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contre Tyr, disant qu’elle serait oubliée pendant “soixante-dix ans”. (És. 23:1-18.) Des années plus tard, le prophète Jérémie inclut Tyr parmi les nations qui seraient désignées pour boire le vin de la colère de Dieu (Jér. 25:8-17, 22, 27; 27:2-7; 47:2-4). Comme les nations mentionnées dans la prophétie de Jérémie devaient “servir le roi de Babylone soixante-dix ans” (Jér. 25:8-11), cela donne à penser que la prophétie d’Ésaïe, comme celle de Jérémie, se rapporte à la campagne de Nébucadnezzar contre Tyr.
Également par le truchement d’Ézéchiel, contemporain de Jérémie, Jéhovah annonça que Nébucadnezzar ferait venir le malheur sur Tyr (Ézéch. 26:1 à 28:19). Bien que Tyr fût semblable à un beau navire aux voiles et aux revêtements de pont multicolores et dont la proue était incrustée d’ivoire, elle sombrerait au cœur de la haute mer (Ézéch. 27:3-36). Le ‘roi’ de Tyr (sans doute la lignée des monarques) s’était vanté avec arrogance: “Je suis un dieu. Dans le siège de dieu je me suis assis.” Mais il allait disparaître comme un homme ordinaire et serait détruit par le feu. — Ézéch. 28:2-19.
DESTRUCTION DE LA VILLE
Nébucadnezzar maintint un long siège devant Tyr, au cours duquel les têtes de ses soldats furent ‘rendues chauves’ à cause du frottement du casque et ‘toute épaule fut dénudée’ pour avoir transporté les matériaux de construction nécessaires aux ouvrages de siège. Comme Nébucadnezzar ne reçut aucun “salaire” pour avoir exécuté le jugement divin sur Tyr, Jéhovah promit de lui donner les richesses de l’Égypte en compensation (Ézéch. 29:17-20). Selon l’historien juif Josèphe (Contre Apion, t. I, par. 21), le siège dura treize ans et coûta très cher aux Babyloniens. L’histoire profane ne relate pas avec exactitude l’ampleur ou l’efficacité des efforts de Nébucadnezzar. Mais à Tyr, les pertes en vies humaines et en biens ont dû être considérables. — Ézéch. 26:7-12.
Cependant, quand les Israélites sont revenus de l’exil babylonien, les Tyriens étaient en mesure de les aider en leur fournissant du bois de cèdre du Liban pour le deuxième temple, et de reprendre leur commerce avec la ville rebâtie de Jérusalem. — Esdras 3:7; Néh. 13:16.
Malgré son ampleur, la guerre qui opposa Tyr à Nébucadnezzar n’a pas sonné la fin définitive de la ville. Plus tard, une déclaration prophétique annonça que Tyr bâtirait un rempart et entasserait de l’argent et de l’or, mais que Jéhovah lui-même la détruirait complètement. — Zach. 9:3, 4.
Près de 200 ans après que Zacharie eut prononcé sa prophétie, celle-ci se réalisa. En 332 avant notre ère, Alexandre le Grand conduisit son armée à travers l’Asie Mineure et, dans son mouvement vers le sud, il s’arrêta assez longtemps pour diriger son attention sur Tyr. Quand la ville refusa de lui ouvrir ses portes, Alexandre, dans sa colère, ordonna à son armée d’amasser les ruines de la ville continentale et de les jeter dans la mer, afin de bâtir une chaussée jusqu’à la ville insulaire. Tout cela accomplissait la prophétie (Ézéch. 26:4). Tandis que ses forces navales maintenaient les navires tyriens embouteillés dans leur port, Alexandre entreprit de construire les tours de siège les plus élevées jamais édifiées dans les guerres antiques. Finalement, après sept mois, les assiégeants firent une brèche dans la muraille haute de 46 mètres. Outre les 8 000 soldats tués dans la bataille, 2000 personnages éminents furent mis à mort par représailles, et 30 000 Tyriens vendus comme esclaves.
MENTIONNÉE DANS LES ÉCRITURES GRECQUES CHRÉTIENNES
Bien qu’ayant été totalement détruite par Alexandre, Tyr fut rebâtie pendant la période des Séleucides, et au Ier siècle de notre ère elle était un important port d’escale sur la Méditerranée. Pendant le grand ministère de Jésus en Galilée, bon nombre de gens originaires des environs de Tyr et de Sidon vinrent écouter son message et se faire guérir de leurs maladies (Marc 3:8-10; Luc 6:17-19). Quelques mois plus tard, Jésus visita personnellement la région autour de Tyr et, à cette occasion, il guérit l’enfant, possédée par un démon, d’une femme syro-phénicienne (Mat. 15:21-29; Marc 7:24-31). Jésus fit remarquer que s’il avait accompli à Tyr et à Sidon les œuvres de puissance qu’il avait faites à Chorazin et à Bethsaïda, les païens de Tyr et de Sidon auraient mieux réagi que ces Juifs. — Mat. 11:20-22; Luc 10:13, 14.
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{Article non traduit.}
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{Article non traduit.}
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{Article non traduit.}
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ULCÈRE
Il s’agit d’une plaie qui ne se cicatrise pas, différente d’une blessure faite par une cause extérieure, bien que l’ulcère de type inflammatoire soit généralement dû à une lésion bénigne, telle qu’une écorchure. Les ulcères peuvent être externes ou internes, et ils se développent aussi bien sur la peau que sur des muqueuses. Dans de nombreux cas, ces plaies suppurent et provoquent la destruction progressive et la mort des tissus de la zone malade. Les ulcères inflammatoires sont douloureux et donnent une sensation de brûlure; ils se développent fréquemment sur la partie inférieure de la jambe.
La Bible déclare de manière prophétique qu’Éphraïm (Israël) a été malade et que Juda a eu un “ulcère” parce qu’ils avaient perdu la faveur divine par suite de leur mauvaise conduite. En effet, au lieu de placer leur confiance en Jéhovah pour être protégés de leurs ennemis, ils avaient vainement recherché l’appui du roi d’Assyrie, qui était incapable de les guérir de leur condition ‘ulcéreuse’. (Osée 5:13.) Plus tard, lorsque les habitants de Sion ont été emmenés en exil par les Babyloniens, il est dit qu’ils souffraient d’un ulcère. — Jér. 30:12-15, 17; voir Luc 16:20, 21; Révélation 16:2, 10, 11.
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ULLA
{Article non traduit.}
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UMMAH
{Article non traduit.}
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UNIQUE
(gr. monogénês).
D’après les lexicographes (Thayer, Liddell et Scott), le mot grec veut dire “seul de son espèce, unique” ou encore “le seul membre d’une famille ou d’une espèce”. Il est employé pour décrire les relations entre un fils ou une fille et ses parents.
Les Écritures parlent du “fils unique” d’une veuve qui habitait la ville de Naïn, de la “fille unique” de Jaïrus et du fils “unique” d’un homme que Jésus débarrassa d’un démon (Luc 7:11, 12; 8:41, 42; 9:38). La Septante utilise ce mot-là à propos de la fille de Jephté, dont il est dit: “Or elle était l’unique enfant, absolument. En dehors d’elle il n’avait ni fils ni fille.” — Juges 11:34.
À maintes reprises l’apôtre Jean parle du Seigneur Jésus Christ comme du Fils unique de Dieu (Jean 1:14;
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