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SauveurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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(Tite 1:4; II Pierre 1:11). Le nom Jésus, donné au Fils de Dieu selon ce qu’avait dit l’ange de Jéhovah, signifie “Jéhovah est salut [ou secours]”, car, ajouta l’ange, “il sauvera son peuple de ses péchés”. (Mat. 1:21; Luc 1:31.) Ce nom attire l’attention sur le fait que Jéhovah est la Source du salut, opéré par l’intermédiaire de Jésus. C’est pourquoi, en rapport avec le salut, on parle à la fois du Père et du Fils. — Tite 2:11-13; 3:4-6.
Par le moyen de Jésus, qui est mort pour “toutes sortes d’hommes” (I Tim. 2:4; 4:10), Jéhovah nous sauve du péché et de la mort (Rom. 8:2), de Babylone la Grande (Rév. 18:2, 4), du monde qui est sous la domination de Satan (Jean 17:16; Col. 1:13) ainsi que de la destruction et de la mort éternelle (Rév. 7:14-17; 21:3, 4). En Révélation 7:9, 10, on voit une “grande foule” qui attribue le salut à Dieu et à l’Agneau.
Le sacrifice rédempteur est la base du salut et, en tant que Roi et Grand Prêtre éternel, Jésus Christ détient l’autorité et le pouvoir nécessaires pour “sauver d’une manière complète ceux qui, par lui, s’approchent de Dieu”. (Héb. 7:23-25; Rév. 19:16.) Il est “le sauveur de ce corps”, c’est-à-dire de la congrégation de ses disciples oints, et aussi de tous ceux qui exercent la foi en lui. — Éph. 5:23; I Jean 4:14; Jean 3:16, 17.
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SceauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SCEAU
Les anciens sceaux qui servaient à marquer une empreinte étaient faits en matière dure (pierre, ivoire ou bois) sur laquelle étaient gravés des lettres ou des dessins en creux. Ils se présentaient sous de nombreuses formes: cônes, carrés, cylindres, scarabées et têtes d’animaux (pour les anneaux sigillaires, voir ANNEAU). Les sceaux de forme cylindrique mesuraient généralement de deux à quatre centimètres de long. Ils étaient gravés sur la surface arrondie, de sorte que lorsqu’on les roulait sur de l’argile humide ils produisaient une impression continue en relief. On perçait souvent les sceaux cylindriques dans le sens de la longueur pour pouvoir les suspendre à l’aide d’un cordon.
Les empreintes d’un sceau pouvaient être une marque de propriété ou d’authenticité. Elles préservaient l’inviolabilité d’un document ou d’autres choses, comme des sacs, des portes et même des tombes (Job 14:17; Dan. 6:17; Mat. 27:66). Quand le prophète Jérémie acheta un champ, une copie de l’acte resta ouverte, mais il scella la seconde, peut-être en la repliant et en la maintenant fermée avec un cordon auquel il attacha un morceau de cire ou d’une autre matière malléable qu’il marqua d’un sceau. Si, par la suite, on mettait en doute l’authenticité de l’acte qu’on avait laissé ouvert, on pourrait produire celui qui avait été scellé en présence de témoins (Jér. 32:10-14, 44). Celui à qui le roi confiait son anneau sigillaire pouvait publier des décrets officiels qu’il authentifiait en y apposant le sceau royal (I Rois 21:8; Esther 3:10, 12; 8:2, 8, 10). En apposant son sceau sur un document, on indiquait qu’on en acceptait les termes (Néh. 9:38; 10:1). On a découvert de nombreuses anses de jarres antiques marquées d’un sceau. Ces empreintes indiquaient peut-être à qui appartenaient ces jarres et leur contenu, ou encore la quantité ou la qualité du produit transporté.
AU SENS FIGURÉ
Un certain nombre des métaphores de la Bible sont tirées de l’usage même que l’on faisait des sceaux. Ainsi, Daniel annonça que le Messie allait “mettre le sceau à vision et prophète”. En accomplissant les prophéties, le Messie les marquerait effectivement du sceau de l’authenticité, prouvant ainsi qu’elles sont d’inspiration divine (Dan. 9:24; voir Jean 3:33). Le sceau étant une marque de possession ou de propriété, il est dit qu’Abraham reçut la circoncision comme “sceau” de la justice qu’il avait (Rom. 4:11). Puisque l’apôtre Paul avait aidé beaucoup de chrétiens de Corinthe à devenir croyants, ceux-ci étaient comme un sceau qui confirmait l’authenticité de son apostolat (I Cor. 9:1, 2). Les Écritures disent des chrétiens du Ier siècle qu’ils sont “scellés” de l’esprit saint, ce qui constitue un gage de leur héritage céleste (Éph. 1:13, 14; 4:30). Ce sceau signifie qu’ils sont la possession de Dieu (II Cor. 1:21, 22) et montre qu’ils sont vraiment appelés à recevoir la vie céleste. Le livre de la Révélation indique que le nombre de ceux qui seront scellés s’élève à 144 000. — Rév. 7:2-4; 9:4.
Des choses qui sont fermées, cachées ou secrètes, la Bible dit qu’elles sont scellées. Les prophéties sont demeurées “scellées” aussi longtemps qu’il n’a pas été permis de les comprendre (Dan. 12:4, 9; Rév. 5:1; 22:10; voir Ésaïe 8:16; 29:11). Job déclare qu’“autour des étoiles [Jéhovah] met un sceau”, ce qui veut vraisemblablement dire qu’il les cache au moyen des nuages. — Job 9:7.
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SceptreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SCEPTRE
Bâton ou verge porté par un dirigeant comme emblème de l’autorité royale. Le mot “sceptre” est parfois utilisé dans un sens figuré pour représenter des rois (Ézéch. 19:10, 11, 14) ou l’autorité (Zach. 10:11), surtout l’autorité royale.
Autrefois, en Perse, celui qui se présentait devant le roi sans y avoir été invité était mis à mort, à moins que le monarque ne lui tende son sceptre d’or. — Esther 4:11; 5:2; 8:4.
Quand Jacob déclara prophétiquement que “le sceptre ne s’écartera point de Juda”, il voulait dire que la royauté deviendrait et resterait la possession de la tribu de Juda (Gen. 49:10; voir BÂTON DE COMMANDANT). Des siècles plus tard, Jéhovah se servit des Babyloniens comme d’une “épée” pour exécuter son jugement quand ils détruisirent le royaume de Juda et emmenèrent son roi en captivité. C’est ce à quoi Jéhovah fait allusion par l’intermédiaire du prophète Ézéchiel en ces termes: “Une épée, une épée! Elle a été aiguisée, et elle est également polie (...). Rejette-t-elle le sceptre de mon propre fils, comme elle rejette tout arbre? (...) Car une extermination a été faite, et qu’est-ce que cela fait, si elle rejette aussi le sceptre?” (Ézéch. 21:9, 10, 13). Ainsi l’“épée” a traité le “sceptre” judéen de la dynastie davidique comme n’importe quel arbre (qui doit être abattu) ou comme d’autres rois ou royaumes dont elle a causé la ruine.
Le deuxième Psaume, une prophétie que Pierre a appliquée à Jésus Christ (Actes 4:25-27), montre que l’oint de Jéhovah briserait les nations avec un sceptre de fer (Ps. 2:2, 6, 9; voir aussi Révélation 12:5; 19:15). Comme Jésus Christ emploie toujours son pouvoir royal de la bonne façon, son sceptre est un sceptre de droiture. — Ps. 45:6, 7; Héb. 1:8, 9.
Psaume 125:3 déclare que “le sceptre de la méchanceté ne restera pas posé sur le lot des justes”. Ces mots nous donnent l’assurance que les justes ne seront pas toujours opprimés par ceux qui abusent de leur pouvoir.
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