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Mendiant, mendicitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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comme la juste compensation des longues années d’esclavage et des injustices que les Égyptiens avaient infligées aux Israélites (Ex. 3:21, 22; voir Deutéronome 15:12-15). Cela ne créa pas un précédent qui encourageait la mendicité.
Il apparaît qu’entre le retour des Juifs de l’exil (537 av. n. è.) et la venue de Jésus sur la scène terrestre, l’idée s’était accréditée parmi les Israélites que faire “l’aumône” ou des dons de miséricorde permettait en soi d’obtenir le salut. Cela ressort bien de la déclaration contenue dans le livre apocryphe de l’Ecclésiastique (3:30) (qui aurait été écrit vers le deuxième siècle avant notre ère), selon laquelle “l’aumône remet les péchés”. Nul doute que cette façon de voir a favorisé la mendicité. (Voyez comment Jésus a dénoncé les dons faits en public en Matthieu 6:2.)
Sous la domination des puissances étrangères, le peuple juif a connu l’oppression, ce qui a sans doute considérablement perturbé l’application de la loi de Moïse, loi qui prévoyait l’hérédité du droit de propriété foncière et d’autres dispositions du même genre. Ce fait, auquel s’ajoute la philosophie des fausses religions, laquelle a manqué d’inculquer un authentique amour du prochain, un amour fondé sur les principes (Mat. 23:23; Luc 10:29-31), a probablement contribué au développement de la mendicité en Palestine. On comprend dès lors qu’il soit fréquemment question de mendiants dans les Écritures grecques chrétiennes.
Des aveugles, des boiteux et des malades figurent parmi les mendiants qui nous sont décrits au temps de Jésus et des apôtres. Certains aveugles avaient peut-être perdu la vue à la suite d’une ophtalmie très grave (une maladie des yeux encore très répandue au Moyen-Orient) (Marc 10:46-49; Luc 16:20, 22; 18:35-43; Jean 9:1-8; Actes 3:2-10). Comme aujourd’hui, les mendiants se tenaient souvent sur la voie publique et aux abords des lieux fréquentés par la foule, tels que le temple. Bien qu’on accordât de l’importance aux aumônes, les mendiants étaient méprisés, ce qui explique la réflexion d’un esclave dans une parabole de Jésus: “Mendier [du gr. épaïtéô, forme soutenue du verbe aïtéô, qui signifie ‘demander’]? j’en ai honte.” — Luc 16:3.
Le vocable grec ptôkhos, utilisé par Luc (16:20, 22) lorsqu’il rapporte les paroles de Jésus selon lesquelles Lazare était un mendiant, s’applique à quelqu’un qui s’accroupit et qui rampe, et il ne désigne pas simplement un pauvre, mais plus encore un indigent, un miséreux, un mendiant. On notera que le même terme est employé en Matthieu 5:3 à propos de ceux qui sont “conscients de leurs besoins spirituels [‘ceux qui sont mendiants pour l’esprit’, éd. angl. de 1950, note en bas de page]” (“les pauvres en esprit”, Sg), et, concernant l’utilisation de ptôkhos dans ce texte, l’ouvrage Word Studies in the New Testament de Vincent fait cette remarque: “Il est très pittoresque et convient bien ici pour traduire le dénuement spirituel le plus absolu, dénuement dont la prise de conscience précède l’entrée dans le Royaume de Dieu et dont on est libéré non par ses propres efforts, mais grâce à la grande miséricorde de Dieu.”
Paul utilise aussi ce mot en Galates 4:9 où il dit toute l’inquiétude que lui inspirent ceux qui ‘retournent encore aux choses élémentaires, choses faibles et misérables [ptôokha]’, qu’ils pratiquaient autrefois. Ces choses sont “misérables” quand on les compare aux richesses spirituelles que l’on peut obtenir par Christ Jésus.
Quoique Jésus et ses apôtres aient témoigné de la bonté aux mendiants, ils n’ont pas encouragé la mendicité; eux-mêmes acceptaient l’hospitalité avec gratitude, mais ils ne l’ont jamais quémandée pour autant. À ceux qui ne le suivaient que pour qu’il leur distribue du pain, Jésus montra qu’il fallait se soucier ‘non de la nourriture qui périt, mais de la nourriture qui demeure pour la vie éternelle’. (Jean 6:26, 27.) En réponse à un boiteux qui mendiait au temple, Pierre déclara: “Je ne possède ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne”, et, usant de ses dons spirituels, il le guérit (Actes 3:6). Bien qu’il leur soit arrivé d’avoir faim et de manquer de vêtements ou d’un abri, les apôtres travaillaient dur ‘de leurs propres mains, nuit et jour, pour n’imposer de fardeau coûteux à personne’. (I Cor. 4:11, 12; I Thess. 2:9.) La règle suivante prévalait parmi les chrétiens: “Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus!” — II Thess. 3:10-12.
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MENÉ
Premier mot d’un message cryptographique qui s’inscrivit miraculeusement sur le mur de plâtre de la salle de banquet du roi Belschazzar à Babylone, la nuit du 5/6 octobre 539 avant notre ère (selon le calendrier grégorien), juste avant que la ville tombe aux mains des Mèdes et des Perses. D’après Daniel, qui reçut de Jéhovah le pouvoir de lire et d’interpréter le message, le texte était ainsi conçu: “MENÉ, MENÉ, TEKEL et PARSIN.” (Dan. 5:25). Selon toute vraisemblance, l’inscription n’était composée que de consonnes; il fallait donc ajouter les voyelles appropriées pour rendre le texte intelligible, puis en fournir la bonne interprétation. Les mots par eux-mêmes signifiaient littéralement: “Une mine, une mine, un sicle et des demi-sicles.”
L’explication exacte que Daniel donna de l’inscription commence ainsi: “Voici l’interprétation de la parole: MENÉ: Dieu a compté les jours de ton royaume et y a mis fin.” (Dan. 5:26). À elle seule, cette portion du message aurait dû éclairer le roi Belschazzar. Jéhovah, qui avait détrôné le grand Nébucadnezzar, un monarque bien plus puissant que Belschazzar, était certainement capable d’abréger le règne de Belschazzar et de Nabonide, son père et corégent. Jéhovah avait le pouvoir de mettre fin à cette dynastie. Si le mot “MENÉ” apparaît deux fois dans le message, c’est peut-être parce qu’il s’appliquait aux deux hommes, Nabonide et Belschazzar, qui régnaient sur le royaume de Babylone à cette époque-là. Toutefois, en donnant l’interprétation, Daniel n’utilisa le mot “MENÉ” qu’une fois, peut-être parce que seul Belschazzar était présent.
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MENNA
{Article non traduit.}
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MENOTTES
{Article non traduit.}
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MENSONGE
Assertion contraire à la vérité. Mentir, c’est généralement dire ce que l’on sait être faux à une personne qui est en droit de connaître la vérité, et ceci dans l’intention de la tromper, de lui nuire, à elle ou à quelqu’un d’autre. Un mensonge n’est pas nécessairement verbal; il se traduit parfois par des actes; autrement dit, on peut vivre dans le mensonge.
Le père du mensonge, celui qui en est à l’origine,
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