-
MariageAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
Ce Mémorial doit être célébré “jusqu’à ce qu’il vienne”. (I Cor. 11:26.) De même que dans les temps anciens l’époux se rendait chez l’épouse pour l’enlever à ses parents et l’emmener dans la maison qu’il lui avait préparée chez son père, ainsi Jésus Christ vient enlever ses disciples oints à leur ancienne demeure terrestre et les emmène, afin que là où il se trouve ils soient eux aussi, c’est-à-dire dans la maison de son Père, dans les cieux. — Jean 14:1-3.
-
-
MarieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
MARIE
Forme grecque du nom hébreu Miriam, dont la signification est incertaine. La Bible mentionne six femmes du nom de Marie.
1. Marie, mère de Jésus. Elle était la fille de Héli, bien que la généalogie dressée par Luc mentionne Joseph, l’époux de Marie, comme étant le “fils de Héli”. Voici ce que dit la Cyclopædia de M’Clintock et Strong, volume III, page 774: “Il est bien connu que lorsqu’ils dressaient leurs tables généalogiques les Juifs ne comptaient que les mâles; quand le lien de parenté entre un grand-père et son petit-fils s’établissait par l’une de ses filles, ils éliminaient le nom de la fille en question au profit de celui de son mari, qu’on inscrivait comme fils du grand-père maternel (Nomb. xxvi, 33; xxvii, 4-7).” C’est sans aucun doute la raison pour laquelle l’historien Luc dit que Joseph était “fils de Héli”. — Luc 3:23.
Marie était donc de la tribu de Juda et une descendante de David. Voilà pourquoi on pouvait dire de Jésus, son fils, qu’il était “issu de la postérité de David, selon la chair”. — Rom. 1:3.
Si la tradition est exacte, la femme de Héli, la mère de Marie, était Anna; celle-ci avait une sœur dont la fille, Élisabeth, devint la mère de Jean le Baptiseur. Selon cette tradition, Élisabeth serait la cousine de Marie. Que Marie fût la parente d’Élisabeth, laquelle était “une des filles d’Aaron” de la tribu de Lévi, c’est ce qu’attestent les Écritures (Luc 1:5, 36). D’aucuns disent que Salomé, femme de Zébédée et mère des deux apôtres Jacques et Jean, était la sœur de Marie. — Mat. 27:55, 56; Marc 15:40; 16:1; Jean 19:25.
VISITÉE PAR UN ANGE
À la fin de l’an 3 avant notre ère, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu vers une vierge nommée Marie, dans la ville de Nazareth. “Bonjour, hautement favorisée, Jéhovah est avec toi”, telle fut la salutation pour le moins inhabituelle qu’il lui adressa. Quand il lui apprit qu’elle allait concevoir et enfanter un fils qui serait appelé Jésus, Marie, qui à l’époque n’était que fiancée à Joseph, demanda: “Comment cela se fera-t-il, puisque je n’ai pas de relations avec un homme?” “De l’esprit saint viendra sur toi, et de la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi aussi ce qui naîtra sera appelé saint, Fils de Dieu”, répondit l’ange. Émue à cette perspective, mais restant néanmoins modeste et humble comme il convenait, Marie dit: “Voici l’esclave de Jéhovah! Que cela se passe pour moi selon ta déclaration!” — Luc 1:26-38.
Afin d’affermir la foi de Marie dans cet événement capital, l’ange lui dit que sa parente Élisabeth, alors dans sa vieillesse, était déjà enceinte de six mois, parce que la puissance miraculeuse de Jéhovah avait enlevé sa stérilité. Marie lui rendit visite, et à peine était-elle entrée chez sa parente que l’enfant bondit de joie dans le ventre d’Élisabeth qui salua Marie en disant: “Bénie es-tu entre les femmes, et béni est le fruit de ta matrice!” (Luc 1:36, 37, 39-45). Là-dessus, Marie se répandit en paroles divinement inspirées, magnifiant Jéhovah pour sa bonté. — Luc 1:46-55.
Marie resta environ trois mois auprès d’Élisabeth, dans les collines de Judée, puis elle s’en retourna à Nazareth (Luc 1:56). Quand Joseph apprit que Marie était enceinte (celle-ci le lui ayant vraisemblablement révélé), il se proposa de divorcer d’avec elle en secret pour ne pas l’exposer à la honte publique. (On regardait les personnes fiancées comme étant mariées et un acte de divorce était requis pour dissoudre l’engagement.) Mais l’ange de Jéhovah apparut à Joseph et lui révéla que se réalisait ainsi la prophétie d’Ésaïe selon laquelle une “vierge deviendra enceinte et elle enfantera un fils”. Alors Joseph suivit les instructions divines et prit Marie pour femme, “mais il n’eut pas de relations avec elle jusqu’à ce qu’elle eût mis au monde un fils; et il l’appela du nom de Jésus”. — Mat. 1:18-25.
ELLE MET JÉSUS AU MONDE À BETHLÉHEM
Tandis que les événements s’enchaînaient, parut un décret de César Auguste ordonnant que chacun se fasse enregistrer dans sa ville d’origine. Ce décret s’avéra providentiel au plan chronologique, car la prophétie relative au lieu de naissance de Jésus devait se réaliser (Michée 5:2). Joseph prit donc Marie, “qui se trouvait alors enceinte”, et tous deux entreprirent le pénible voyage qui devait les conduire de la ville de Nazareth, au nord, à Bethléhem, au sud. En raison des circonstances, l’accouchement eut lieu dans de très humbles conditions; en effet, après sa naissance, le nouveau-né fut couché dans une crèche parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la pièce garnie. Cela se passait vraisemblablement le 1er octobre de l’an 2 avant notre ère. — Luc 2:1-7; voir JÉSUS CHRIST.
Après avoir entendu ces paroles de l’ange: “Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est Christ le Seigneur”, les bergers allèrent en hâte à Bethléhem, où ils trouvèrent le signe: le tout petit enfant de Marie “enveloppé de langes et couché dans une crèche”. Ils rapportèrent à l’heureuse famille comment le chœur des anges s’était exprimé, chantant: “Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs, et sur terre paix parmi les hommes de la bienveillance!” Et Marie “gardait toutes ces paroles, faisant des déductions dans son cœur”. — Luc 2:8-20.
Le huitième jour Marie fit circoncire son fils conformément à la loi de Jéhovah. Le quarantième jour, elle et son mari emmenèrent l’enfant au temple de Jérusalem pour offrir le sacrifice prescrit. La Loi exigeait le sacrifice d’un jeune bélier et d’un pigeon mâle ou d’une tourterelle. Mais dans le cas où la famille n’avait pas les moyens de se procurer un mouton, il fallait offrir deux tourterelles ou deux pigeons mâles. Joseph était pauvre, car Marie offrit “une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons”. (Luc 2:21-24; Lév. 12:1-4, 6, 8.) Or il y avait là un homme juste nommé Siméon; dès qu’il remarqua l’enfant, il bénit Jéhovah qui lui avait accordé de voir le ‘Sauveur’ avant de mourir, rassasié de jours. Se tournant vers Marie, il lui dit: “Oui, une longue épée
-