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BélialAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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promesse: “Il ne recommencera plus à passer chez toi, l’individu qui ne vaut rien. À coup sûr, il sera totalement retranché.” — Nah. 1:15; voir également I Sam. 1:16; 10:27; 30:22; Job 34:18.
Lorsqu’il reprit la rédaction de la Bible au premier siècle, “Bélial” fut employé pour désigner Satan. Aussi lorsqu’en II Corinthiens 6:15 Paul mit en contraste des extrêmes et écrivit: “Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial?”, on en conclut généralement que “Bélial” est Satan; c’est ainsi que la Peschitto syriaque traduit ce passage.
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BélierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉLIER
Voir BREBIS.
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Bélier (Machine de guerre)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉLIER (MACHINE DE GUERRE)
Voir ARMES, ARMURE.
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Belle-filleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BELLE-FILLE
La femme du fils d’une personne. Les deux mots hébreu (kallâh) et grec (numphê) traduits par “belle-fille” sont également rendus par “épouse” dans certains cas. “Je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau.” — Rév. 21:9; Cant. 4:8-12; És. 61:10; Jér. 7:34; Jean 3:29; Rév. 18:23; 21:2; 22:17.
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Belle PorteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BELLE PORTE
{Article non traduit.}
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BeltschazzarAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BELSCHAZZAR
(akkad. Bel-shar-usur; Bel protège le roi).
Fils premier-né de Nabonide, avec qui il partagea la royauté sur l’Empire babylonien dans les dernières années du règne de son père. Dans les Écritures, seul Daniel mentionne Belschazzar. Pendant longtemps, les détracteurs de la Bible ont nié qu’il fût jamais “roi de Babylone”. (Dan. 5:1, 9; 7:1; 8:1.) Toutefois, des textes anciens mis au jour lors de fouilles archéologiques ont clairement démontré depuis l’historicité du récit biblique.
Quelques preuves historiques indiquent que Belschazzar était le fils de Nabonide et de Nitocris, fille de Nébucadnezzar. Il était donc petit-fils de Nébucadnezzar, ce qui confirme le texte biblique qui présente celui-ci comme le “père” de Belschazzar (le terme “père” étant également utilisé pour désigner le grand-père) ou Belschazzar comme le “fils de Nébucadnezzar” (dans le sens de “petit-fils”). (Dan. 5:11, 18, 22; comparez avec l’emploi du mot “père” en Genèse 28:10, 13.) On retrouve la même coutume chez les Néo-Babyloniens (des inscriptions assyriennes présentent certains rois comme les “fils” de leurs prédécesseurs, même s’il n’y avait aucune parenté entre eux).
Une tablette cunéiforme datant de l’année de l’accession au trône babylonien de Nériglissar, qui succéda à Awêl-Marduk (Évil-Mérodach), parle de “Belschazzar, le principal officier du roi”, à propos d’une transaction. Certains biblistes croient qu’il s’agit du Belschazzar de la Bible, ce qui indiquerait qu’il occupait déjà un rang élevé avant l’accession au trône de Nabonide. Cependant, cette identification n’est pas certaine.
En 1924, on publia la traduction d’un texte cunéiforme ancien considéré comme un ‘poème perse de Nabonide’. Ce texte nous éclaire davantage sur la position royale de Belschazzar à Babylone et sur la façon dont il devint corégent avec Nabonide. À propos de la conquête de Téma par Nabonide, la troisième année de son règne, ce texte dit: “Il confia un camp à son fils premier-né, son aîné; les armées du pays, il les envoya avec lui. Il affranchit sa [propre] main; il lui confia la royauté. Puis il entreprit lui-même [Nabonide] une campagne lointaine; la puissance du pays d’Akkad s’avança avec lui; il tourna sa face vers Téma, au milieu du pays de l’ouest.” Ainsi, Belschazzar exerça effectivement l’autorité royale à partir de la troisième année du règne de Nabonide, ce qui correspond probablement, dans le livre de Daniel, à “la première année de Belschazzar, roi de Babylone”. — Dan. 7:1.
Dans un autre document, la Chronique de Nabonide, la phrase suivante est répétée à plusieurs reprises en rapport avec les septième, neuvième, dixième et onzième années du règne de Nabonide. Voici cette phrase: “Le roi [Nabonide] était dans la ville de Téva [Téma]; le fils du roi, les officiers et son armée, à Accad [Babylonie].” (La Bible et les découvertes modernes, F. Vigouroux, t. IV, pp. 507, 508). On ne dispose pas du texte relatif aux années intermédiaires et postérieures du règne relatif aux années intermédiaires et postérieures du règne de Nabonide, mais il semble bien qu’il passa la plus grande partie de son règne hors de Babylone et que, sans renoncer à la dignité suprême, pendant son absence il confiait à son fils Belschazzar la direction du royaume. C’est ce qui ressort clairement de plusieurs textes trouvés dans d’anciennes archives et qui prouvent que Belschazzar jouissait de prérogatives royales et donnait des ordres. Les questions qu’il traitait dans certains documents auraient dû normalement être réglées par Nabonide, le souverain suprême, s’il avait été présent. Belschazzar demeurait néanmoins le second personnage de l’empire et il ne pouvait donc faire de Daniel que “le troisième [personnage] dans le royaume”. — Dan. 5:16.
On s’attendait que les monarques qui régnaient sur Babylone montrent l’exemple quant à la vénération des dieux. Or, six textes cunéiformes relatifs à des événements survenus entre la cinquième et la treizième année du règne de Nabonide montrent toute la dévotion de Belschazzar pour les dieux babyloniens. Ces documents rapportent en effet qu’en l’absence de Nabonide, Belschazzar offrait de l’or, de l’argent et des animaux dans les temples d’Érech et de Sippar, ce qui était normal de la part d’un roi.
Selon le chapitre 5 du livre de Daniel, la nuit du 5/6 octobre 539 (selon le calendrier grégorien; 11/12 octobre selon le calendrier julien), Belschazzar fit un grand festin pour mille de ses grands (Dan. 5:1). Babylone était alors menacée par les armées de Cyrus le Perse et de Darius le Mède, son allié, qui avaient mis le siège devant la ville. Selon l’historien juif Josèphe (qui cite le Babylonien Bérose), Nabonide s’était réfugié à Borsippa après sa défaite devant les armées médo-perses. S’il en fut bien ainsi, Belschazzar se retrouvait seul à exercer la royauté à Babylone. Il n’y avait rien d’extraordinaire à prévoir un festin alors que la ville était assiégée, car les Babyloniens, très confiants, jugeaient la ville imprenable. Les historiens Hérodote et Xénophon ajoutent que la ville, qui disposait d’importantes réserves de denrées de première nécessité, ne craignait pas les pénuries.
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