, ont cédé à la faiblesse et ont commis des péchés graves. Parfois elle rapporte même leurs propres paroles, nous révélant ainsi leurs sentiments et leurs réactions. Elle nous apprend aussi dans quelle mesure ces hommes ont bénéficié de la miséricorde divine.
23, 24. Comment David a-t-il agi envers Bath-Schéba, et qu’est-ce que ce récit nous apprend sur Jéhovah ?
23 Considérons le cas du roi David. Il avait démontré sa très grande foi. Cependant, les circonstances firent qu’il céda à un mauvais désir. Il se prit de passion pour la femme d’Urie le Hittite, un homme qui défendait fidèlement la royauté de David. David permit à son désir de grandir et finalement il fit venir dans son palais Bath-Schéba, la femme d’Urie. Peut-être ne voulait-il pas vraiment coucher avec cette femme, mais sa passion grandit au point qu’il commit l’adultère. Ayant appris que Bath-Schéba était devenue enceinte, il chercha en toute hâte un moyen de cacher sa faute. Dans ce but, il fit tout son possible pour qu’Urie rentre chez lui et couche avec sa femme. La manœuvre ayant échoué, David fut désespéré. À ses yeux il n’y avait qu’un moyen d’éviter que Bath-Schéba soit accusée d’avoir commis l’adultère avec lui. Il fallait qu’il se débarrasse du mari et qu’il prenne ensuite Bath-Schéba pour femme. David s’arrangea donc pour qu’Urie aille au combat et soit placé à une position telle qu’il mourrait à coup sûr. Effectivement, Urie fut tué, et David prit pour femme Bath-Schéba, devenue veuve. — II Sam. 11:2-27.
24 Quand le prophète Nathan lui exposa sa faute, David fut profondément affligé et il eut un chagrin sincère. Il s’exclama : “J’ai péché contre Jéhovah.” (II Sam. 12:13). Jéhovah accepta le repentir sincère de David et, bien qu’il le punît, il ne le rejeta pas d’entre ses serviteurs. David n’exagérait donc pas quand il déclara dans un de ses psaumes : “Mais toi, ô Jéhovah, tu es un Dieu clément et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité.” — Ps. 86:15.
25. Qu’apprenons-nous sur la miséricorde de Jéhovah lorsque nous considérons comment il a agi envers les Israélites aux jours de Jérémie ?
25 En revanche, la Bible nous parle des habitants infidèles de Jérusalem aux jours de Jérémie. Le peuple en général fit la sourde oreille aux supplications répétées de Jérémie qui l’exhortait à se repentir. Chez ces Israélites, le mépris de la loi était devenu une pratique. C’est pourquoi Jéhovah Dieu cessa d’être miséricordieux envers eux. Il leur retira sa protection et permit qu’un désastre s’abattît sur eux par l’entremise des Babyloniens. Il refusa de les écouter, même quand ils le supplièrent désespérément de les aider. Pourquoi ? Parce qu’ils ne s’étaient toujours pas repentis. Voici ce que le prophète Jérémie écrivit à ce sujet : “Tu as fermé tout accès avec colère, et tu continues à nous poursuivre. Tu as tué ; tu n’as témoigné aucune compassion. Par une masse nuageuse, tu as fermé tout accès auprès de toi, pour que la prière ne passe pas.” — Lament. 3:43, 44.
26. Comment les exemples tirés de la vie réelle nous aident-ils à connaître Jéhovah ?
26 Grâce à ces exemples tirés de la vie réelle, nous pouvons nous faire une idée raisonnable du genre de Dieu qu’est Jéhovah et savoir comment il agira envers nous. Quelle que soit la gravité des péchés qu’ils ont commis, les hommes imparfaits peuvent bénéficier du pardon de Dieu s’ils se repentent sincèrement. Par contre, s’ils continuent à transgresser ses justes commandements sans manifester le moindre repentir, ils n’échapperont pas à son jugement adverse. Nous pouvons réellement connaître la personne de Dieu, car la Bible nous révèle toute sa personnalité en des termes qui touchent les créatures humaines imparfaites que nous sommes.
27. Pourquoi la façon dont la Bible a été écrite peut-elle contribuer à sonder les cœurs ?
27 La façon dont la Bible a été écrite contribue à révéler l’état de notre cœur (Héb. 4:12). Ceux qui désirent trouver des lacunes ou des contradictions apparentes dans la Bible en trouveront. Une des raisons en est que la Bible ne donne pas tous les détails. Elle rapporte souvent les pensées, les paroles et les actions de certains hommes sans préciser si elles sont approuvées ou désapprouvées. C’est pourquoi, quand elles lisent tel ou tel récit, certaines personnes se demandent si Dieu a vraiment agi avec justice. Elles invoquent alors cela comme excuse pour ne pas opérer dans leur vie les changements que recommande la Bible. Cela est conforme au dessein de Dieu qui ne désire avoir pour serviteurs approuvés que ceux qui l’aiment vraiment et qui l’apprécient pour ce qu’il est. — Deut 30:11-20 ; I Jean 4:8-10 ; 5:2, 3.
28. Comment ceux qui apprécient la valeur de la Bible considéreront-ils les contradictions apparentes qu’elle renferme ? Donnez un exemple.
28 Mais celui qui a étudié sérieusement la Bible et qui a constaté qu’elle est vraiment un guide merveilleux dans la vie, ne se servira pas de contradictions apparentes pour nier qu’elle est le message de Dieu pour l’homme. Il ne se laissera pas aveugler par des problèmes apparents. Non, il comprend que la Bible est un tout harmonieux. C’est pourquoi il veillera à ne pas oublier le contexte dans lequel la Bible relate une situation ou un événement particulier. Prenons un exemple. Supposons que vous ayez un ami que vous savez être un bon père de famille, un homme qui veille vraiment au bonheur de ses enfants. Si vous apprenez qu’il a puni sévèrement son fils, en conclurez-vous immédiatement que cela était tout à fait injustifié et déraisonnable de sa part ? Non, évidemment. Le connaissant, vous penserez qu’il avait certainement de bonnes raisons d’agir ainsi. Pareillement, la Bible fournit assez de renseignements sur la personnalité, les voies et les actions de Jéhovah pour que nous sachions quel genre de Dieu il est. Aussi, même si la Bible ne nous rapporte pas tous les détails sur une situation donnée, pourquoi en être bouleversé et penser que Dieu manque d’amour, de miséricorde ou de justice ? Celui qui penserait ainsi nierait les nombreuses preuves de l’amour, de la miséricorde et de la justice de Dieu que nous donne la Bible dans son ensemble. — Ex. 34:6, 7 ; És. 63:7-9.
29. Pourquoi ne devrions-nous pas être surpris qu’il y ait des contradictions apparentes dans la Bible ?
29 Il y a encore une autre raison pour laquelle nous devons nous attendre à trouver de petites différences ou des contradictions apparentes dans la Bible lorsque nous considérons les récits parallèles d’un même événement. Prenons, par exemple, le ministère terrestre de Jésus. Quatre hommes en ont fait le récit. Nous connaissons la profession de trois d’entre eux ; l’un était un médecin instruit, le deuxième un collecteur d’impôts et le troisième un pêcheur. Jéhovah n’a pas dicté à ces hommes ce qu’ils devaient écrire, mais il les a simplement guidés par son esprit afin que leurs récits soient exacts. Il allait donc y avoir quelques variantes. Chaque rédacteur aurait pu donner plus de renseignements. L’un d’eux, l’apôtre Jean, déclara même : “Oui, Jésus opéra, devant les disciples, encore bien d’autres signes qui ne sont pas écrits dans ce rouleau.” (Jean 20:30). Les Évangiles sont donc des récits très condensés, et certains détails qui se trouvent dans l’un ne figurent pas dans les autres. Ces récits ne se contredisent pas, mais se complètent, afin que nous ayons une meilleure idée du ministère de Jésus. De plus, les variantes sont une preuve supplémentaire que la Bible est digne de foi. Comment cela ? Elles prouvent qu’il n’y a eu aucune collusion entre les rédacteurs et qu’ils ne se sont pas entendus pour écrire une histoire inventée.
30. Pourquoi n’y a-t-il aucune raison d’ergoter sur les petites différences que l’on peut trouver dans la Bible ?
30 Les hommes n’ont donc en réalité aucune raison d’ergoter sur des questions mineures. Quelle que soit leur instruction, ils ne sont pas en mesure de juger des choses dont ils n’ont pas été personnellement témoins. Même s’ils avaient été présents, eux aussi auraient relaté les choses qu’ils auraient vues et entendues en mettant l’accent sur des aspects différents. En réalité, un examen honnête des Évangiles révèle clairement qu’il s’agit de quatre témoignages distincts qui établissent harmonieusement une vérité essentielle et unique : Jésus Christ est le Fils de Dieu. — Jean 20:31.
LE MESSAGE DE DIEU A-T-IL ÉTÉ TRANSMIS AVEC EXACTITUDE ?
31. Puisqu’il n’existe aucun manuscrit original de la Bible, quelle question se pose ?
31 Nous ne possédons pas les manuscrits originaux des quatre Évangiles et du reste de la Bible. Ils ont disparu depuis longtemps, détériorés par l’usage ou par les intempéries. Mais comment pouvons-nous être sûrs que le message de Dieu, qui a été copié et recopié au cours des siècles, ne nous est pas parvenu déformé ?
32. Que dit la Bible elle-même quant au caractère durable du message de Dieu, et qu’est-ce que cela exige quant à la préservation de la Bible ?
32 La Bible elle-même attire notre attention sur le caractère durable de la “parole” de Dieu. Dans Ésaïe 40:8, nous lisons : “L’herbe verte s’est desséchée, la fleur s’est flétrie, mais pour ce qui est de la parole de notre Dieu, elle durera jusqu’à des temps indéfinis.” Pour que ces mots soient toujours véridiques dans les générations futures, il était nécessaire que la “parole” de Dieu demeure exempte de corruption. Si jamais elle n’était plus digne de foi parce que les copistes auraient fait des erreurs, elle ne serait plus le message de Dieu. Avons-nous la preuve que la “parole” de Dieu a été préservée au point d’être toujours digne de foi ? Assurément.
33. Comment les copistes de la Bible travaillaient-ils généralement ?
33 Les copistes des Saintes Écritures étaient très minutieux. Beaucoup de scribes des Écritures hébraïques comptaient non seulement les mots qu’ils copiaient, mais aussi les lettres. S’il y avait la moindre petite faute, — même sur une seule lettre, — on coupait une partie entière du manuscrit et on la remplaçait par une autre, sans faute. Les scribes prirent l’habitude de lire à haute voix chaque mot avant de l’écrire, et écrire un seul mot de mémoire était considéré comme un péché grave par de nombreux copistes. Bien que n’étant pas des professionnels, les hommes qui copièrent les Écritures chrétiennes le firent avec autant de soin. Le résultat est remarquable. Il n’y a que très peu de fautes, et celles qui ont été faites n’affectent pas le message lui-même.
34. Que révèlent les études comparatives des anciens manuscrits quant à la véracité du texte biblique à notre disposition ?
34 Les études comparatives de milliers de manuscrits anciens, dont certains ont presque 2 000 ans, révèlent que le texte a été transmis avec exactitude. Parlant du texte des Écritures hébraïques, le bibliste W. A. Green fit cette remarque : “On peut dire avec certitude qu’aucun autre ouvrage de l’Antiquité ne nous est parvenu aussi bien conservé.” Sir Frederic Kenyon, bibliste bien connu, écrivit dans l’introduction de ses sept volumes sur les “Papyrus bibliques Chester Beatty” :
“Cet examen [des papyrus] nous permet de tirer une première conclusion importante et satisfaisante, savoir qu’ils confirment l’exactitude générale des textes déjà existants. Ils ne présentent aucune variante frappante ou fondamentale, que ce soit dans l’Ancien ou le Nouveau Testament. Il n’y a ni omission ni addition importante, et aucune variante n’affecte des doctrines ou des faits de première importance. Les variations du texte ne concernent que des choses mineures, telles que l’ordre de certains mots ou les termes précis utilisés. (...) Mais leur importance [de ces papyrus] essentielle est qu’ils confirment, en apportant une preuve plus ancienne que les textes disponibles auparavant l’intégrité des textes dont nous disposons actuellement.”
Dans son livre La Bible et l’archéologie (angl.), Kenyon écrivit encore :
“L’intervalle qui sépare la date de rédaction des manuscrits originaux de celle des documents les plus anciens que nous possédions devient si minime qu’il est en fait négligeable et que les dernières raisons permettant de laisser subsister un doute sur l’intégrité du texte qui nous est parvenu s’en trouvent désormais dissipées. L’authenticité et l’intégrité générale des livres du Nouveau Testament peuvent être considérées comme établies.”
35. Quelle influence la Bible peut-elle avoir sur nous ?
35 Le message de Dieu, que des hommes ont consigné alors qu’ils étaient guidés par l’esprit de Dieu, a subsisté jusqu’à notre époque sous une forme absolument digne de foi. Ce n’est pas sans raison qu’il a été préservé. Le message de Dieu peut avoir une influence heureuse et durable sur tous ceux qui l’acceptent comme venant de Dieu. Aujourd’hui encore, les paroles suivantes qui furent adressées aux chrétiens de Thessalonique peuvent être appliquées à des centaines de milliers de personnes sur toute la terre ; nous lisons : “Quand vous avez reçu la parole [ou le message] de Dieu que vous entendiez de nous, vous l’avez acceptée non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est réellement, comme la parole de Dieu, qui est aussi à l’œuvre en vous, les croyants.” (I Thess. 2:13). À l’exemple des Thessaloniciens, de nombreuses personnes sont prêtes à endurer des souffrances à cause de leur attachement fidèle aux Saintes Écritures, car elles sont convaincues qu’il s’agit réellement de la “parole” de Dieu inspirée (I Thess. 2:14-16). En êtes-vous convaincu ? Cette “parole”, ou ce message, vous influence-t-elle ? Vous procure-t-elle des bienfaits dans votre vie de tous les jours ?
[Illustrations, pages 366, 367]
Dieu donna les Dix commandements sous la forme écrite.
Des anges transmirent la parole de Dieu à des hommes.
Des prophètes reçurent des visions de Dieu alors qu’ils étaient éveillés.
Dieu transmit des messages par le moyen de rêves.
L’esprit de Dieu guida la choix de renseignements consignés dans des manuscrits antérieurs.