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Choisissons une traduction de la Bible en langage moderneLa Tour de Garde 1970 | 15 octobre
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des chapitres et des versets. La découverte du rouleau de la mer Morte, remontant à environ mille ans avant le texte massorétique, ne fournit au Dr Moffatt aucun moyen de justifier un tel procédé qui rend difficile la recherche de certains textes bibliques.
Est-ce une traduction utile ?
Parfois, le traducteur consciencieux se croit autorisé à ajouter un mot ou deux pour rendre le sens plus intelligible. Cependant, en agissant ainsi, il risque d’induire en erreur le lecteur. Par exemple, la Bible de Saci a remplacé “il” par “Christ” dans I Jean 3:2, afin d’aider le lecteur. C’est une faute, car il n’est pas question ici de Jésus-Christ, mais de Jéhovah Dieu, comme l’indique le verset précédent 1Jn 3:1. Pareillement, dans I Timothée 6:15, la Today’s English Version a ajouté “Dieu” au texte, égarant ainsi le lecteur, car l’apôtre Paul parlait ici du Christ, “l’heureux et unique Potentat (...), le Roi de ceux qui règnent en rois et le Seigneur de ceux qui règnent en seigneurs”. — Comparer avec le 1Ti 6 verset 14.
Les traductions en langage moderne peuvent être utiles quand elles tiennent compte du contexte et sont affranchies de préjugés religieux. Ainsi lisons-nous dans Matthieu 26:26 (MN) : “Ceci signifie mon corps”, car c’est évidemment cela que Jésus voulait dire, puisqu’il avait encore son corps et que le pain ne pouvait donc pas être son corps au sens littéral. De même, quand le mot koïmaomaï, servant à désigner le sommeil, est employé pour parler de la mort, la Traduction du monde nouveau dit généralement : “il s’endormit [dans la mort]”, comme dans Actes 7:60. Les crochets indiquent que les mots “dans la mort” ne figurent pas dans l’original.
D’autre part, cette traduction est très utile quand elle rend le mot kurios, signifiant “Seigneur” ou “maître”. Chaque fois qu’il est question de Jéhovah Dieu dans le contexte, elle rend le terme kurios par “Jéhovah”. Est-ce une manière d’agir trop radicale ? Non, car c’est ainsi que de nombreuses versions hébraïques ont rendu kurios dans tous les cas, à l’exception d’un seul (Mat. 1:20, 22). L’emploi du nom Jéhovah est particulièrement approprié dans les Écritures grecques chrétiennes lorsqu’il s’agit de citations des Écritures hébraïques où figure le nom “Jéhovah”. — Mat. 3:3 ; 4:7, 10.
De nos jours, l’étudiant de la Bible dispose de nombreuses traductions de la Bible en langage moderne, parmi lesquelles il peut choisir. Toutefois, le plus grand nombre d’entre elles ne renferment que les Écritures grecques chrétiennes. Certaines sont très appréciées du public pour leur élocution facile et les nombreux idiotismes heureux ou expressions bien choisies qu’elles renferment. Cependant, ces traductions s’exposent à faire des erreurs en prenant trop de libertés, soit à cause d’une mauvaise interprétation soit par suite de préjugés religieux. Étant donné que l’exactitude et la confiance qu’elle inspire sont les conditions premières requises d’une traduction en langage moderne, une traduction très littérale est, semble-t-il, préférable à toute autre, surtout pour les lecteurs convaincus que la Bible est la Parole inspirée de Dieu. À votre avis, quelle est la traduction la plus désirable ?
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Pourquoi l’homme meurtLa Tour de Garde 1970 | 15 octobre
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Pourquoi l’homme meurt
Walter Sullivan, rédacteur de la rubrique scientifique du New York Times, a fait cette remarque : “Les cellules de notre corps (à quelques exceptions près, par exemple, les cellules du cerveau) se réapprovisionnent constamment. Il semble que, sauf accident ou maladie, ce processus devrait se poursuivre indéfiniment ; mais, par suite de quelque influence subtile, ce processus de remplacement est imparfait. Cette influence, le principe même du vieillissement, est actuellement l’objet d’une étude poussée. Il n’est pas inconcevable qu’on puisse la contrôler.” Quelle est cette influence qui mène à la mort ? La Bible indique que c’est le péché (Rom. 5:12). Seul Dieu peut délivrer les humains obéissants de ses effets.
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