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(21ème partie) : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”La Tour de Garde 1959 | 1er novembre
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et continuellement à Dieu. Sous des prétextes patriotiques, encouragée par le clergé religieux de la chrétienté, la septième puissance mondiale fit en sorte que “ le sacrifice continuel fût ôté à celui-ci (Dieu) pendant “ un temps, deux temps, et la moitié d’un temps ”.
24. Ainsi, de quelle façon le “ lieu de son sanctuaire ” fut-il renversé ? Mais pourquoi la classe du sanctuaire ne fut-elle pas détruite ?
24 C’est ainsi que le lieu des sacrifices ou le fondement même sur lequel “ son sanctuaire ” reposait en tant que maison spirituelle en vue d’offrir des sacrifices de louange et de lui rendre un culte “ fut ôté ”. Le renversement du fondement ou “ lieu ” n’indiquait pas que le “ sanctuaire ” symbolique lui-même était détruit ; mais il aurait pu aboutir à la destruction du reste de la classe du sanctuaire. Ésaïe 12:1 nous montre prophétiquement à quel point Dieu était irrité contre son peuple voué, sa nation de l’Israël spirituel, pour avoir cédé à la crainte de la septième puissance mondiale et mis pratiquement fin à l’offrande du sacrifice de louange et de proclamation publique à son nom. Dans sa miséricorde, il abrégea la tribulation qu’il avait commencé à faire venir sur l’organisation de Satan le Diable. Pourquoi ? Afin que les membres choisis de la classe du sanctuaire, qui avaient été foulés aux pieds, ne fussent pas exterminés avec la septième puissance mondiale, mais fussent sauvés tandis qu’ils étaient encore dans la chair. — Mat. 24:21, 22.
25. En quoi consistait la “ transgression ” des membres de la classe du sanctuaire, transgression à cause de laquelle ils furent abandonnés ? Par conséquent, pourquoi ne fut-ce pas “ par sa propre puissance ” que la “ petite corne ” s’en empara ?
25 Le fait que, pendant un temps, ils manquèrent d’obéir à Dieu et de lui offrir le “ sacrifice continuel ” d’une manière spirituelle constituait une transgression de la part des membres de la classe du sanctuaire. Pour cette raison, ils tombèrent au pouvoir de la “ petite corne ” symbolique et oppressive, avec la permission de Jéhovah et en manifestation de sa colère contre eux. Il s’ensuit que, bien que la puissance militaire et commerciale de la “ petite corne ” fût grande, ce fut pourtant “ non par sa propre puissance ” que ce “ roi au visage audacieux ” amena sous ses pieds l’armée du peuple saint de Jéhovah. “ (Et l’armée lui fut livrée avec le, Sy) sacrifice continuel, pour cause de transgression. Et elle (la petite corne) jeta la vérité par terre, et agit, et prospéra. ” (Dan. 8:12, 24,d Da). Pendant cette période de manquements spirituels, la classe du sanctuaire devint captive des puissances de ce monde tout comme de son temps, Daniel et le reste du peuple de Jéhovah allèrent en captivité à Babylone, leur terre natale et le sanctuaire restant désolés pendant soixante-dix ans.
26. De quelle façon la “ petite corne ” jeta-t-elle la vérité et la fidélité par terre et agit et prospéra, cependant ?
26 La septième puissance mondiale, la double puissance mondiale anglo-américaine, ne prit nul souci de la vérité du message du Royaume de Dieu et ne se soucia pas davantage de la fidélité et de l’intégrité du peuple de Dieu. Elle jeta par terre la vérité et la fidélité. À cause de cette action, Jéhovah n’exécuta pas immédiatement son jugement contre elle. Pourquoi ? Afin de ne pas exécuter en même temps son jugement destructif sur son “ peuple des saints ” qui lui était voué. C’est ainsi que la septième puissance mondiale agit, prospéra, sortit victorieuse de la première guerre mondiale, infligeant des destructions considérables à sa puissante ennemie, l’Allemagne impériale.
27. Au cours de la paix qui suivit le 11 novembre 1918, comment la “ petite corne ” s’éleva-t-elle encore davantage contre le “ prince de l’armée ” en dressant une idole ?
27 Pendant la trêve qui commença le 11 novembre 1918, elle s’éleva encore davantage contre Jéhovah, “ le prince de l’armée ”. En rejetant le message que la classe du sanctuaire s’était efforcée de proclamer à toutes les nations, la double puissance mondiale anglo-américaine favorisa la création d’une idole du monde moderne, la Société des Nations. Le ministre britannique des Affaires étrangères, Lloyd George, avait eu l’idée de cette alliance internationale des nationse ; et le ministre de la guerre américain, T. Woodrow Wilson, l’introduisit dans ses quatorze points qu’il présenta en vue d’un règlement de la paix. Bien que président en fonction, il s’enhardit jusqu’à assister à la Conférence de la paix à Paris afin de faire accepter ses points, y compris le pacte international, la Société des Nations.
28. Quelle prophétie de l’Apocalypse la double puissance anglo-américaine accomplit-elle ainsi ? Qu’était cette idole politique pour Dieu ?
28 La double puissance mondiale anglo-américaine accomplit ainsi la prophétie concernant la “ bête ” qui “ avait deux cornes semblables à celles d’un agneau ” mais qui “ parlait comme un dragon ” en disant aux habitants de la terre de faire une “ image à la bête (sauvage, NW) ”. La double puissance anglo-américaine donna la “ respiration à l’image ” (Da), afin qu’elle parlât avec une certaine autorité et qu’elle se fît adorer par ceux qui étaient contre le royaume établi de Dieu et pour la “ bête sauvage ”, le système de gouvernement mondial visible de Satan (Apoc. 13:11-15). L’“ image ” symbolique “ à la bête sauvage ”, cette Société des Nations, était une abomination, une chose révoltante, pour Jéhovah Dieu, tout autant que la statue d’or, haute de soixante coudées et large de six coudées que Nebucadnetsar, roi de Babylone, dressa pour être adorée de toutes les provinces de son empire, des compagnons de Daniel, Schadrac, Méschac et Abed-Négo y compris (Dan. 3:1-15). Les témoins de Jéhovah virent que la Société des Nations était une abomination à ses yeux tout comme l’est une idole.
(À suivre.)
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1959 | 1er novembre
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Questions de lecteurs
● En rapport avec le baptême d’eau, pourquoi est-il approprié de dire que quelqu’un meurt “ quant à sa vie passée ” au lieu de “ quant à sa volonté ” ? Comment peut-on appliquer cela au baptême d’eau de Jésus ?
Le mot “ volonté ” désigne une faculté dont Dieu a doté les créatures intelligentes et par laquelle ces dernières décident de leurs actes de façon consciente et délibérée. C’est par un don de Dieu qu’elles ont la possibilité de choisir leurs propres actions ; c’est un acte conscient, volontaire.
Quand un croyant instruit dans la Parole de Dieu se voue en toute intelligence et dans la prière à Jéhovah Dieu par Jésus-Christ, il ne meurt pas quant à sa volonté. Au moment où il se voue, il a au contraire à exercer cette faculté avec beaucoup de fermeté et de détermination afin que sa décision soit éternelle. Pour faire le pas du baptême d’eau, en obéissance au commandement de Dieu transmis par Christ, il doit manifester sa volonté. Après son baptême qui symbolise son vœu à Dieu, il a toujours besoin de sa propre volonté car cet acte ne fait pas de lui une machine aveugle, un automate, un robot ou une marionnette,
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